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EAN : 9782911686702
221 pages
Maison des Ecrivains Etrangers et Traducteurs de Saint-Nazaire (18/11/2010)
3/5   1 notes
Résumé :
J'aurais voulu écrire une histoire d'amour, quand j'ai commencé ce livre, la première fois que je suis arrivé ici, mais aujourd'hui c'est impossible, je crois, pour un écrivain italien, d'arriver à s'abstraire de la sensation de répulsion, de la vulgarité généralisée qui est aujourd'hui la carte de visite de mon pays.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voici un récit avec lequel j'avais rendez-vous depuis longtemps. Je l'avais acheté lors d'une soirée cinéma-conférence au Cinéma Les Lumières à Vitrolles. Draquila nous avait été projeté. A la fin du film, nous avons pu parler avec Roberto Ferrucci, journaliste (je ne sais plus si c'est au Gazzettino ou au Corriere Veneto) vénitien. Il nous a assuré, à nous Français qui aimions parfois comparer les vulgarités et sottises d'un Sarkozy à celles de Berlusconi, qu'il n'y avait pas de comparaisons et que, si c'était possible, il ferait l'échange avec nous tout de suite. Cela, il le redit dans le livre. Et sept ans de recul plus tard, droit d'inventaire inclus, il a évidemment raison.

Cf. suite de la note de lecture sur mon blog.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
(Des corps sombres dessinés d'un trait léger sur cent mille tonnes d'acier qui sillonnent les eaux graciles de la lagune, des millions de kilogrammes qui font trembler les pierres de Venise, qui secouent les volets des habitations, mais qui laissent apparemment intactes l'eau autour d'elles. Sauf que l'effet d'aspiration et de piston, comme on l'appelle, arrive quelques minutes plus tard, et sur l'embarcadère où vous attendez un vaporetto, vous sentez brusquement le sol osciller sous vos pieds comme s'il était secoué par les vagues d'une tempête en mer, inexistante, comme si un bateau était passé à toute vitesse, comme si des tonnes de trucs étaient passées, et il est vraiment passé, oui, il y a quelques poignées de minutes, et la vague, brusquement, jaillit des profondeurs, elle jaillit de millions de litres d'eau remuée, violée un peu plus tôt, parce qu'aucun corps ne peut sillonner la mer sans en déplacer des quantités équivalentes, de mer. (...) [Ces villes] nous passent dessus et poussent leur jauge, leur force, vers le bas, vers les racines de la plus belle ville du monde, la mienne. - trad. Jérôme Nicolas) Corpi scuri disegnati leggeri sopra a centomila tonnellate d'acciaio che solcano le gracili acque della laguna, milioni di chili che fanno sussultare le pietre di Venezia, scuotono gli infissi delle abitazioni, ma che lasciano apparentemente intatta l'acqua attorno a loro. Salvo poi, fra qualche minuto, l'effeto risucchio e pistone, come lo chiamano, e tu che all'imbarcadero, in attesa del vaporetto, senti all'improvviso la terra sotto ai tuoi piedi oscillare come in preda a onde di una bufera in mare, che non c'è, come se fosse passata una nave a tutta velocità, come se fossero passate tonnellate di robe, che poi è passata, sì, quale maniata di minuti fa, e l'onda, improvvisa, sgorga dalle profondità, da milion di litri d'acqua smossa, violentata in precedenza, perché un corpo non può solcare il mare senza spostarne quantità equivalenti, di mare. (...C)i passano sopra e spingono la loro stazza, la loro forza verso il basso, con una potenza inaudita, giù in fondo, verso le radivi della città più bella del mondo, la mia.
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(Par chez moi, les rares fois où nous trouvons la force de manifester, quand nous nous retrouvons, nous nous saluons tous par notre nom et notre prénom, toujours les mêmes, et très peu nombreux. Et une grève générale, digne de ce nom, de celles qui font vaciller les gouvernements, de celles qui bloquent un pays et amènent tout le monde à réfléchir, à penser, ça ne se fait plus chez nous depuis des temps immémoriaux. La classe ouvrière existe encore, ici, la même qui, dans mon pays, a disparu, auto-annihilée ou auto-couillonnisée. - trad. F. Clapiz) Dalle mie parti, le poche volte che troviamo la forza di manifestare, quando ci troviamo ci salutiamo tutti per nome e cognome, sempre gli stessi et pochissimo. E uno sciopero generale, di quelli veri, di quelli che fanno traballare i governi, di quelli che bloccano un paese et portano tutti a riflettere, a pensare, da noi non si fanno da tempo immemore. La classe operaia qui esiste ancora, insomma, quella stessa che nel mio paese è scomparsa, autoannientatasi, o autorincoglionitasi.
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