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3,63

sur 133 notes
Un roman fantastique en partie historique, sur fond de thriller avec une amourette (voire deux) en prime, non dénué d'humour.
Nous allons effectivement faire des sauts dans le temps en 1910 puis un siècle plus tard, dans un Paris des artistes, dans les ateliers de peintres et au musée d'Orsay.

J'ai beaucoup apprécié la première partie historique qui nous projette en 1910. L'auteure a su retranscrire l'atmosphère de l'époque par des descriptions simples mais efficaces et a adapté la langue. le personnage de Marie est touchant et j'avais hâte ensuite de savoir le pourquoi-du-comment de ce qui lui arrive.
La suite du roman m'a moins convaincue. J'en apprécie l'intrigue mais plusieurs incohérences m'ont gênées.
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J'ai trouvé les personnages un peu lourds avec leurs joutes de jeux de mots et plaisanteries. le côté amourette comporte trop de mièvrerie à mon goût et tout est trop téléphoné.

Au final un roman original avec une intrigue qui se développe à deux époques différentes mais un mélange des genres qui n'a pas permis de travailler les détails et me laissent un petit goût d'inachevé, malgré une langue soignée.
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Malika Ferdjoukh ne m'est pas inconnue. L'année dernière j'ai lu deux de ses romans jeunesse : La bobine d'Alfred, et le Club de la pluie dans le train de la peur et, à cette époque j'avais visionné une des vidéos publiées sur Babelio. J'avais bien aimé l'autrice, sa façon simple de s'exprimer, son amour de la littérature jeunesse, alors qu'elle participait à une rencontre d'auteurs jeunesse à l'IUFM de Besançon.

Je remercie Masse Critique de Babelio et les éditions Bayard de m'avoir adressé Portrait au Couteau, pour en faire la critique.

Marie, jeune ballerine de seize ans à l'Opéra, est également modèle du peintre Odilon Voret. Ces séances de pose lui permettent de payer ses leçons de danse et de subsister tant bien que mal : nous sommes en 1910, dans le Paris de la Belle-Epoque. Marie redoute ces séances de deux heures, pendant lesquelles elle doit rester immobile, face à un Odilon Voret aux allures effrayantes. Alors que débute le roman, Marie se rend chez le peintre, et sans qu'elle le sache, il s'agit de sa toute dernière séance. Au moment de quitter l'immeuble, Marie est attaquée par un inconnu. Poignardée à cinq reprises, la petite ballerine s'effondre.
Un peu plus d'un siècle plus tard…. Antonin et d'Elisabeth, étudiants en art observent attentivement Flavie, modèle qui pose pour leur classe de dessin. Flavie porte cinq cicatrices étranges au niveau du coeur… Au musée d'Orsay, Antonin retrouve par hasard Flavie quelques jours plus tard alors que le modèle examine une toile d'Odilon Voret intitulée le coeur déchiré : « Un corps de femme jeté au sol, une lame blanche enfoncée dans le coeur ». Une toile exécutée au couteau, « à la fois avec rugosité et délicatesse, âpreté et beauté ». Une jeune femme poignardée.
La vérité, c'est Antonin, son frère Jasper, Elisabeth et Flavie qui vont se charger de la découvrir. le musée d'Orsay, les archives de la police, la Bilipo, la bibliothèque des archives policières leur fourniront des renseignements précieux. Mais il ne s'agit pas d'une enquête ordinaire : un médium partagera des éléments troublants avec Elisabeth tandis qu' Antonin se croit victime d'hallucinations lorsqu'il se trouve, bien malgré lui, forcé à prendre un pinceau et à modifier un tableau qui prend alors des allures de preuve à charge.
De quelle arme parle-t-on ? Impossible que Marie guide l'enquête !
De nouveau, nous avançons dans l'avenir. Au terme du roman, Antonin, Elisabeth, Jasper et Flavie dévoilent le nom d'un meurtrier du temps jadis, et rendent ainsi hommage à une petite ballerine désormais en paix qui virevoltera à jamais dans leur mémoire.

L'histoire de Marie m'a beaucoup touchée, et j'ai été sensible aux dimensions fantastiques de l'enquête. J'ai aimé retrouver l'écriture de Malika Ferdjoukh, ses références littéraires et cinématographiques et la place centrale accordée à l'art, peinture et danse.
Un beau roman jeunesse, qui plaira certainement à tous.




