Le passage du diable

Le jeune Daniel vit seul avec sa mère. Elle le dit malade et le garde au lit tous les jours depuis qu'il est petit.
Un jour une "intervention" a lieu et le docteur Marlow recueille Daniel dans sa famille.
Daniel ne garde de son ancienne vie que la maison de poupée de sa mère.
Cette maison est soit disant la réplique exacte de sa maison d'enfance
Il y joue avec Sophie mais ils s'aperçoivent que la poupée Séverin n'est pas normale.
Daniel va s'en rendre compte lorsqu'il sera envoyé chez son oncle Jack Severn. Sauf que ce manoir est lugubre , sombre et inquiétant. Tout le contraire de la maison de poupée.
Daniel est soutenu par Thomas le jardinier et Martha la cuisinière qui lui racontent l'enfance de sa mère et le caractère étrange de son oncle.
Il découvre le passage du diable, et l'étrange comportement de son oncle.
Ce roman pour adolescents se déroule au dix neuvième siècle : pas de téléphone mais on écrit poste restante, on couds les vêtements soit même, pas de voiture mais des charrettes et des trains à vapeur.
Il y est question de sortilège, de vaudou, de meurtre.
L'écriture est fluide, les chapitres courts. le roman se lit rapidement et sans effort et s'adresse vraiment aux jeunes adolescent.
J'ai bien aimé.

Spoilers.

Pas mal, le pitch est accrocheur, on a envie de comprendre pourquoi la mère a cloué au lit son fils sans raison pendant des années, pourquoi ils vivent reclus... le début pose une ambiance teintée de mystère et inquiétante. Même la famille du Dr Marlow, pourtant gentille et joyeuse, suscite la méfiance du lecteur en plus de celle du héros, Daniel.

Petit à petit, le Mal fait son apparition, par le biais de la poupée jusque-là cachée dans la maison miniature, qui semble maléfique et tourmente les deux camarades de jeu, Daniel et Sophie. Efficace, bien maîtrisé, la tension monte.

Puis changement de décor radical, Daniel est parachuté chez son oncle dans un manoir, habité par le jardinier et la servante... Un retour dans le passé de sa mère, qui lui a caché bien des choses. le fameux passage du diable, qui donne son titre au livre, est malheureusement sous exploité et n'a que peu de place dans l'intrigue, et au fur et à mesure du récit, le surnaturel est paradoxalement évacué pour laisser place à la méchanceté voire l'extrême malveillance de l'oncle. On retrouve la fantastique à la fin, avec la magie vaudou et ses poupées maléfiques, mais la recette ne fonctionne plus.

On n'est pas très convaincu par cette histoire, le maléfice de la poupée semble un peu léger pour justifier que Daniel ait été cloué au lit pendant toutes ces années, il manque quelque chose de + pour nous convaincre. de même en ce qui concerne les agissements des domestiques, qui ont décidé de rester sous le joug de l'oncle, ce n'est pas assez crédible. Néanmoins, la scène finale, avec la destruction impressionnante de la maison par le feu, est réussie, même si je regrette un peu que la mort de l'oncle soit trop rapidement traitée, comme un détail.

En somme, c'était une lecture agréable mais je suis un peu déçue que son potentiel n'ait pas été exploité à fond !

Daniel Cunningham a passé toute son enfance reclus dans une grande maison, gardé par une mère qui l'a gardé loin du monde extérieur, d'une certaine malédiction, prétextant qu'il était gravement malade. Mais un jour, des voisins se rendent compte de l'existence de Daniel et préviennent les autorités. le jeune garçon est recueilli par le docteur Marlow, tandis que sa mère, victime d'une crise de folie, est envoyée à l'asile. La seule chose que Daniel garde de son passé est une maison de poupées, réplique exacte de la maison où a grandi sa mère. Daniel apprend que la maison existe toujours et qu'elle est habitée par son oncle. Au moment de s'y rendre, le garçon ressent quelque hésitation car lors de ses jeux, la maison semble hantée par un mal étrange.

Je connaissais jusqu'à présent Anne Fine pour la série du Chat assassin ou pour "Bébés de farine". Je la découvre ici romancière de facture plus classique, avec un récit qui fleure bon son Dickens mâtiné de fantastique. L'ambiance pesante de la demeure évoque des vieux films comme "La chute de la maison Usher" ou "La maison du diable" mais en plus soft quand même (ça reste un roman jeunesse). Malgré son enfance isolée, Daniel s'avère être un gamin futé et plein de bon sens, ce qui va lui être utile face aux dangers qu'il va devoir affronter.

Une malédiction familiale, de la magie exotique... un bon roman d'aventure que n'aurait pas renié un auteur anglais du XIXe siècle.

