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3,67

sur 251 notes
« It's the end of the world as we know it (and I feel fine) » (REM).

J. M. Erre possède indéniablement une extraordinaire capacité à dérider nos zygomatiques. Au sein de chaque page, il arrive à placer plusieurs saillies humoristiques, c'est un vrai régal, un feu d'artifice même.

En ce qui me concerne, et jusqu'à aujourd'hui, évoquer la fin du monde revenait à penser à ces prophètes de malheur (genre grand couturier parisien), ces abrutis à qui on offre régulièrement une tribune médiatique pour nous plomber notre journée avec leurs annonces (bidons) de prochains cataclysmes. Désormais, la fin du monde évoquera surtout pour moi Alice et Julius.

J.M. Erre nous raconte ici une histoire. Il ose les péripéties les plus farfelues, il lâche véritablement la bride à son imagination, il se laisse porter (emporter ?) par ses idées (souvent fantasques).

De fait, les évènements totalement loufoques s'enchaînent, la chasse à l'homme (et à la femme) dont sont victimes Alice et Julius, coupables de vouloir divulguer au monde entier un (soi-disant) complot se tramant à notre insu, s'emballe, on passe d'un hôtel minable aux égouts de Paris, d'un cinéma art et essai à une église. On croise des personnages tous plus frappadingues les uns que les autres. Emporté dans cette aventure trépidante et hautement comique, on ne s'ennuie pas une seconde…

Et, cerise sur le gâteau, J.M. Erre s'en prend aussi à un moment donné, via un personnage (un libraire) aux liseuses électroniques (« excusez-moi, fit l'homme, j'étais en train de mettre au pilon un carton de liseuses qu'on m'a livrées par erreur. Il n'y a rien de plus revigorant qu'une petite extermination d'ebooks de bon matin ») : ceci finit d'emporter définitivement mon adhésion !

J.M. Erre demeure décidément régulier dans l'humour au fil des romans, qu'il traite de Sherlock Holmes, de la série Z au cinéma ou, comme ici, de la fin du monde.

Un petit mot de conclusion pour remercier Babelio et Buchet Chastel pour l'exemplaire de « la fin du monde a du retard » reçu.
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C'est le deuxième roman de J-M ERRE que je lis, après @Le Mystère Sherlock, et j'apprécie toujours autant le soin avec lequel ce professeur de français manie la langue : je ris aux éclats de certaines tournures de phrases à la mesure des situations ubuesques évoquées ! J'ai moins accroché cette fois à l'histoire, oui au début, moins ensuite trouvant que trop c'est trop et que l'absurde finissait par être lassant, jusqu'à la dernière partie dans les locaux de l'éditeur et la fin qui .... chut je n'en dirais pas plus ! J'ai préféré le premier roman que j'ai lu de cet auteur, mais je conseillerais tout de même celui-ci, pour rire !!!
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Un auteur qui m'avait été recommander il y a longtemps par une autre lectrice de Babelio, et j'avais ce titre en tête depuis un moment. Je la remercie chaleureusement de ce conseil qui m'a amené à une si bonne découverte.
C'est extrêmement drôle, tout est tourné en dérision, mais d'une façon très intelligente. Basé sur les personnages caricaturaux et un peu fous, le récit s'amuse avec les codes de la littérature. Ce qu'on trouve dans les histoires, les incontournables de la fantasy avec les quêtes et les artefacts, des romans policiers avec les poursuites et le duo de policiers, des romans romantiques avec la fameuse scène du baiser... Entre autres. Tout ça avec beaucoup de rythme, d'actions, de suspense et de faux suspense, de rebondissements et de faux rebondissements. L'auteur joue avec nous et ça nous amuse.
Si il y a beaucoup de second degré, il n'y a pas moins de profondeur. Des sujets abordés rapidement qui nous permettent tout de même de nous questionner. Par exemple sur internet et le numérique, l'information, les "c'était mieux avant" et les jeunes cons... Et j'en passe.
La fin est à l'image de tout le récit. Surprenant, à contre pied et drôle.
Les personnages sont sympathiques,drôles et touchants. Complètement dingues. Ils se marient parfaitement avec l'écriture et l'histoire, qui rend le tout vraisemblable sans être crédible. Ou crédible sans être vraisemblable.