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Le nouveau roman de Malika Ferdjoukh propose une enquête sur un meurtre à mener au travers d'un tableau vieux de plus d'un siècle. Une entrée en matière originale pour un roman avec certains passages sombres et d'autres plus humoristiques.
Nous intégrons le milieu artistique à Paris : l'atelier d'un peintre et son assistant en 1910, la jeune danseuse qui pose pour lui, puis deux élèves dans un atelier au XIXe siècle et leur modèle.
Les descriptions du travail et des outils ou matériel de ces artistes sont très intéressantes. J'ai également apprécié les évocations du tableau, le ressenti que l'on peut avoir en l'observant. Cela donne envie de retourner au musée afin de voir les oeuvres « en vrai » et non plus de simples photographies qui ne rendent pas la texture de l'oeuvre et ne transmettent qu'approximativement les couleurs. La différence est bien indiquée dans le roman.
Les éléments de l'intrigue sont assez évidents et je me suis assez vite douté de l'identité du meurtrier. Aucune surprise de ce côté.
Par contre si j'avais supposé de possibles passages d'une époque à l'autre, je ne pensais pas « tomber » dans le fantastique à ce point et cela m'a quelque peu déstabilisée. J'aime l'idée de cette communication par le biais d'un objet mais j'aurais aimé des explications sur ces points. En fin de compte on ne sait pas pourquoi ces jeunes gens ont été « choisis » et comment tout cela est possible. La résolution manque de crédibilité ou d'éclaircissement. J'ai parfois eu le sentiment que l'auteure fournissait de nombreux détails pour nous « perdre » mais n'en donnait plus au moment du dénouement.
L'ensemble est toutefois agréable à lire, dans une langue adaptée à chaque époque.

Je remercie les éditions Bayard pour leur confiance lors de l'envoi de ce Service Presse à partager avec mes élèves. Une surprise appréciée par les plus grands !
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Malika Ferdjoukh est une écrivaine française, auteure de nombreux romans jeunesse : j'ai été particulièrement impatiente de découvrir sa plume, que je ne connaissais pas.

Portrait au couteau est une histoire très intéressante, qui mélange les genres. On a tout d'abord un peu d'historique, puisque le récit débute au XXème siècle, en 1910 très précisément, aux côtés d'une jeune fille, Marie Legay, danseuse à l'Opéra de Paris, modèle photo sur son temps libre, et d'un vieil artiste peintre, prénommé Odilon Voret. Marie est particulièrement réfractaire à ces séances de pose, puisque le peintre, qu'elle surnomme « l'Ogre », l'effraie énormément. Mais elle a besoin des sept francs hebdomadaire qu'il lui remet pour s'acheter des équipements de danse. Après sa séance de la semaine, alors qu'elle s'apprête à quitter l'immeuble de cet homme qui l'effraie tant, une personne l'attend dans l'escalier et l'assassine froidement.

Nous quittons brutalement Marie Legay pour atterrir des années plus tard, au XXIème siècle, aux côtés d'Antonin et d'Elisabeth, étudiants aux Beaux-Arts et de Flavie, une jeune modèle photo, qui comporte une singularité : des cicatrices au niveau du coeur. Intrigués, Antonin se rende au musée d'Orsay et tombe nez à nez avec le tableau d'Odilon Voret, Coeur déchiré, qui représente la mort de la jeune Marie Legay. Après une courte enquête, il s'avère que Flavie est l'héritière d'Odilon Voret. Ensemble, les enfants vont tenter de percer le mystère qui entoure la mort de Marie, un siècle plus tôt.

Après le contexte historique du début, le lecteur est embarqué dans une enquête policière trépidante, où se mêle des scènes fantastiques, qui dépassent l'entendement. L'atmosphère est angoissante, le spectre de fantômes décédés cent ans auparavant plane constamment au-dessus de nos esprits. Un triangle amoureux émerge également entre nos trois jeunes protagonistes, ce qui ajoute une intrigue romanesque légère, à la trame principale déjà bien chargée.

J'ai aimé la première partie, alors que j'ai moins accroché à la seconde. le contexte historique me plaisait beaucoup, la découverte de cultures et de traditions différentes m'enjouaient particulièrement. La seconde partie est moins enrichissante, mais elle n'en reste pas moins agréable à découvrir. le tout donne un bel aperçu artistique aux jeunes lecteurs, qui pourraient se découvrir des vocations de peintre ou tout simplement leur donner envie d'approfondir leurs connaissances dans le domaine de l'histoire de l'art.

Petit hic pour le dénouement, avec le dévoilement du nom du tueur, qui était plus que prévisible. Je sais que ce récit est destiné aux jeunes, mais il n'empêche qu'une issue plus recherchée et plus surprenante aurait été de meilleur aloi.

Un récit jeunesse intéressant et haletant, qui mélange habilement les genres : historique, policier, fantastique, romance. J'ai beaucoup aimé l'histoire, qui pourrait susciter des vocations artistiques chez le jeune public. En revanche, j'ai trouvé le dénouement peu recherché et bien trop prévisible.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Meurtre centenaire.

