AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 700 notes

C'est un bonheur de découvrir la fin de cette trilogie, avec des récits merveilleux tirés des journaux de May Dood et de Molly McGill.
De nos jours, Jon et Molly vont devoir travailler ensemble afin de pouvoir publier ces textes très précieux.
Les retrouvailles de deux personnes liées par leur passé, attirés comme deux aimants mais hélas séparés par des vocations totalement différentes.
Les femmes de ce romans sont incroyables et il y règne une ambiance surnaturelle, Molly permet à Jon de découvrir la vie de ses ancêtres, l'amour pour la nature et les animaux et des secrets qu'elle garde bien au fond de son être et qui se révèleront tôt ou tard.
On retourne dans le passé pour suivre les aventures de May Dood, voleuse de chevaux et de Molly McGill qui a échappé à la mort miraculeusement et qui chevauche avec son peuple dans les prairies avec Hawk " l'homme faucon" et leur futur bébé.
A la lecture de ce roman, je me suis sentie en liberté avec ces personnages très attachants qui se battent à l'époque pour pouvoir conserver leurs terres, leurs bisons et leur liberté.
Cette liberté qui donne la force à ce peuple nomade de vivre leur culture et leurs traditions dans la paix qui n'est jamais acquise face aux hommes blancs.
Ce roman donne envie de s'envoler comme un faucon, de hurler comme un loup et de tuer comme un puma; une ode à la liberté et à l'injustice que ces peuples Indiens qui subsistent face à la mort que les hommes blancs ont lancés à leurs trousses.
Pour ceux qui n'ont pas encore lu," Mille femmes blanches "et la "vengeance des mères", il n'est jamais trop tard pour découvrir cette trilogie très prenante, pleine d'aventures, de vengeance et de magie Indienne.
L'âme des ancêtres guerriers et de ces femmes hors du communs m'ont donné beaucoup d'espoir mais hélas le mal est fait et je pense que le monde ne parle pas assez des tous ces gens massacrés par les envahisseurs du nouveau monde.
Respect pour tous les survivants qui doivent vivre dans des réserves et s'adapter au monde moderne qui n'apporte rien de bon.
Merci à l'auteur pour ces romans qui me font voyager et beaucoup rêver.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
Commenter  J’apprécie          100
C'est avec plaisir que l'on retrouve les héroïnes des deux premiers tomes de la trilogie, Mille femmes blanches et La vengeance des mères. Dans Les Amazones, nous avons le plaisir de découvrir les carnets perdus de May et de Molly, toutes deux revenues d'entre les morts.
Si dans ce volume les luttes et combats sont toujours présents, nos héroïnes connaissent une longue parenthèse dans un lieu magique, une vallée cachée, où la tribu qu'elles reconstituent peut vivre quelques temps loin des blancs, dans une nature préservée où l'on peut encore chasser le bison. Les pages décrites dans ce paradis permettent aux lecteurs de se figurer ce qu'était la vie des Indiens avant l'arrivée des Blancs (les chevaux en plus !).
Les carnets sont ponctués des rencontres entre Molly Standing Bear, détentrice des carnets, avec Jon Dodd, journaliste. Molly S.B. se réserve le droit d'annoter les carnets ; Jon a pour consigne de les publier dans sa revue, mais sans en changer une ligne !
Tous deux, descendants de May et de Molly, se sont connus dans leur adolescence et vivent aujourd'hui une histoire amoureuse épisodique. Molly Standing Bear est un personnage incroyable : c'est une femme forte, malgré les violences qu'elle a pu subir, dévouée à la cause des Coeurs Vaillants ; elle consacre sa vie à venir en aide aux femmes amérindiennes victimes de violences, de disparitions inexpliquées. Jim Fergus cite à plusieurs reprises les chiffres effroyables des meurtres et disparitions de femmes natives qui ne semblent absolument pas inquiéter les autorités. Même si plus de 140 ans ont passé entre le génocide décrit dans les journaux de May et Molly, les Natifs sont toujours malmenés par la société américaine. Mais lors de la rencontre organisée par Babelio et Le Cherche Midi, Jim Fergus a rappelé la présence de 3 femmes amérindiennes au Congrès américain depuis 2018, signe d'espoir pour lui.
Jim Fergus, en choisissant la forme des carnets et donc l'écriture à la première personne, se met parfaitement dans la peau de ses personnages. On perçoit bien tout le travail de recherche qu'il a mené pour parler des Indiens d'hier (essentiellement Cheyennes) et d'aujourd'hui. On sent toute son admiration et sa fascination pour le courage des femmes amérindiennes ; d'après ce qu'il a pu constater, de nos jours sur les réserves 98 % du travail est effectué par les femmes…
J'ai apprécié la référence, à deux reprises, à Dan O'Brien et sa Wild Idea Buffalo Company, qui élève des bisons et produit de la viande sur un mode de production raisonné et respectueux de l'animal.
Je remercie Jean-Luc Piningre pour la qualité de sa traduction, et lui suis reconnaissante d'avoir conservé les noms américains des personnages (traduits en bas de page et dans un lexique en fin de volume).
Enfin, un grand merci au #PicaboRiverBookClub et au Cherche Midi pour cette lecture en avant-première et la rencontre inoubliable avec Jim Fergus !


