Le mystère Sherlock

Dans une mise en scène digne des Dix Petits Nègres d’Agatha Christie, dix spécialistes de Sherlock Holmes sont retrouvés morts dans un hôtel coupé du monde.

Le magnifique inspecteur Lestrade mène l’enquête et je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer Rupert Graves en train d’effectuer toutes ces délicieuses déductions.

Drôle et plein d’humour, ce livre est idéal pour passer un excellent moment de détente à travers une enquête menée à partir des différents documents laissés par les victimes.

Les personnages sont des farfelus plus ou moins inoffensifs qui se tirent tous dans les pattes. Les théories qu’ils échafaudent sur Sherlock Holmes sont hilarantes.
Et le pire, c’est qu’ils y croient vraiment !

Le tout est servi par une écriture excellente, des jeux de mots à la pelle et un suspens qui , mine de rien, m’a tenu en haleine jusqu’au bout.

Je suis ravie de cette découverte estivale.
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Je vais la faire courte sur l'histoire : 10 spécialistes de Holmes dans un chalet isolé, et pan, un premier meurtre, puis un second, et c'est panique à bord des universitaires qui tantôt se la joue façon Sherlock niveau analyse, tantôt petite vengeance entre faux-amis, tantôt courage fuyons dans l'autre pièce. Vous ajouter à cela l'humour unique et rondement mener de Erre, et vous obtenez un petit cocktail savoureux avec une fin certes quelque peu entendue, mais ne boudez pas votre plaisir !

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Il y a assez de disparités dans ce roman autant par la démarche de l'auteur que par son contenu. Les points de vue sont multiples, présentés clairement, certes, mais ils donnent un aspect très brouillon au roman. Cela s'appuyant en plus sur tout un tas d'élucubrations fantaisistes toutes autant alambiquées les unes que les autres, j'ai trouvé le résultat plus que médiocre.

Le style d'écriture est pourtant assez rafraîchissant. L'auteur agrémente son roman de mots et de verbes pas toujours réalistes et de jeux de mots parfois simplistes qui nous donnent un peu l'impression que l'auteur prend les lecteurs pour des idiots. Mais cela vient peut être du fait qu'il charge énormément ses personnages qui au bout du compte sont dépourvus de réelles âmes. On ne s'y attache pas. Les différents points de vue et les appréciations de personnage intangibles manquant de profondeur psychologique rendent ce roman inabouti.

Le roman raconte avec humour et avec un brin de cruauté les rivalités entre universitaires racés en proie à un conflit d'intérêt. L'objectif est de poser leurs très estimés fessiers sur la chaire d'holmesologie de la Sorbonne. de quoi donner prétexte à tous le coups bas possibles et imaginables et ils ne s'en privent pas. Nous retrouvons une analyse très fine des rivalités entre universitaires et connaissant moi-même le milieu je ne peux qu'en apprécier la précision quasi-chirurgicale. Néanmoins, ici aussi l'auteur en fait trop, ce qui rend le roman redondant et assez asphyxiant.

Beaucoup de lecteurs trouvent ce roman hilarant. J'ai lu d'autres chroniques de blogueurs et beaucoup de lecteur sont sensibles à l'humour et à la légèreté de traitement de l'enquête policière. Sauf que ce n'en est pas une. L'inspecteur en question ne fait que lire des rapports trouvés dans les chambres des morts et n'a pas de réelles déductions productives. Cela accompagné de personnages secondaires aussi vifs d'esprit que des protozoaires et pourtant aussi véloces. Il y a pourtant bien de l'humour et de l'autodérision. Ils font du bien au genre mais je n'ai pas trouvé ce roman hilarant malgré le détournement des codes de l'enquête policière. Je reconnais volontiers que le roman est déjanté mais je ne l'ai pas trouvé foncièrement amusant. Seule une vague impression de pitié m'est restée car il n'y a pas de réelle enquête, juste une succession de faits décrits par plusieurs personnes et une absence quasi-totale de construction littéraire.