Belle époque. Marie Legay, jeune danseuse à l'Opéra de Paris, pose tous les jeudis soir pour le peintre Odilon Voret. Ce dernier met Marie mal à l'aise.
De nos jours. Antonin et Elizabeth, étudiants en arts, sont intrigués par la jeune fille qui pose. D'étranges marques, comme des coups de couteau, sont visibles sur sa poitrine.

Sympathique roman jeunesse. le synopsis de ce roman a attiré mon attention. J'aime les policiers et le fantastique, donc il avait tout pour me plaire. Nous sommes face à un mystère qui transcende le temps. Qui a tué Marie Legay ? Pourquoi ces traces sur la poitrine de Flavie (la modèle) ?

Le roman se découpe en deux phases. La première suit Marie Legay jusqu'à son dramatique décès, la seconde suit nos trois héros pour découvrir qui l'a tuée. J'ai bien aimé les différents personnages. L'autrice nous les rend attachants avec leurs qualités et leurs défauts. Roman jeunesse oblige, l'autrice s'attache à beaucoup montrer leurs relations. L'enquête pourrait déboucher sur quelque chose de positif pour nos différents héros.

En ce qui concerne l'enquête, je l'ai trouvée relativement simple. J'ai deviné rapidement qui était le coupable. Malgré tout la suivre était très agréable. J'ai beaucoup aimé la partie fantastique de l'intrigue, ainsi que les touches d'humour que distille l'autrice.

En bref, un très sympathique roman jeunesse qui m'a fait passer un bon moment.
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Bien qu'ayant quitté les rives de l'adolescence depuis fort longtemps, je ne dédaigne pas lire de temps en temps de la littérature qui lui est destinée; bizarrement, bien que je ne sois pas le public visé, j'apprécie en général toujours cette incursion dans un monde qui n'est plus censé être le mien.
Alors quand Babelio m'a proposé dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée de recevoir "Portrait au couteau", je n'ai pas hésité d'autant que je ne connaissais pas du tout l'auteure, Malika Ferdjoukh, dont c'est quand même le 49ème ouvrage.
Nous sommes d'abord en 1910, un petit rat de l'Opéra, Marie Legay, 16 ans, pose pour un peintre peu sympathique, Odilon Voret, afin de gagner quelques sous. Un jour, en sortant de chez lui, elle est sauvagement assassinée et le meurtrier n'est pas retrouvé.
Plus de cent ans plus tard, Antonin et Elizabeth, 19 ans, étudiants en art, ont face à eux un modèle, Flavie, qui a sous le sein, 5 marques de blessure au couteau formant comme un envol d'oiseau. Les trois adolescents vont remonter le temps à la recherche de l'assassin, grâce à un tableau se trouvant à Orsay, "Le coeur déchiré", peint en 1910 par Odilon Voret et qui représente une jeune fille assassinée présentant les mêmes marques que Flavie.
J'ai passé un très agréable moment de lecture qui mêle à la fois suspens agrémenté d'une touche de fantastique. le style est vif, percutant et plein d'humour; l'écriture est agréable, fluide et le rythme est enlevé.
L'auteure parsème son roman de références à la peinture, la littérature, le cinéma. Comme Antonin, j'ai été fascinée et subjuguée par "La petite danseuse de 14 ans" de Degas que j'avais vue à l'occasion de l'exposition "Degas à l'Opéra" à Orsay en 2019. J'ai aimé me retrouver, grâce à ce roman, dans ce magnifique musée.
Ce livre est truffé d'une multitude d'informations qui peuvent passionner le lectorat visé : qu'est-ce le syndrome De Stendhal? Qu'est-ce que le syndrome de Paris?.....
Bref une très agréable découverte dont je remercie Babelio et les éditions Bayard.
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De même que quand il fait chaud les boissons citronnées ont une saveur de libre légèreté certains livres apportent une fraicheur en été. C'est le cas de Portrait au couteauMalika Ferdjoukh nous donne gentiment une histoire où ce qui fait art (si on fait la liaison) ne fait pas tare. le contenu de l'histoire donne plus que ce que promet la qualité de la couverture, qui peut être outrance au talent pictural, et qui incline certains à penser que ce livre est destiné à un public adolescent. Choix contestable de déterminer un public précis à chaque livre, et de présenter une couverture pour cibler.
Une lecture au goût de bonbon acidulé s'associe à la distraction mais peut aussi induire qu'il y a plus à y trouver que des paroles emmiellées.