Commenter  J’apprécie          100
D'abord il y a eu Mille femmes blanches ce roman que j'ai adoré dès sa parution en 2000. Souvenez-vous, en 1875, le chef cheyenne Little Wolf demande au président Grant de lui offrir mille femmes blanches en échange de mille chevaux ; Son idée, en épousant mille de ses guerriers, elles favoriseront l'intégration de son peuple. Si en réalité on ne sait rien de ce que les deux hommes se sont dit lors de cette rencontre, l'auteur prend malgré tout ce prétexte pour défendre la cause des natives américains, en particulier des indiens des grandes plaines. Sous la forme de carnets intimes, Jim Fergus retrace la vie de ces quelques femmes qui vont tenter de s'intégrer à ces tribus cheyennes, Arapahos ou Shoshones pour ne citer qu'elles. Puis viendra La vengeance des mères, deuxième opus de la série, et enfin Les Amazones, le troisième et dernier tome de la saga.

Non il ne s'agit pas là de ces guerrières que l'on retrouve dans la mythologie grecque, pourtant elles n'en sont pas si éloignées. Car Les Amazones sont ces femmes décrites dans les carnets retrouvés de May Dodd, que l'on va suivre tout au long du roman, en parallèle au récit de Mollie McGill, et leur histoire se prolonge pendant toute l'année 1876. Devenues guerrières à leur tour, elles vont créer une sorte de confrérie, celle des Coeurs Vaillants, et se battre aux côtés des indiens contre ce monde qu'elles ont quitté et dans lequel elles ont parfois dû abandonner leurs enfants. Leurs récits nous permettent de retrouver les batailles célèbres, celle de Little Big horn en particulier, mais aussi de faire vivre les récits chamaniques et les traditions spirituelles indiennes.

L'histoire de Mollie Standing Bear, native des réserves américaines contemporaines, apparait en fil rouge, comme une réminiscence de l'esprit des femmes du XIXe.

A la fois récit historique et évocation du surnaturel, l'auteur nous embarque une fois de plus dans une aventure que l'on a du mal à lâcher, et ce malgré quelques longueurs il me semble. L'alternance des récits, des personnages, du passé et du présent ancre totalement son roman dans la réalité quotidienne des indiens des réserves aux États-Unis aujourd'hui. La complexité de leur intégration, le plus souvent impossible, le poids de leurs traditions et de leurs croyances, sont toujours d'actualité. Sa présentation de la vie des tribus, le respect envers la nature et le gibier, leur organisation complexe au fil des saisons et des combats, les costumes et leurs significations, les danses et les rituels magiques, les rites religieux, l'extinction programmée des bisons, rien n'est négligé par l'auteur qui étoffe son récit grâce à ses connaissances impressionnantes du sujet.

