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3,63

sur 133 notes
« Portrait au couteau » est un livre qui a été écrit en 2022 par Malika FERDJOUKH. Son premier livre roman « Embrouille à minuit » a été écrit en 1989. Ses romans « Sombre citrouille » et « Quatre soeurs » sont ses plus gros succès. Elle a reçu différents prix, notamment le prix «Sorcière »  en 2000 pour son livre « Sombre citrouille »,  qui figure d'ailleurs dans le « honour list » 2002 dans la catégorie «Ouvrages jeunesse internationaux ». Sa série de livres «Quatre soeurs » a même été adaptée en bande dessinée.
Dans l'histoire de « Portrait au couteau », il y a un enchevêtrement de temporalité car il y a Odilon VORET qui est un célèbre peintre dessinant Marie LEGAY, une jeune danseuse. Cette jeune fille va être malmenée par le peintre, ce moment se passe en hiver 1910, principalement dans le studio du peintre. Mais la suite de l'histoire va se passer au 21e siècle avec Antonin et Élisabeth, qui sont deux étudiants en art. Pendant leur cours, ils doivent dessiner une jeune fille nue qui se nomme Flavie et on va découvrir qu'il y a un rapport avec cette fameuse Marie LEGAY…
Dans ce roman, on trouve des enquêtes, du suspense et un petit peu d'effroi. 
Cette histoire m'a plu car elle parle d'une situation actuelle c'est-à-dire : la femme qui n'est pas respectée, qui est malmenée par un homme. Malheureusement cela existe encore de nos jours.
Mais je trouve que ce livre a aussi des mauvais côtés car il y a des moments où on se demande quel est le lien entre le passage et le reste de l'histoire et c'est aussi parfois difficile à comprendre mais à part cela, cette histoire est vraiment bien.
Ce livre me paraît mouvementé, étrange, captivant, on ressent parfois un petit peu d'effroi, l'intrigue procure des émotions …
Le fait qu'elle fasse aussi passer un message (dénonciation du féminicide) me semble aussi très important.
Je recommande cette oeuvre à tous ceux qui aiment les enquêtes, le suspense, la surprise et veulent avoir un petit peu peur.
Zélie
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Malika Ferdjoukh a un talent incontestable pour raconter des histoires qui sont à la fois dans le quotidien et souvent avec une petite touche de fantastique au moment où on ne s'y attend pas.
La lecture est agréable, les phrases sont belles , avec un vocabulaire riche, sans être compliqué. C'est un plaisir pour les lecteurs, tant au niveau de la forme que du contenu.
Je n'aime pas particulièrement la littérature fantastique, et j'ai souvent tendance à trouver que les conclusions sont souvent tirées par les cheveux dans ce genre de littérature , si l'auteur ne maîtrise pas le genre.
Là , comme ça ne prenait qu'une partie du récit, c'était tout à fait maîtrisé.
En revanche, les relations entre les personnages m'ont vraiment surprise et même un peu déroutée.
Mais c'est exactement ce que je disais de l'auteur au début de ma critique, elle a le chic pour nous amener là où on ne s'y attend pas.
Une très grande autrice jeunesse.
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Dans les années 1910, une jeune fille, Marie Legay, pose pour un peintre : Odilon Voret. Mais à la fin d'une séance, Marie se fait violemment assassinée. Des années plus tard, Antonin et Élisabeth dessinent Flavie, une inconnue qui pose pour eux. Ils la regardent stupéfaits : elle porte cinq cicatrices en formes d'oiseaux sur son ventre ! Quelques jours après, ils découvrent une toile avec une jeune fille morte qui porte les mêmes cicatrices que Flavie. Tout cela a-t-il un lien ? J'ai bien aimé ce roman, car il y avait du suspens, de l'action et du mystère. Petit bémol : Certains passages sont peu crédibles. Mais j'ai adoré le roman. (Charia, 5ème)


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Un petit peu déçue de ma lecture :/ Je déambulais dans les allées de la librairie à la recherche d'une lecture courte mais avec une bonne intrigue. C'est alors que je suis tombée sur ce livre promettant une enquête fantastique dangereuse et pleine de rebondissements, se déroulant à deux époques différentes. le résumé m'a tout de suite conquise !