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De grands professeurs spécialistes de Sherlock Holmes mais tous «cinglés», se retrouvent à Meiringen en Suisse à l'hôtel Baker Street. le professeur Bobo, doyen de cette assemblée désignera à l'issue du séjour le titulaire de la toute nouvelle chaire d'holmésologie à la Sorbonne. Chaque personnage est traité sur le mode de la caricature avec une accumulation de qualificatifs tous plus désopilants les uns que les autres. le situations sont des plus cocasses plaçant les personnages dans des postures du plus grand ridicule sans qu'il se départissent le moins du monde de leur sérieux. Dans ce huis-clos à la manière des Dix petits nègres, une avalanche bloquera toutes les issues, le suspens est parfaitement maîtrisé et de nombreuses surprises sont au rendez-vous. L'auteur fait preuve d'une parfaite maîtrise du personnage de Sherlock Holmes qui est finalement le seul mystère de ce récit.
Je recommande la lecture de ce roman à tous ceux qui sont sensibles à l'humour décalé et décapant: fous rires garantis.

Ce polar délirant et talentueux, à l'instar des grands Agatha Christie, Conan Doyle, San Antonio -et j'en passe- est un véritable délice :

Tout commence par un rendez-vous dans un hôtel perdu sous la neige: celui auquel se rendent des spécialistes de Sherlock Holmes pour un grand congrès d'holmésologie présidé par le vieux professeur Bobo. le but des convives: s'attirer les grâces du vieillard appelé à désigner le titulaire de la première chaire holmésologienne de la Sorbonne. Pour remporter le trophée, chacun des invités devra rivaliser d'esprit et d'intelligence pour exposer ses propres théories quant au mystère ultime : l'existence réelle de Sherlock Holmes. Cependant, dès l'arrivée à l'hôtel, le vent tourne et les premiers cadavres font leur apparition. Très vite, au coeur de ce huis clos sanglant, une priorité se fait jour qui évince l'objectif initial: sauver sa peau et trouver le meurtrier qui décime tous les candidats les uns après les autres.


Ce roman est une merveille et sa place de finaliste pour le prix Orange 2012 était largement méritée: Non seulement son auteur est doté d'un excellent style mais en plus il excelle dans l'art de peindre ses personnages tous aussi pittoresques les uns que les autres, sans oublier son humour indéfectible et son art de mener une intrigue. Personnellement, je ne suis pas avide de romans policiers d'habitude mais j'ai dévoré celui là d'une bouchée, et je m'en suis délecté. Dans la foulée je me suis lancé dans le reste de son oeuvre qui m'a procuré le même grand plaisir .

Pour moi le mystère Sherlock est un livre excellent !
On se trouve dans un huit clos vraiment très très drôle, avec un humour noir, qui alterne les points de vues des personnages tout au long de l'histoire. J'ai rarement ris autant en lisant un livre. Les actions se déroulent de façon complétement loufoques et abracadabrantes, ça ne s'arrête jamais !
J.M Erre prend un malin plaisir à se moquer des fans de Sherlock Holmes, même si j'en suis une ça m'a vraiment fais rire !
Ce roman est un coup de coeur ! Je le conseille vivement !

Un petit roman fort agréable à lire. Les personnages sont détestables et on les aime pour ça ! Ce huit clos sous la neige est assez rafraichissant. C'est très drôle.
Toutefois je vais faire ma rabat joie. Dans l'écriture, à force de faire trop de jeux de mot, de jouer sur les métaphores humoristiques, par moment ça alourdi un peu la lecture. Mais comme c'est un roman assez court ça passe malgré tout.

Alors, l'histoire se passe dans l'hôtel Baker Street en Suisse proche des chutes de Reichenbach où Moriarty et Holmes sont supposés avoir trouvé la mort. Contexte idéal pour l'organisation d'un colloque sur Sherlock Holmes auquel une dizaines d'universitaires spécialisés dans l'holmésologie (science qui étudie les écrits sur Sherlock Holmes) participent ! Cependant, cet hôtel a été victime d'une tempête de neige, puis d'une avalanche. de ce fait, quatre jours plus tard, Luigi Rigatelli (propriétaire de l'hôtel qui était partis juste avant la tempête) accompagné du lieutenant Poséidon viennent « secourir » les universitaires restés bloqués à l'intérieur.

