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3,73

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il ne s'agissait tout d'abord pour Gérald Asmussen, le narrateur, que d'écrire un article sur les mouvements activistes écologiques. Mais sa rencontre avec le célèbre capitaine Magnus Wallace, fondateur de l'association Gaïa, va changer la donne. Intrigué par cet homme considéré par certains comme un terroriste de part ses méthodes et par d'autres comme un héros, Asmussen va embarquer à ses côtés à bord de l'Arrowhead, pour une campagne visant à préserver les baleines, pêchées illégalement dans des zones pourtant protégées.
En compagnie de bénévoles convaincus, porté par les convictions et le charisme de Wallace, Asmussen va devenir le témoin d'un monde en train d'être assassiné.

Voilà déjà plusieurs années que je suis les campagnes de l'ONG Sea Shepherd et j'étais déjà convaincue, avant cette lecture, de l'absolu nécessité de porter un nouveau regard sur le monde marin et de protéger les espèces qui l'habitent.
Comme beaucoup de lecteurs, je n'ai donc eu aucun mal à reconnaître, dans Magnus Wallace, le capitaine Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, dont les actions pour préserver la faune marine contre les pêches illégales lui valent d'être menacé de mort et d'être le sujet d'une notice rouge d'Interpol.
J'étais donc en parfait accord avec le sujet, certaine qu'au point où nous en sommes, seule l'action directe peut amener les populations et les politiques à changer leur regard, convaincue, comme les bénévoles du roman, qu'il faut à présent AGIR !
Du coup, la lectrice que je suis a été profondément déçue.
Déçue que cette ouvrage porte la mention « roman », alors que beaucoup des faits racontés se trouvent dans la biographie de Paul Watson, et que le terme « roman » laisse croire que tout cela est purement inventé.
Chagrinée que l'auteur n'ait pas clamé plus haut et plus fort ses sources d'inspiration et que l'ONG et son fondateur ne soient pas cités plus clairement dans l'ouvrage.
Déçue que la seule action qui semble être utile soit d'embarquer pour une campagne en mer de trois mois, alors que chacun peut agir facilement et au quotidien (en n'achetant plus de sushis par exemple ou en réduisant sa consommation de protéines animales).
Bref, j'ai regretté la frilosité de l'auteur qui s'est lancée dans un récit polémique et d'actualités, sans aller au bout de sa démarche.
Mais regardons le verre à moitié plein, et saluons tout de même cet ouvrage, qui a le mérite d'exister et qui incitera, je l'espère, beaucoup de personnes à la réflexion. On lui préférera tout de même « Entretien avec un pirate », récit qui ne se cache pas sous le terme de « roman ».
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Pas vraiment accroché alors que c'est un sujet qui m'intéresse : l'écologie. L'impression de lire un manifeste politique d'un journaliste plutôt qu'un roman. Les personnages ne sont pas attachants. Il manque un petit quelque chose dans le texte comme, peut-être, la passion. Il est quand même bien qu'un auteur comme Alice Ferney nous parle de la pollution qui entraînera la destruction de la faune et de la flore.
Ce récit est inspiré du canadien Paul Watson, particulièrement actif dans la lutte contre la pêche baleinière, ancien membre de Greenpeace et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society.
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Un journaliste norvégien rejoint l'expédition de wallace, l'écologiste militant et controversé, qualifié de radical par ses adversaires. Il l'observe, filme, défend sa cause, ses méthodes pour lutter contre la prédation, la sur pêche, le pillage des mers, le massacre des baleines, des requins et autres créatures des mers.
L'homme par une vision à court terme et uniquement tournée vers l'intérêt financier se croit autorisé à faire souffrir des créatures du monde vivant auquel il appartient lui-même et à détruire les mers, la planète et le monde du vivant en général, monde qui ne lui appartient pas.
Roman documentaire avec moments forts, violents qui a le mérite de poser les problèmes, de créer une prise de conscience mais peut-être un peu trop long et didactique.
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Le réalisme de la mise en contexte, des descriptions m'ont d'abord fait penser qu'il s'agissait d'un documentaire; et d'une certaine façon, je crois que c'en est un puisque les situations sont bien réelles pour qui connaît les modèles des protagonistes et leur "activisme". J'ai donc admiré la façon dont l'auteure s'appropriait son sujet et le compte-rendu des actions militantes comme si elle l'avait vécu dans la peau d'un cameraman norvégien. Et puis au fur et à mesure de la lecture est venu l'agacement de me faire donner une leçon d'écologie (doit-on prêcher chez les convaincus? Et ne l'eussé-je été avant d'aborder ce livre, aurais-je poursuivi ma lecture?) avec les redites que l'on doit certes tolérer lorsqu'on suit un cours mais qui fatiguent dès lors que notre idée est déjà faite. Bien que le livre soi bien écrit, je n'y ai pas trouvé ce petit je-ne-sais-quoi qui fait la bonne littérature. Je lui décerne donc trois étoiles, ce qui, dans mon échelle personnelle des valeurs, est une note moyenne.
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L'auteur arrive dans un registre ou nul ne l'attendait et elle y excelle avec une plume parfois poétique quand elle évoque les Océans et tellement juste quand il s'agit de ce beau personnage qui nous rappelle le grand Paul Watson.
Un livre qui prouve qu'Alice Ferney est une auteur de son temps qui sait se saisir des sujets pour en faire des histoires ou l'écriture est aussi soigné que le personnage ambigüe.
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Bien que la 4ème de couverture m'ait paru fort alléchante, étant moi-même intéressée par la faune marine et sa protection, j'ai été toutefois un peu déçue puisque ce roman n'est ni plus ni moins qu'une biographie du fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson. On ne cesse en effet de penser à ce militant écologiste et aux divergences entre Greenpeace (alias Noé) et Sea Shepherd (alias Gaïa dans le livre).
Je modère néanmoins mes propos car ce livre a le mérite d'exister (même s'il est fortement inspiré d'un personnage qui se bat pour la protection des océans) et de sensibiliser un public non averti. le texte est en effet parfois très poignant et j'encourage les gens qui ne connaissent pas l'histoire de Paul Watson à lire cet ouvrage. Ce livre permet en effet de prendre conscience de l'importance du trafic des espèces marines malgré la présence d'aires protégées et de sanctuaires marins et de la complaisance de certains gouvernements qui autorisent ce braconnage au détriment de notre environnement. Il est important de soutenir ces causes à commencer par modérer nos propres actions au quotidien.
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Ce livre faisait partie de la rentrée littéraire 2014. J'en avais entendu parler sur le blog d'Estelle Calim et le thème m'avait parlé. En le trouvant à la médiathèque en août, je me suis décidée à l'emprunter.