Je vais commencer par les points négatifs, et malheureusement il y en a pas mal. Tout d'abord, c'est un ressenti personnel mais je n'ai pas accroché avec la plume de l'auteur. J'ai parfois eu du mal à comprendre le sens de certaines de ses phrases et j'étais perplexe face aux choix de certains mots.

Ensuite, au niveau de l'enquête, je n'ai pas retrouvé le danger promis par le résumé. Les protagonistes mènent l'enquête dans jamais être en danger, à part peut être une fois vers la fin, mais c'est très bref. de plus, j'ai presque immédiatement identifié le coupable. Mais cela ne m'aurais pas posé de problème si le mobile était surprenant. Mais l'auteur ne nous donne aucun mobile pour le crime... cela est très décevant car c'était le seul élément de l'enquête que je n'avais pas réussi à deviner.

Je trouve dommage que le mobile n'est pas était développé car cela aurait permis à ce livre d'obtenir une meilleure note de ma part. C'est vraiment une déception car ce livre aurait pu être génial ! L'idée est génial, l'ambiance du 19eme siècle est très bien décrite et les personnages sont sympathiques et plutôt bien construits. de plus, j'ai aimé que l'histoire prenne place à Paris, cela fait du bien de lire un livre qui se déroule en France ! Surtout que l'autrice est su nous plonger dans le Paris contemporain et celui du 19eme siècle avec succès :)

En résumé, cette histoire aurait pu être un coup de coeur, seulement l'enquête n'est pas aboutie et la plume ne m'a pas convaincue...
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Merci aux éditions Bayard et à l'équipe Babelio pour leur confiance; s'il ne m'avait pas été proposé, je n'aurais probablement pas lu ce titre. le résumé est pourtant terriblement accrocheur (et c'est ce qui m'a convaincue de me lancer) mais, avant cela, il faut adhérer à la couverture. J'avais découvert une première fois les dessins de Clément Oubrerie dans le roman graphique A mains nues et c'est un genre qui lui sied parfaitement. Cependant, je ne pense pas qu'il rencontre son public en littérature jeunesse où l'attirance pour la couverture d'un ouvrage joue un rôle crucial (parole de libraire). Les dessins informatiques lisses, propres et nets remportent aujourd'hui tous les suffrages et l'illustration de Clément Oubrerie n'entre pas dans cette catégorie.

La lecture de ce roman m'aura enfin permis de me frotter à l'univers de Malika Ferdjoukh dont j'entends parler depuis des années. Je suis tombée amoureuse de sa plume dès les premières lignes. Les mots semblent avoir été couchés sur le papier avec une facilité déconcertante : le vocabulaire est fourni, la narration est fluide, il y a beaucoup de références culturelles… En un claquement de doigt, je me suis retrouvée immergée dans les rues de Paris des années 1900.

La première partie de l'histoire pose les bases : nous faisons connaissance avec Marie, Odilon Voret le sinistre peintre et assistons au meurtre perpétré dans son immeuble. La deuxième partie se déroule dans une époque plus moderne et met en scène deux jeunes gens qui, après avoir assisté à d'étranges phénomènes, décident de résoudre cette enquête non élucidée. Antonin a un caractère assez distant compensé par celui d'Elisabeth, maladroite et rigolote malgré elle. Flavie, quant à elle, aurait mérité d'avoir une personnalité un peu plus travaillée. L'histoire était tellement palpitante que j'ai fait abstraction de ces menus défauts chez les héros; là où je m'interroge, c'est sur leur âge. Ce sont tous de jeunes adultes, des étudiants : encore une fois, est-ce judicieux dans un roman destiné aux adolescents (qui très souvent aiment pouvoir s'identifier aux protagonistes) ?