J'ai beaucoup aimé cette lecture légère, sans prise de tête mais loin d'être creuse.
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Un mot pour qualifier ce livre ? Barré ! C'est frais, c'est drôle, avec des personnages complètement fous et ça fait du bien pour une lecture d'été !
Décidément, Buchet Chastel est une bonne maison d'édition, qui sait choisir ses auteurs avec soin et varier les plaisirs !
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J'ai vraiment adoré ce roman. Il est frais, drôle, loufoque. Les héros se retrouvent dans des situations cocasses sous l'oeil bienveillant d'un "pigeon borgne et unijambiste à collerette blanche".
Superbe.

Donc, dans ce roman nous suivons les tribulations de Julius et Alice, tous deux amnésiques, qui s'échappent d'un asile parisien. Julius pour mettre la main sur le fameux Codex Tirésias qui "gouverne le monde". Alice parce qu'elle était là au moment où Julius s'enfuyait. de rebondissement en rebondissement, ils se retrouvent dans un cinéma où ils rencontrent les deux soeurs Lumière (Augustine et Louise). Ils retrouvent le meilleur ami de Julius, Ours, fan de Star wars qui se promène constamment en costume de l'un de ses héros. Ils se retrouvent également dans un hôtel de passes. Ils se retrouvent aussi dans les égouts au sein d'une communauté qui s'y était réfugiée pour attendre la fin du monde de décembre 2012 (qui n'a pas eu lieu, car elle est un peu en retard) ...

Face à eux, le commissaire Gaboriau et une jeune recrue répondant au nom de Matozzi.
Le courant ne passe pas entre eux et le cynisme du plus jeune ne fait qu'exaspérer son ainé qui est à quatre jours de la retraite (jour présumé de la fin du monde, qui a déjà du retard). Leur mésentente entraine des dialogues d'une drôlerie incroyable.

Je ne peux en dire plus sans dévoiler l'histoire. Il faut absolument que vous vous plongiez dedans. Ce roman est à lire ABSOLUMENT !!! cet auteur est à découvrir ABSOLUMENT !!! le final est surprenant.


En conclusion : j'adore le pigeon !!!
Lien : http://vepug.blogspot.fr/201..
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Lundi J-4 avant la fin du monde ( si tout se passe bien). Julius et Alice tous les deux amnésiques sont internés dans une clinique psychiatrique. La jeune femme ne ressent aucune émotion et est la seule survivante de son mariage. Julius lui croit être recherché par une organisation nommée Tirésias qui dirige tout. Car tout le monde est manipulé selon Julius et la survie du monde repose sur ses (frêles) épaules. Et quand il se croit espionné à la clinique par deux personnes louches (juste deux journalistes voulant prendre des photos d'Alice qui est devenue une star depuis son mariage catastrophe), Julius décide qu'il est temps de s'enfuir et il embarque Alice avec lui dans des aventures. Car rappel : le héros est toujours confronté à des situations hautement dangereuses et doit déjouer de nombreux pièges ( dixit Julius).