J'ai aimé qu'en filigrane à ces récits d'aventure, l'auteur nous montre sans cesse la place des femmes dans la société. Pour celles qui intègrent les tribus, que ce soit la place qui leur était réservée dans la société puritaine des migrants des Amériques, ou celle qu'elles doivent se faire au sein des tribus, on se rend compte que le rôle des femmes, leur liberté, leur existence même ne sont jamais garantis.

lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/11/07/les-amazones-jim-fergus/
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          90
On termine en beauté avec le dernier volet de la trilogie des Mille Femmes Blanches que j'avais tant aimées notamment dans le premier tome. On suit les récits de May et Molly à travers leurs journaux récupérés par deux de leurs descendants On est donc plongés dans les derniers souffles de l'épopée, celle qui vit "l'échange" de femmes blanches envoyées auprès des Indiens. le style est toujours aussi alerte, les portraits de ces femmes courageuses et magnifiques imprègnent toujours les pages de leur lumière, de même que la nature, belle, sauvage, vierge et mystérieuse, encore une fois presqu'un personnage à part entière. On ressent encore plus dans ce troisième tome les méfaits de l'homme blanc envers ces terres jusque là préservées et respectées, mais aussi la marche inéluctable de la conquête des grands espaces de l'Ouest.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai lu La Vengeance des mères et Mille Femmes blanches en 2019... ça date un peu, et c'est pour ça, je crois que j'ai eu un peu de mal à me remettre dedans. D'autant plus que j'avais lu les deux premiers livres dans le désordre, et comme il y a des références aux événements des deux, par moments j'ai bien ramé ^^

Bref, on retrouve Molly Standing Bear qui vient rapporter d'autres journaux à Jon. Jon dirige un journal, à la suite de son père, et Molly et Jon sont les descendants respectifs de Molly McGill et May Dodd.

Et là, ce sont les extraits des journaux de Molly et de May qui alternent car, hé oui, hé non, May Dodd n'est pas morte dans cette grotte comme on l'a cru, elle a été soignée par Whoman Who Moves Against the Wind, Wind pour faire plus simple. Enfin, une des deux car elles sont jumelles et personne ne les distingue.

On retrouve donc nos héroïnes où on les avait laissées, et on les accompagne jusqu'à leur retrouvailles (enfin, rencontre dans le cas de Molly et May, qui deviendront d'excellentes amies) et à leur séparation : guidés par une aveugle (!) notre troupe d'Indiens a atterri dans un endroit charmant, pacifique et merveilleux : le monde derrière le monde, en traversant une tempête de nuit. Mais voilà, certains veulent rester, et d'autres repartir d'où ils viennent.

Les extraits de journaux ont entrecoupés par l'histoire d'amour naissante et se développant entre Molly Standing Bear et Jon. Les Coeurs Vaillants existent toujours, Molly en fait partie et part régulièrement en mission faire justice pour les femmes indiennes disparues, violées ou assassinées dont les autorités ne se soucient guère...

Si je n'ai pas trop accroché à la dimension ésotérique du récit (un comble quand on voit la fantasy et la SF que je dévore !), j'ai beaucoup aimé les histoires de coeur de May et Chance et de Molly Standing Bear et Jon. J'ai adoré voir enfin la fin de cet affreux Jules Seminole, et mon passage préféré est celui des Jeux contre les Shoshones, dans le monde derrière le monde.

Voilà, il ne me reste à lire que le dernier roman de la saga - May et Chance, justement ;-)
Commenter  J’apprécie          80
Troisième et dernier volet. le premier roman intitulé « Mille femmes blanches » retrace avec talent l'échange de mille chevaux contre mille femmes blanches afin de les marier aux guerriers Indiens. Ces femmes recrutées de force dans les pénitenciers et les asiles du pays vont peu à peu intégrer le mode de vie des indiens au moment où commencent les grands massacres des tribus.
Le deuxième roman « La vengeance des mères » se situe après a bataille de Little Big Horn, les femmes rebelles s'insurgent contre la civilisation des blancs qui vole aux indiens leurs terres, leur mode de vie et leur histoire. Cette bataille implacable se poursuivra de génération en génération.
Avec « Les Amazones » Jim Fergus mêle avec maestria la lutte des femmes face à l'oppression depuis la fin du 19ème siècle jusqu'à aujourd'hui. Il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu'inoubliables. On retrouve les héroïnes des deux volets précédents au travers de journaux intimes, cachés en territoire indien.

J'avais lu les eux premiers, il y a plusieurs années et il m'a fallu un petit temps pour reconnaître et retrouver les personnages principaux de ce dernier opus. Une fois cela fait quel plaisir !