Des éléments fantastiques sont habilement insérés dans cette enquête qui dépasse l'entendement. Certaines scènes font froid dans le dos ! Si les lecteurs cartésiens risquent d'être frustrés de ne jamais connaître l'origine de ces phénomènes surnaturels, cela n'a pas été un obstacle pour ma part car l'écriture reste perpétuellement focalisée sur l'intrigue de départ : le meurtre de Marie Legay. Moyennement séduite par son issu prévisible, je n'en reste pas moins conquise par le style de Malika Ferdjoukh; c'est toujours ce charme qui prédomine mon ressenti plusieurs jours après avoir terminé ce roman.

Du point de vue d'une simple lectrice, ce roman vaut vraiment le coup d'oeil. A travers cette enquête, on déambule dans le Paris mélancolique des artistes. Un régal ! D'un point de vue de libraire, j'aurai du mal à conseiller ce roman aux jeunes lecteurs car le choix de couverture et de personnages pourrait être un frein.
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Je remercie grandement Babelio pour cette masse critique spéciale et aux Éditions Bayard !

Marie Legay, jeune danseuse à l'Opéra, pose pour le peintre Odilon Voret. Un soir de 1910, elle se fait assassiner et personne ne sait qui a bien pu commettre cette horreur. Il faudra attendre un siècle, pour que l'affaire reprenne …

Très chouette lecture avec portrait au couteau ! On est plongé dans une histoire qui mêle l'historique, le policier et le fantastique dont le tout est bien dosé ! le roman commence par nous emmener en 1910 où nous faisons la rencontre de Marie, jeune danseuse à l'opéra et modèle à ses heures perdues. J'ai vraiment beaucoup aimé cette partie de l'histoire, être plongé à cette époque et surtout découvrir une part du monde de l'art et des modèles pour les peintres ! J'ai vraiment trouvé ça intéressant à découvrir. Et j'avoue que si cette partie avant été plus longue ça ne m'aurais absolument pas dérangé ! En plus, l'ambiance de l'époque est bien retranscrite et nous donne envie d'en découvrir plus !
Il y a de nombreuses références et je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous-même en lisant cet ouvrage…

La seconde partie de l'ouvrage se concentre sur l'enquête qu'Antonin, Flavie et Élisabeth vont mener pour tenter de percer le mystère de la mort de cette jeune femme un siècle plus tôt. C'est dans cette partie que vient se mêler le fantastique. Et les choses se font à petites doses rendant l'histoire et l'intrigue plus réaliste.
L'auteur à une plume fluide et agréable et si on ajoute à ça qu'il s'agit d'un roman jeunesse, les pages défilent rapidement et on arrive vite au dénouement de l'histoire…

J'ai beaucoup aimé les personnages et j'ai trouvé ça vraiment chouette de les suivre dans leurs aventures. Après, j'ai l'impression que je n'ai pas eu énormément de temps avec eux pour dire de vraiment m'être attachée.

En bref, une histoire très plaisante avec un thème que j'ai vraiment beaucoup aimé découvrir !
Lien : https://imeliodas.blogspot.c..
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Lire Malika Ferdjoukh c'est être certain.e de découvrir des personnages intéressants d'un bout à l'autre. Déjà charmée par son récit Quatre soeurs, j'ai apprécié ce nouveau roman aux allures fantastiques.
Écrit parfaitement pour nous lancer des indices sur lesquels nous lecteurs et lectrices pouvons réfléchir, nous découvrons cette enquête avec la même excitation que les personnages.
Pour les adultes, comme moi, qui liraient ce roman, osez faire tomber les barrières de la rationalité et permettez-vous d'accompagner ces petite bande d'adolescent.es curieux.
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Je ne lis pas souvent de littérature jeunesse mais les deux tomes lus de Broadway Limited m'ont forcément bien disposée vis à vis de Malika Ferdjoukh et m'ont donné envie de lire ce Portrait au couteau.
Et bien m'en a pris car j'ai passé un très bon moment avec ce roman.