Ajoutez un pigeon unijambiste, un commissaire à quelques jours de sa retraite dont l'adjoint lui tape sur les nerfs, un vrai geek appelé Ours fan de Star Wars possédant la panoplie complète comme le sabre et un mystérieux livre le Codex que Julius veut retrouver. Et nous voilà partis pour quatre cent pages de rebondissements dont seuls J-.M. Erre a le secret.
On ne s'ennuie pas une seule seconde dans ce livre à la manière d'un policier où chacun est à la recherche de la vérité ! Situations loufoques, déjantées racontées avec humour où l'auteur intervient à son habitude pour notre plus grand plaisir. Ce roman est truffé de références au cinéma, à la chanson et la littérature.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2014/02/jm-erre-la-fin-du-monde-du-retard.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Un doux dingue paranoïaque et une jeune mariée privée d'émotions cherchent à prévenir la fin du monde en déjouant un complot ancestral présentement mené par un éditeur nommé Tirésias.
Le rythme est effréné, les aventures rocambolesques (on pense un peu à Jonas Jonasson), c'est truffé de références plus ou moins transparentes (en plus de celles qui m'ont échappées) et l'ensemble est très joyeux et totalement loufoque. On avance vite et on passe un bon moment.
Je suis moins enthousiaste pour le style trop "blague de potaches" et la conduite de l'intrigue qui est un peu bancale. Les personnages semblent se poser les bonnes questions mais toujours trop tard ce qui permet à l'auteur de retarder l'arrivée de nouvelles informations. En faisant le compte des éléments que l'auteur ne lâche jamais, on n'est pas étonnée par le coup de théâtre final qui se trouve un peu éventé. le dernière partie du roman m'a clairement paru comme la moins maîtrisée.
J. M. Erre est maintenant dans ma liste d'auteurs et je ne manquerai pas de lire un autre livre de lui ... dans quelque temps.
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toujours aussi amoureuse du style ERRE et des histoires ...
j'adore
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L'auteur que je ne côtoyais pour la première fois m'a entrainé dès le début,
j'ai suivi avec plaisir sa foulée régulière, le sourire aux lèvres, sans effort.
Julius et Alice les limiers conspirationnistes ne nous laissent jamais en panne sur le bord de la page et le commissaire Gaboriau aiguillonné par son adjoint afin que celui ci ne regrette pas de partir en retraite éclaire le récit d'une certaine normalité...
J'ai retrouvé dans cet ouvrage des petits plaisirs de mes lectures de F. Dard: la présence du commissaire ayant peut-être ravivé certains souvenirs...
Original, plein d'humour et tenant la distance ...
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Comme beaucoup d'entre vous, je lis parfois plusieurs livres pendant la même période. Là, je finis quasiment en même temps « Bérézina » de Sylvain Tesson et « La fin du monde à du retard » de J.M. Erre. Vous me direz ; c'est deux bouquins n'ont rien en commun et je vous répondrais : si, ils ont moi, leur lecteur. C'est deux livres je les ai apprécié pareillement, je ne connaissais pas J.M. Erre et j'ai acheté son roman « par hasard » dans une librairie tourangelle (La boite à livre ***). Je ne le regrette pas, je pense même que j'en lirais d'autres du même auteur. Ce roman raconte une course poursuite qui ... Non je ne vais pas en dire plus, l'histoire est pleine de rebondissements, de clins d'oeil, de jeux de mots, ça ressemble (un peu) à du Tom Sharpe pour le côté dynamique du texte et le loufoque des situations, mais c'est mieux car il n'y a pas le filtre de la traduction (sorry). Même si il y a du « non-sens » il y a une vraie direction. Sylvain Tesson, lui je le connais, chez lui il y a un sens et une direction (Là c'est la retraite de Russie 1812 - revisitée 2012 -, Moscou-Paris, Est- Ouest). Son écriture est reconnaissable, il a une personnalité, un STYLE, qu'il fasse dans l'Aphorisme (*), dans le Récit de voyage (**) ou dans la Nouvelle (***). Dans ce texte on voit bien qu'il préfère la Géographie à l'Histoire, la Géo c'est immuable et ça ne triche pas, l'Histoire c'est (souvent) l'horreur. Il voyage ainsi, en side-car avec ses potes et ... des bouquins, il y a donc plein de citations et de références littéraires, comme chez J.M. Erre (les références littéraires, pas les side-cars). Deux écrivains-passeurs, j'aime ça. Bon, je me rends compte que cette petite bafouille concerne deux livres et que dans Babélio : 1 critique= 1livre, tant pis je vais faire un copier-coller, n'en déplaise à A. Finkielkraut. Allez, salut.
P.S. : «Bérézina » acheté à la librairie orléanaise : Les Temps Modernes***.
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