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3,73

sur 214 notes
Un opus vraiment réussi, avec son écriture nerveuse et de courts chapitres qui nous tiennent en haleine, Nicolas Feuz, procureur de son état, nous entraîne à la poursuite du Vénitien, un tueur en série redoutable...
Bien torché, réaliste, glacial, prenant et bien ancré dans le terroir neuchâtelois... A lire!
Un seul regret... Trop vite lu ;-)
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« le miroir des âmes ». La Suisse telle qu'on ne se l'imagine pas. Et le canton de Neuchâtel encore moins. Et la police du lieu n'en parlons même pas. Reconnaissons à Nicolas Feuz un certain degré d'imagination et un esprit assez tordu. Les descriptions de la ville et de ses quartiers sont d'une précision chirurgicale. Tout comme la présentation des moyens à disposition des forces de l'ordre, des procédures administratives, de la structure hiérarchique de l'appareil judiciaire et policier. On devine bien que l'auteur sait de quoi il parle et qu'il est à l'aise dans ce milieu. Maintenant comment faut-il interpréter ce récit connaissant son parcours professionnel ? La réalité est-elle réellement si proche de la fiction ? Assiste-t-on à un règlement de comptes personnel par roman interposé ?
Je veux bien admettre la présence de réseaux de traite d'êtres humains et de la mafia albanaise en Suisse, mais des conseillers d'état dégénérés à ce point, des hauts fonctionnaires et des flics faisant justice eux-mêmes, j'en passe et des meilleures, ça va très loin… Trop loin. Quant aux différents passages violents, ils sont à la limite du genre gore, Maxime Chattam a de la concurrence en vue. Même mes « amis » nordiques sont généralement moins sanguinaires et moins cruels dans leurs mises en scène.
C'est le troisième Nicolas Feuz que je lis et même si, passé l'épreuve du premier roman j'ai pour habitude de lire un auteur dans son intégralité, je ferai des pauses entre chaque histoire afin de souffler un peu.
Jean-Claude


Lien : http://club-lecture-zurich.o..
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Qui a dit que les Suisses étaient lents ? Lents quand ils parlent, lents quand ils bougent. Une célèbre publicité pour une crème dessert, entre autres.

Nicolas Feuz semble décidé à casser ce cliché qui a la dent dure.Tout va vite avec lui. Dans la succession des chapitres toujours très courts (4 pages est son record de longueur), dans la succession des événements, dans la résolution de l'enquête. Cinq jours pour mener et résoudre une enquête, chapeau bas. La police suisse est la meilleure du monde. Quelques jours pour se remettre d'un attentat qui l'a pas mal amoché, ce procureur est un surhomme, à n'en pas douter.

Pas le temps de s'ennuyer, point positif. L'écriture est vive et dynamique.
Pas le temps de s'attarder sur les personnages, point négatif. Personnellement je n'ai pas trop compris les motivations du Vénitien, c'est un peu frustrant.

Beaucoup d'imagination, une vraie connaissance du système judiciaire. Une écriture intéressante mais trop de précipitation.
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Neuchâtel. Suisse.
Un attentat.
Une traque.
Un cache cache.
Un tueur (sans pitié) qui coule du verre de Morano dans la gorge de ses victimes !.
Prêt à toutes les souffrances.
Un rythme rapide qui emporte.
.
Parfois sombre, parfois glauque.
Sanglant et angoissant.
Un bon polar-policier.
.
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roman policier helvétique d'un juge d'instruction (donc il connait son sujet) , les faits sont fouillés, les procédures, pas toujours respectées, la Suisse et surtout Neuchâtel pour ce roman est détaillé façon circuit touristique ( le nom des rues, les parcours, les festivités) donnent à ce roman noir un peu de légèreté.
à suivre … auteur prolixe .
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Prenez une grande inspiration avant de commencer cette lecture, vous aurez le souffle coupé tout au long de votre lecture.

Le livre débute à 100 à l'heure pour terminer à plus de 200. Un page turner rapide, efficace sans limites à part celles de l'auteur.

Une histoire de serial killer et d'attentat dans la ville de Neuchâtel en Suisse. Un tueur sans pitié, prêt à tout pour arriver à ses fins et surtout pour faire souffrir sa victime. Un terroriste aux raisons floues et faisant des 10enes de victimes.

Je vous conseil donc cette lecture rapide et sans compromis. Un thriller dont les révélations finales vont vous couper le souffle.
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Ce thriller démarre sur les chapeaux de roue avec un tueur aux méthodes quelques peu brûlantes.

"Visqueux, le verre en fusion coula lentement au fond de la gorge ouverte en entonnoir. La silice fondue à mille cinq-cent degrés brûla tout sur son passage. Les lèvres, les dents, la langue, le palais, la trachée. Les chairs grésillèrent. Une odeur de viande carbonisée s'installa. La fumée émanait de l'orifice buccal comme du cratère d'un volcan humain."

Et cette dynamique se poursuit tout au long du récit. Les chapitres sont courts, le rythme soutenu. le roman aussi est court, il faut aller vite. Et c'est efficace. J'ai dévoré le roman en un après-midi, il est impossible à lâcher. C'est court mais bon et maîtrisé.

L'intrigue tient la route. Les thèmes abordés, attentats, mafia albanaise, corruption, traite des êtres humains, tueur en série, sont aussi divers que variés. C'est sombre et très glauque par moments avec des scènes bien dégueu.

