Paul Féval4/5
1 notes
Une histoire de revenants - L'homme sans bras
Résumé :
Un Roman Noir avec une intrigue fantastique et criminelle sur fond de légendes bretonnes et de croyances occultes...."Les morts peuvent bien se montrer, la nuit, au clair de lune, en Bretagne, auprès des pierres druidiques ou dans les ruines, mais ils ne chargent pas, même en Bretagne, de lourdes sacoches sur leurs épaules. Étienne, désormais, voulait savoir."
Étienne n’entendait rien ; il savait par expérience quels fantômes évoque dans la nuit l’imagination peureuse du paysan breton, et il commençait à nier, en lui-même, l’existence de ce personnage mystérieux qui était entré au manoir, d’après le récit du pauvre Claude. Comme il allait passer le seuil de la deuxième pièce, qui avait servi de chambre à coucher à la comtesse, il entendit ce chant doux et monotone avec lequel les jeunes mères bercent le sommeil de leurs enfants ; il s’arrêta, plus ému que s’il se fût trouvé tout à coup en présence de Geneviève elle-même. Pauvre belle sainte ! elle était là, donnant à la fille de Treguern les soins pieux de l’amour des mères. Et savait-elle seulement le premier mot de toutes ces fables qui couraient dans le pays affolé ?
Telle fut la première pensée d’Étienne. Mais le sourire attendri ne resta point sur ses lèvres. Ce n’était pas seulement douairière Le Brec, ce n’étaient pas seulement les gens de la veillée... Treguern lui-même avait quitté sa tombe pour lui parler de Geneviève !
Après la chambre où se trouvait Étienne, il y avait un corridor fermé par une porte vitrée. Étienne aperçut une lueur au travers des carreaux ; il souffla sa résine et continua d’avancer. Le cœur lui battait ; le chant de la jeune mère continuait, mais était-ce bien la voix de Geneviève ?
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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