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Portrait au couteau est le tableau d'un crime et de son enquête teintée de nuances fantastiques et surnaturelles, avec pour toile de fond, un voyage dans le temps.
Une oeuvre ne m'a pas réellement séduite, le ton n'étant pas assez sombre à mon goût, ni même prononcé. L'auteur est resté en surface, sans approfondir son sujet, telle une ébauche d'esquisse non aboutie. Avec une lecture attentive, tous les indices sont présents et conduisent naturellement le lecteur vers le coupable, comme un tableau qui donne à voir tous les détails.
Malika Ferdjoukh glisse çà et là des références culturelles, à la fois littéraire et artistiques mais elles manquent, à mon sens, de profondeur. J'ai eu l'impression qu'elles étaient présentes pour mettre en avant une connaissance des classiques ou encore de l'époque contemporaine, comme pour gagner une légitimité ou séduire un public.

Portrait au couteau est un roman jeunesse qui plaira sûrement à son public, pour ma part je n'y ai pas trouvé satisfaction.
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Une enquête qui valse sur deux siècles. Art et spiritisme. Une superbe balade dans un Paris 19e. le secret d'une toile, un cri ! J'ai tout simplement beaucoup aimé. Un roman que l'on aimerait voir porter à l'écran. Tout y est réuni ! Merci à l'auteure de m'avoir fait découvrir l'existence de la Bibliothèque des littératures policières (BiLiPo) de Paris, unique établissement en France (et en Europe) entièrement dédié aux littératures policières et d'espionnage. Lieu que je promets d'aller découvrir dès que possible.
Un très bon roman.
Astrid Shriqui Garain

opération Masse critique Babelio/ Editions Bayard.
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Quel plaisir, quelle aventure, quel roman ! Il y a longtemps que je m'étais autant régalé en lisant un livre jeunesse aussi bien écrit. Pas de fioritures, pas de verbiage inutile, juste les bons mots au bon endroit, pour une intrigue policière aussi étonnante (fantastique) que bien documentée.
Je ne connaissais pas Malika Ferdjoukh, je viens de lire sa bio express sur Babelio, et la liste impressionnante de prix qu'elle a reçus dans sa carrière, confirme que cette dame avait tout le talent pour plaire à un lecteur attentif comme je le suis, à la belle écriture.

Revenons rapidement sur le sujet de ce livre plein de suspense, qui peut (doit) être lu par tous les publics.
1910 : Marie, une jeune danseuse se presse de rejoindre un immeuble cossu de Paris pour y poser comme modèle face à un peintre au caractère aussi ombrageux qu'éruptif. Oh, elle n'y prend pas un grand plaisir, mais rester deux heures sans bouger dans un atelier à peine chauffé pour sept francs, c'est quand même de l'argent aisément gagné pour payer ses cours de danse...
De nos jours : Flavie pose également en cours d'anatomie à l'Atelier Kolodine, devant un groupe d'artistes en herbe. Parmi eux, Elisabeth et Antonin s'interrogent sur les curieuses cicatrices au niveau du coeur du modèle. le cours à peine terminé, le jeune homme s'éclipse rapidement au grand dam de Bab... On le retrouve au Musée d'Orsay, quelques jours plus tard, près d'une autre jeune fille, face à un tableau saisissant...

J'apprécie, mais pas uniquement, la littérature jeunesse pour plusieurs raisons.
Cela me permet d'être en phase - d'une certaine manière - avec des lecteurs dont je pourrais être le grand-père ; l'écriture qu'on leur propose est très accessible, reposante, sans tomber dans le bêtifiant ; les intrigues, dans le cas des romans policiers, sont souvent aussi élaborées dans que la littérature dite adulte, le côté sombre voire déprimant en est absent et c'est agréable, surtout quand c'est bien écrit, comme dans ce roman de Malika Ferdjoukh. Quand je parle d'une écriture accessible, ici, elle est fluide, légère et recherchée à la fois. le suspense, mâtiné de fantastique est bien mené. le sujet m'a touché au coeur, moi qui ai, il y a fort fort longtemps étudié le dessin entre autres, en cours d'anatomie ; j'ai d'ailleurs retrouvé nombre de détails pratiques de la vie d'étudiants en arts graphiques, et je confirme la recherche documentaire de l'auteure (autrice, quelle est la bonne formule ?).
Je pourrais écrire longtemps sur cette belle nouveauté de 2022 qu'est « Portrait au couteau » mais je vous laisse le plaisir de la découvrir par vous-même.
Enfin je remercie Nathan L. de Babelio et les Éditions Bayard pour le joli cadeau qu'ils m'ont fait avec ce roman plein de surprises.

*Peut-être que ce beau récit aurait mérité une couverture encore plus belle ?...
(M) 01/2022.
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