Je vous recommande donc cette trilogie plus qu'addictive. On a envie de rester avec ces femmes si pleines d'énergie et de volonté qui nous montrent que le sauvage n'est pas forcément celui qu'on croit.
Commenter  J’apprécie          80
Après avoir lu et énormément apprécié « Mille femmes blanches » et « La Vengeance des mères » je termine ma lecture de la trilogie avec « Les Amazones ». Cette fois-ci mon avis est mitigé. Jim Fergus nous entraîne encore dans les plaines sauvages aux paysages splendides en compagnie des Indiens Cheyennes et Arapahos. Il nous montre leur formidable adaptation à leur milieu, l'incompréhension avec les colons blancs qui s'emparent de leurs terres et brisent leur mode de vie. Il nous raconte aussi comment, à notre époque, les Indiens sont toujours déconsidérés et ont énormément de mal à s'adapter à nos manières de vivre. Et pourtant quelques Blanches arrivent à les comprendre et parviennent à s'adapter.
Mais Jim Fergus nous entraîne aussi dans quelques fameux rebondissements. Les Indiens auraient des dons particuliers ? Ce récit mêle les faits historiques, l'imagination de l'auteur et le surnaturel.
J'ai moins aimé ce livre que les deux premiers. Tout y semble possible alors que... Malgré tout il y a de très beaux passages !
Commenter  J’apprécie          80
J'ai adoré "Mille femmes blanches" , un peu moins aimé "La vengeance des mères" et pour Noël , on m'a offert le troisième tome .
Je dois dire , à mon grand regret , que je suis déçu par "Les Amazones" .
J'ai l'impression que Jim Fergus ( ou son éditeur ) a voulu tirer profit du succès des deux premiers tomes et en ajouter un troisième .
On retrouve les 2 héroïnes , Molly et May .
Cette dernière n'est pas morte comme on le croyait !
Il n'y a pas beaucoup d'action dans cette histoire , mais surtout des scènes de retrouvailles entres différentes tribus ... avec une avalanche de personnages que j'avais un peu oubliés depuis la lecture du 2e tome ! Moins d'émotion , plus du tout de découverte ...
Certains passages m'ont même ennuyé !
En résumé , ce 3e tome n'était pas indispensable !
Commenter  J’apprécie          80
Vus comme le tome précédent c'était finis, j'espérais que celui-ci comblerai les questions et doutes que j'avais en finissant le tome 2. Et oui, ce livre à comblait toute mes espérance, même encore plus.
le tome 3 ce différencie grandement des 2 autres par les croyances des Indiens qui est mis plus en avant, on avait un petit aperçu dans le tome 2, surtout à la fin avec Molly McGill.
Ce qui m'a plus aussi, c'est cette mise en avant des femmes et de qu'elles subissent (viole, maltraitance...), et de voir des héroïnes comme Phemie, Pretty Nose, Molly, Martha se battent, commandent...c'est une société de femme qui dirigent comme les amazones, et le titre le souligne bien. Ce qui m'a plus aussi, et qu'il avait des références ou plutôt des hommages au personnages qui sont mortes dans le tome 1 et 2. Car on s'étaient attacher à elles, et ça m'a fait plaisirs qu'elle ne fut pas comme des personnages qui disparaisse une fois mortes (un peu bizarre comme pensée, je l'admet). de cette trilogie, ce tome 3 est véritable coup de coeur, qui conclue à merveille cette histoire. le plus dure est de donner sont avis sans spoiler.

Avis complet sur le sit L-Echo Littéraire.
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
Commenter  J’apprécie          80
Dernier tome de la trilogie commencée par "Mille femmes", "Les Amazones" vient clore le cycle et nous apprendre, via les extraits de journaux intimes de May et Molly mais aussi via les personnages contemporains de Molly Standin Béarn et Jon W Dodd, leurs descendants.

On y découvre comment les deux femmes continuent leur combat pour survivre et les multiples obstacles qui se dressent sur leur chemin.

Les indiennes d'Amérique sont-elles vouées à être victimes de la violence des hommes blancs? Quel avenir s'offre à eux?

Un dernier opus bien documenté qui invite à la réflexion.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1882) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1835 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}