C'est très difficile de faire la critique d'un livre pareil. Je ne sais pas très bien par ou commencer. Je ne sais pas trop quoi en penser, quoi en dire. J'ai laissé traîner cette critique très trop longtemps et plus le temps passe, moins je sais comment en parler.


Je sais juste cela : il est important de lire ce livre et d'en parler (justement, même si je le fais mal). Au moins d'inciter les gens à le lire.


C'est un thème très fort, très violent, qui laisse peu de gens indifférents. Moi, ce roman m'a donné honte de l'humanité. Certains passages sont très difficiles à lire. C'est absolument affreux.


Il est considéré comme étant un roman, mais j'ai du mal à lui donner cette appellation: les personnages ne sont absolument pas développés, il n'y a pas vraiment d'histoires à proprement parlé…
Donc on ne peut pas réellement s'attacher aux personnages. On lit cela d'une traite (cela a été mon cas) et on en ressort assez dégoûté de l'humanité.

Cela fait plus penser à un documentaire. Cet ouvrage est une sorte de manuel pour expliquer ce que c'est que « Sea Shepherd » : comment cela a été créé, leur but, comment ils arrivent ou pas à sauver des animaux, à mettre des bâtons dans les roues (ou hélices des bateaux ici) des bateaux de pêche…


Si on est un peu au courant, on comprend rapidement que le personnage de Magnus Wallace est tiré de Paul Watson, qui a été le co-fondateur de Greenpeace et le fondateur de Sea Shepherd. Cet homme, dont les actions sont parfois / souvent considéré comme trop violentes, trop extrémistes est un homme qui place les animaux au même niveau que les êtres humains.



Je ne peux m'empêcher de trouver qu'il a raison souvent et je suis bien contente qu'il existe un homme qui soulève de telles polémiques et qui nous force à nous rendre compte de ce qui se passe sur la planète et à nous mettre devant nos responsabilités.


Ce livre ne parle que de ça : il nous décrit, en détails comment se passe, lors d'une excursion avec un navire appartenant à l'ONG Sea Shepherd. Et je pense qu'on a besoin de savoir. On doit connaitre tous les détails, comment ces pauvres animaux sont massacrés sans qu'on en entende vraiment parler.


Voilà ce que j'ai réussi à en dire après plusieurs semaines de réflexions! C'est à dire pas grand chose finalement…
Je pense souvent à ce livre, à ce qu'il raconte d'abominable et à sa conclusion…Je pense qu'une fois lu, on peut difficilement l'oublier. Mais que cela reste tout de même important. J'aurais voulu qu'il soit encore plus mis en avant l'année dernière. C'est dommage.

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Ce livre m'a mise mal à l'aise, m'a fait réfléchir, m'a donné honte. C'est un livre à lire, je pense, afin qu'on ne puisse plus dire « ah mais je ne savais pas ça moi« . Afin de forcer les gens à se bouger pour la mer et ses habitants qu'on assassine, quitte au moins à ce qu'ils assument leur indifférence face à tout ce massacre.
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Ferney signe ici un véritable manifeste écologique, une critique acerbe du monde d'aujourd'hui qui pille, massacre, anéanti son écosystème au nom du profit.

Un journaliste décide de suivre sur les océans Magnus Wallace, une sorte de Nicolas Hulot à la sauce Rambo, un utopiste misanthrope qui s'emporte dans les médias, crache sur le capitaliste et les gouvernants qui laissent les animaux se faire massacrer et se fait pirate des mers en cherchant la castagne aux usines flottantes qui tuent les baleines.

Le bouquin est subjectif, revendicatif, militant et au demeurant tellement vrai, réaliste pour nous mettre le nez dans ce caca affligeant. Mais au final, on obtient plus un manifeste qu'un roman qui nous emporte.

S'il met une pierre de plus dans le combat écologiste, oui pourquoi pas, mais d'un point de vu littéraire, on reste un peu sur sa fin.
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Un journaliste embarque sur le navire de Magnus Wallace, le leader d'un mouvement écologique pour la protection de l'écosystème marin, dans le but de filmer son quotidien. Pendant ce voyage, le narrateur va découvrir l'horreur des massacres autant illégaux qu'inutiles et le dévouement sans faille de Wallace, et de son équipe, qui luttent sans rien demander en échange.
Alice Ferney nous offre ici un livre engagé pour la cause des animaux marins, qui allie finesse dans l'écriture et descriptions poignantes. Plongés dans ce monde à travers les yeux d'un journaliste aussi ignorant que nous sur ces massacres, nous sommes complètement entrainés dans des évènements incontrôlables. Fiction basée sur une réalité alarmante, ce livre, sans qu'on s'en rende compte, parvient à nous convertir au combat de Wallace.
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