Les personnages ne sont pas trop fouillés, l'auteur privilégie l'intrigue et l'action. Ca ne m'a pas dérangée, j'avoue que pour la plupart je n'avais pas envie de faire plus ample connaissance.

Comme à son habitude l'auteur nous réserve bien des surprises, des petits twists bien placés qui à chaque fois me retourne le cerveau. Toujours là où on ne l'attend pas, il se joue de nous avec brio. Je me fais toujours avoir en beauté, mais comment fait-il ?

Dans ces précédents romans, Nicolas Feuz nous fait beaucoup voyager, le Kenya, la Croatie, la Laponie... Ici l'histoire se passe exclusivement à Neuchâtel. C'est ma ville, c'est chez moi. Je connais et fréquente beaucoup d'endroits décrits dans ce livre. Ca me fait toujours bizarre, j'ai l'impression de visionner un film.
J'aime lire pour m'évader, découvrir de nouveaux lieux et paysages, mais quand on connait tous les endroits, la lecture prend une autre forme. C'est tout aussi plaisant.
M. Feuz vous y allez fort tout de même, nous planter l'histoire en pleine Fête de Vendanges... Et le Charlot, on en parle ? ;)

Avec ce petit roman qui a tout d'un grand Nicolas Feuz signe à nouveau un très bon thriller. Vous n'avez pas encore découvert cet auteur ? Il serait temps. Je vous le recommande fortement.

Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Après Horrora Borealis disponible désormais chez le Livre de Poche, celui qui est également Procureur de la République en pays helvète revient avec le miroir des âmes publié chez Slatkine & Cie. Un nouveau thriller diamétralement opposé au premier mais qui ne manque pas de surprendre. Et captiver.

# La bande-annonce

Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l'auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neuchâtel. Dans ce polar essouflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d'un magistrat qui pourrait être son double si tout n'était précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu'à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé le Vénitien parce qu'il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes. le style est au couteau, l'efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur.

# L'avis de Lettres it be

Ce fut une heureuse découverte chez Lettres it be que cette lecture du nouveau livre de Nicolas Feuz. Sans avoir eu la chance de lire au préalable Horrora Borealis son précédent roman, nous nous sommes jetés sur ce polar qui résonne fort en pleine rentrée littéraire où l'habitude a pourtant été prise, à regret, de snober le temps de quelques mois tout ce qui touche au roman noir, polar ou thriller. Et difficile de regretter notre choix… L'entrée en matière se fait sans sas de décompression aucun : le prologue capte toute l'attention dès les premiers instants de lecture. On y est, sans avoir eu le temps de dire ouf. L'écriture met dans le bain, un bain qui promet d'être de plus en plus noir.

Finalement, et au fur et à mesure que se met en place la trame de ce Miroir des âmes, force est de constater que sur le fond tout reste assez classique. Les personnages ne disposent pas d'une très grande profondeur (ce qui évite toute digression inutile), le cadre spatio-temporel ne se distingue pas par des spécificités tirées par les cheveux ou autre, quelques scènes viennent mettre devant nos yeux et faire exploser avec brio toute l'horreur dont Nicolas Feuz est capable. Ce qui retient l'attention ici n'est autre que le rythme de cette histoire. Nicolas Feuz impose son style aiguisé, incisif, déchirant, haletant. Les chapitres ultra-courts se succèdent plus vite encore que nos respirations, et la chasse au Vénitien montre crescendo jusqu'à un final brûlant à mi-chemin entre Stephen King et Dennis Lehane. Quelle force de caractère dans une plume qui témoigne déjà d'une très grande expérience en la matière !

Nicolas Feuz fait assurément une entrée remarquée parmi les auteurs de thrillers francophones à surveiller de près. A titre anecdotique, difficile de ne pas voir d'ailleurs une certaine similitude entre une scène bien précise du Miroir des âmes et l'un des romans de Bernard Minier, passé maître en la matière. Une scène à base de cadavre suspendu et de funiculaire. Avis aux amateurs ! Quoi qu'il en soit, l'auteur suisse confirme tout le bien que l'on pouvait déjà penser de lui et ne laisse qu'une envie : continuer à le suivre encore et encore.

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Une belle découverte.
Un livre qui se lit vite et bien.
Efficace avec ces chapitres courts et rythmés,on se laisse chahutés pendant tout le parcours semé d'embûches auquel ont le droit les personnages.
Certaines révélations sont inattendues, une notamment m'a soufflé mais 🤫
Le petit point négatif (pour ma part),quand y a trop de personnages j'ai tendance à me perdre un peu et il m'a manqué d'avoir accès à plus de la psychologie des protagonistes.

Mais ça reste un bon moment de lecture et je n'hésiterai pas à me replonger dans un roman de Nicolas Feuz.
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Une lecture un peu mitigée…
J'ai trouvé le roman un peu décousu, on suit deux enquêtes en parallèle ,mêlant beaucoup de choses en très peu de pages et donc pas vraiment eu le temps de s'attacher aux personnages. le tueur était vraiment horrible mais là aussi on passe très vite sur lui et c'est dommage. J'aurais vraiment voulu plus d'infos sur certains points mais j'ai été étonnée à plusieurs reprises et ça j'adore.
Un bon thriller mais trop court.
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