Le discours

Nous voilà embarqués dans la tête du narrateur pendant un repas de famille, et c'est pas triste parce qu'il s'en passe des choses dans sa tête ! Une sorte de long monologue intérieur à propos de son ex (on comprend vite pourquoi elle l'a quitté, il est vraiment bizarre ce gars !), de sa famille, du discours qu'il doit faire au mariage de sa soeur. Un livre pas inoubliable mais distrayant.

J'ai commencé ma découverte de l'auteur par Broadway qui ne m'avait convaincue qu'à moitié. J'ai alors décidé de poursuivre avec le discours dont j'ai eu de bons échos.

Nous sommes dans la même veine. de l'humour, des situations plus ou moins cocasses que le narrateur tente de désamorcer à coups de blagues et de second degré, ce qui donne pour effet sur le lecteur de le divertir et de le faire sourire de temps à autre. du moins, ce fut le cas pour moi.

Une lecture légère, par moment drôle, distrayante qui présente avec humour les déconvenues familiales et amoureuses vécues, plus ou moins, par tous. le fait de pouvoir se reconnaître à travers certains scénarios vécus par le protagoniste renforce le lien entre celui-ci et le lecteur. Son scepticisme teinté d'espoir crée une atmosphère presque agréable.

Le personnage principal ne brille ni par son ambition ni par son charisme et ça le rend touchant. Ni héros ni anti-héros ( enfin presque…), il est monsieur tout le monde et fait ce qu'il peut avec ce qu'il a. Et ce qu'il n'a pas.

Un bon moment de lecture autour d'une histoire à qui on pourrait peut-être reprocher un peu son manque de fond mais qui, en somme, reste agréable.
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Encore une critique mais si je n'écris pas j'oublie
Un livre agréable et léger ( ou presque)
Adrien la quarantaine dîne avec sa mère et sa soeur qui lui demande de faire un discours lors de son mariage mais Adrien est amoureux de Sonia qui fait un break dans leur relation et Adrien n'attend qu'une chose que Sonia réponde à son texto et imagine tous un tas de scénarios afin d'échapper à ce discours ,
On a tous vécus je pense une situation de ce genre pendant laquelle on échafaude des hypothèses les plus rocambolesques
Un bon moment de lecture

Roman que j'ai trouvé fort amusant. Tout se passe pendant un souper de famille, celle d'Adrien. le ton est celui du discours intérieur qui frôle le délire parfois mais un délire contrôlé. C'est sa façon de mettre en relief les jeux sociaux, les attitudes convenues, les superstitions, les manies de ses proches et ses propres jeux. On sourit souvent, on s'y reconnaît. Adrien, au terme de cette soirée, retrouvera-t-il Sonia qui l'a mis sur pause ? Qu'adviendra-t-il de ce courriel envoyé à 17h26 et de la réponse qu'il attend fiévreusement ? L'écriture est directe et nous suivons facilement et avec intérêt toutes ses dérives vers l'un ou l'autre des autres personnages, vers son passé qui s'immisce dans le présent. Voilà une belle orchestration de thèmes. J'ai aimé.

Parenthèse zygomatée dans mes lectures "sérieuses", avec la petite pointe acide de critique, en vrac, de la bourgeoisie, de l'amour moderne, de la famille, du discours victimaire, de l'indifférence, de l'intolérance, des cérémonies de mariage, et du gratin dauphinois.
J'ai beaucoup ri, j'ai vite lu mais aussi, j'avoue, vite oublié.

J'ai lu ce livre après avoir vu son adaptation cinématographique par Vincent Tirard
J'ai donc lu le livre avec les lunettes du film
L'histoire est amusante ainsi que le procédé narratif : le discours interne du narrateur au cours d'un repas de famille ponctué d'aller et retour dans le temps, tournant autour du discours qu'il doit prononcer au mariage de sa soeur et de ses angoisses quant à son propre couple.
Le film est peut-être meilleur que le livre, il lui est très fidèle, ce que permet la longueur de l'ouvrage.. L'adaptation est excellente et le film est porté par d'excellents acteurs.
En plus, une amorce de happy end, absente dans le livre. Eh oui, j'aime les happy end.
Le livre comme le film sont très drôles avec des passages plus amers.
Ah la satire des mariages

Ludo profite d'un repas dans la famille de Sophie pour demander à Adrien de prononcer un discours le jour de leur mariage.
« Rien de très élaboré, hein, quelques mots, ça la toucherait beaucoup. »
Comme si Adrien n'avait que ça à penser, cela fait 38 jours que Sonia l'a quitté pour faire une pause. Il vient de lui envoyer un texto, alors qu'il s'était promis, juré de ne pas reprendre contact avec elle.
Sonia va-t-elle répondre ?
Il y a de la tristesse dans ce livre même si, en matière de discours, Adrien nous fait profiter de quelques tentatives hilarantes.

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Bienvenue dans un décor déprimant : un quarantenaire angoissé et sans relief se débat intérieurement avec sa rupture toute fraîche au cours d'un déjeuner de famille ennuyeux. Tout est vécu de l'intérieur de la boîte crânienne du narrateur, autour de l'obsession d'un texto qu'il veut envoyer à son amour déchu.
Le fameux humour caustique second degré de Fabcaro n'a commencé à me faire de l'effet qu'à partir de la 100e page. Dans le roman tout est introspectif et il n'y a pas d'actions. Côté déprime, une légère évolution se dessine à la toute fin. Ce roman se lit vite et facilement, cependant je vais l'oublier rapidement également, même si j'ai passé un bon moment en sa compagnie.
Je suis curieuse de retrouver les pages du roman à travers le film adapté qui passe sur les écrans en ce moment.

Ce court roman m'a fait passé un bon moment : j'ai beaucoup rigolé.
Entre non-dits, huit-clos et rétrospective le lecteur est transporté dans les pensées d'Adrien.
Une lecture idéale pour vous remonter le moral.
A compléter avec le film pour une immersion totale.

Une lecture légère, ponctuée d'éclats de rire, un monologue dynamique où la répétition rythme le récit, un regard caustique sur les relations amoureuses, la rupture, le mécanisme des familles:j'ai passé un très agréable moment avec " le discours" de Fabrice Caro. Je pense que "le porte serviettes" et " l'arbre à voeux" vont me rester en mémoire quelques temps 😂.