Arrivés à l'hôtel, il n'y a aucun bruit, les universitaires ont disparus. Mais une personne apparait : le commissaire Lestrade (et non pas l'inspecteur des livres de Conan Doyle!!! ;) ) correspondant à la description exacte que Sherlock Holmes fait de Watson ! Celui-ci affirme qu'Oscar Lecoq, un des universitaires l'avait appelé pour qu'il vienne le chercher. L'enquête peut commencer !

Mais avant une bonne enquête, rien de tel qu'un bon repas. Alors qu'ils s'apprêtaient dans la chambre froide pour chercher la charcuterie, là, une tombe gisait devant leurs yeux : les corps des universitaires !

Heureusement pour eux, il y avait une journaliste parmi ces universitaires : Audrey Marmouzin qui enquêtait sur l'Holmesologie infiltrée comme étant « la femme à tout faire ». Elle avait donc gardé des traces écrites de ce séjour, expliquant ce qu'il se passait entre ces murs. La lecture de l'enquête peut alors commencer : les écrits d'Audrey, et ceux d'autres universitaires nous plongent alors dans cette intrigue.

Ce livre nous présente les professeurs présents à merveille : Professeur Gluck, Professeur Perchois, Professeur von Gruber, Professeur McGonagham, Professeur Manolete,Professeur Rodriguez, Oscar Lecoq, Professeur Durieux et le Professeur Bobo (l'organisateur de ce colloque, qui devrait choisir son successeur parmi ces universitaires).

Cependant, au fur et à mesure, des personnes meurent, accidents ? Crimes ? Au départ, tout le monde pensent « accident » puis lorsque les morts deviennent de plus en plus nombreux et de moins en moins explicables, la thèse d'un meurtrier devient plus que plausible ! Mais celui-ci est-il parmi ces universitaires ou est-ce quelqu'un de l'extérieur ? Et existe-t-il vraiment ?

Les personnages sont tous remplis d'humour, sans exception, de même que la narration de ce livre. Bref, on ne s'ennuie jamais, même dans ce contexte où des personnes meurent les unes après les autres il y a toujours une personne dont la phrase fait rire le lecteur ! Leurs théories sur la vie de Sherlock Holmes font rires, les « pics » que se lancent les rivaux aussi, certaines scènes du livres (surtout celle durant laquelle le Professeur Perchois, Dolores et Eva sont dans la chambre du profeseur Bobo !)…

Ils sont vraiment originaux, chacun à leur façon. le style d'écriture, rempli d'humour, sous formes de lettres ou de « journal intime » est vraiment intéressant.

Ce livre rend donc hommage à Sherlock Holmes lui-même mais aussi à Agatha Christie puisque l'on compare ce qui se déroule durant ce colloque à cette histoire dans laquelle dix personnes sont tuées chacune leur tour !

Il va très vite à lire, ça fait une jolie petite pose qui nous attache un p'tit sourire ! En plus, la fin est un réel rebondissement après laquelle on peut encore se poser des questions… Un livre hilarant, rempli d'humour!!!

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Encore un livre sur/avec Sherlock !

Mais que peut-on encore écrire sur Sherlock ? Et bien à ma grande surprise , visiblement beaucoup de choses .... Je n'imaginais pas que ce personnage pouvait susciter tant de livres !

Je ne suis pas encore gagnée par la fièvre holmésienne mais qui sait...

Bien, alors ,que raconte celui-ci ? Des Holmésiens fanatiques et disjonctés sont réunis dans l'hôtel Baker Street à Meirigen pour débattre et dévellopper leur théorie sur Sherlock afin de décrocher la première chaire d'université dédiée au célèbre enquêteur . Malheureusement une avalanche les bloque dans cet hotel où les meurtres vont se succéder ..... jusqu'à l'arrivée des secours .

L'énigme en elle-même n'est pas archi -originale, mais ce roman est un vrai petit moment de détente , très drôle , je lui trouve un côté "Tontons flingueurs" dans l'utilisation de la langue , les personnages sont haut en couleurs et excessifs à souhait ... A lire , histoire de sourire ,voir de rire devant Dolores et Eva ....
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