1910 : Une jeune danseuse qui sert de modèle pour payer ses cours de danse est retrouvée morte, tuée de plusieurs coups de couteau à la sortie d'une de ses séances de pose.
Cent ans plus tard, deux étudiants en art et une jeune modèle se penchent sur ce "très cold" case. Parviendront-ils à trouver qui a tué Marie ?

J'ai trouvé cette enquête entrainante et plaisante à lire. Les personnages sont attachants et bien croqués.
Le pont entre les deux époques apporte à cette histoire un côté suranné que j'ai beaucoup apprécié, tout comme les références à la littérature, à la peinture ou à l'histoire de l'art.
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J'ai lu il y a quelques mois « Embrouille à minuit » de cette autrice et j'avais bien aimé. Lorsque Babelio m'a proposé ce partenariat je n'ai pas hésité.
J'ai bien aimé l'histoire en deux temps. La première partie pourrait presque être une nouvelle. Avec la mise en place de l'histoire et le crescendo vers le drame. On voit cette jeune danseuse (16 ans) gravir la côte puis les étages vers son destin tragique. On est au plus près de ce qu'elle ressent.
Le crime a lieu et on spécule sur qui a commis le crime. Mais il faudra attendre la toute fin du roman pour avoir la réponse puisque qu'il existe plusieurs possibilités. J'avais trouvé, mais chut !
La deuxième partie qui est la plus longue est celle de l'investigation du « cold case ». Il y a un effet miroir. On retrouve une danseuse/ modèle et des peintres. J'ai bien aimé la part de fantastique qui donne qui crée l'ambiance et permet la résolution.
C'est très astucieux d'avoir utilisé les références à Théophile Gauthier et toute la veine d'auteurs qui étaient très attirés par le Spiritisme.
J'ai beaucoup aimé découvrir à travers les recherches documentaires des jeunes gens les faits tels qu'ils se sont déroulé plus de cent auparavant.
Il va donc se passer d'étranges phénomènes alors qu'on est à notre époque. Cela crée une certaine atmosphère.
Nous avons donc des adolescents qui vivent à notre époque qui vont vivre de drôles de choses, ajouter à cela les émois amoureux et vous avez un cocktail détonnant. On va avoir un trio amoureux, le personnage masculin va être l'élément charnière, tantôt avec l'une tantôt avec l'autre jeune fille il ne va pas toujours partager toutes les informations, pour diverses raisons. Cela fait durer le suspens dans l'enquête et dans le cheminement amoureux.
Ce que j'ai aimé c'est que la résolution du mystère ne se fera pas d'un coup. Il y a des rebondissements inattendus.
Un roman jeunesse où l'amitié et la fraternité jouent un grand rôle.
L'humour est aussi présent.
Ceux qui connaissent Paris sauront apprécier les scènes dans leur espace géographique.
Je remercie Babelio et les Éditions Bayard.

Lien : https://latelierderamettes.w..
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Voilà plus d'une vingtaine d'années que je lis de façon quasi exhaustive les romans de Malika Ferdjoukh, et une fois de plus je ne suis pas déçue.

1910, Marie est danseuse à l'opéra et pose pour Odilon, un artiste peintre un peu terrifiant. Un soir on la retrouve assassinée de coups de couteaux en plein coeur ♥️ 🩸

100 ans plus tard Antonin et Elisabeth, étudiants en art, croquent un modèle prénommé Flavie dont les cicatrices les interpellent et qu'ils ont l'impression d'avoir déjà rencontrée…

L'enquête est lancée. Qui est véritablement cette jeune fille ? Qui a tué Marie près d'un siècle auparavant ? Quel lien entre les personnages ?

Un roman d'adolescence mystérieux et sanglant, le polar flirte avec le fantastique. La plume de l'autrice est toujours aussi efficace, on s'attache vite à ces jeunes gens passionnés.

Un roman court qui peut être une très bonne introduction à la littérature policière et fantastique.
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