Un roman jeunesse emprunté à la médiathèque pour sa jolie couverture et son titre engageant, je n'ai pas été déçue; l'écriture est robuste et l'intrigue se tient tout du long.
On rencontre d'abord Daniel, un jeune garçon maintenu dans l'illusion de la maladie pour justifier son incarcération constante (son univers est son lit) par sa vieille mère que tout le monde dit folle. Daniel ne socialise qu'à travers la maison de poupée (et les poupées elles-mêmes) qui est le vestige de l'enfance de sa mère, dont il ne sait rien.
Quand un médecin intrigué vient un jour le tirer de ses draps, tout se précipite pour Daniel, l'ouverture vers le dehors et l'autre, et l'ouverture vers lui-même puisqu'il va rencontrer ce qui lui reste de famille maléfique.
Le lien à travers les poupées caresse le vaudou sans en faire trop, et l'atmosphère soigneusement malaisante sans être angoissante est parfaitement adaptée à toutes les étapes de cette aventure au cours de laquelle on ne s'ennuie pas.

Un livre pour ados, mais qu'on lit avec plaisir en temps qu'adulte.
Daniel Cunningham, un jeune homme vit, confiné par sa mère, qui le dit malade, dans une maison. Un jour, des voisins accompagnés d'un médecin local, le libère. Daniel découvre alors le monde extérieur au sein de la famille du médecin, voit malheureusement mourir sa mère dans un accès de démence et surtout se rend compte que la maison de poupée maternelle qu'il possède, a un étrange pouvoir enfin, surtout l'une des figurines, figurine qui révèle le pire chez ceux qui jouent avec.
Bien qu'il soit heureux dans sa nouvelle famille, Daniel doit retrouver son oncle qui vit encore dans la maison familiale dont la maison de poupée est la copie parfaite. A partir de là, tout va changer ... Un bon roman de style gothique à suspense et à faire peur sur la possession et le pouvoir de la suggestion.

Daniel a toujours été retenu dans sa chambre par sa mère au prétexte qu'il était gravement malade. Un jour, un voisin médecin intervient et « libère » le jeune homme, qui se révèle bien portant. Il l'accueille dans sa famille où Daniel découvre la chaleur d'un foyer. le docteur est malgré tout obligé de retrouver sa famille et l'envoie donc chez son oncle où le jeune homme va essayer de découvrir son passé, sa mère ne lui ayant jamais rien révélé d'elle-même ou de sa famille.
L'intrigue se noue autour d'une maison de poupée qui est l'exacte réplique de la maison où vit son oncle. On évolue dans une atmosphère mystérieuse et parfois même effrayante. le récit tient vraiment en haleine grâce aux nombreux et lourds secrets de famille. On arrive à deviner certaines choses, mais on reste intrigués car il y a toujours des zones d'ombre. Un roman palpitant !

Une bonne surprise à la lecture de ce roman.

Daniel a vécu toute sa vie à l'abri du monde extérieur. Alité la plupart du temps, il pense être malade comme sa mère le prétend.
Jusqu'au jour où tout bascule, jusqu'au jour où l'on vient le tirer de son enfermement. Ce jour, il apprend qu'il n'a jamais été malade...
De quoi sa mère a t-elle bien pu vouloir le protéger à ce point? Quels lourds secrets pèsent sur sa vie?

Une agréable lecture. Une belle écriture. Une intrigue bien menée qui tient la route jusqu'à la dernière page...

Ca faisait tellement longtemps que ce livre se trouvait dans ma wishlist ! Alors après l'avoir enfin trouvé il y a peut-être deux ans en librairie, j'ai sauté dessus ! Et me voici aujourd'hui, lecture terminée, et mon avis un peu mitigé...

Même si cela faisait longtemps que je voulais le lire, je ne pense pas en avoir attendu quelque chose de particulier, donc je ne suis pas déçue, mais j'aurais peut-être aimé autre chose, ou tout du moins, plus.

En effet, on a dans ce livre une histoire jeunesse, avec Daniel, un jeune garçon qui essaie de percer à jour les secrets de sa famille, tous en rapport avec cette fameuse maison de poupée avec laquelle il joue depuis qu'il est enfant et qui est la réplique exacte de la maison d'enfance de sa mère. On le suit alors dans ses découvertes jour après jour avec son esprit de jeune homme.

Mais finalement, il n'y a pas vraiment grand chose de spectaculaire dans ce livre. Ne vous y méprenez pas, j'ai passé un bon moment, bien qu'impatiente d'en terminer par moment, mais une fois la révélation finale, je me suis dis tout ça pour ça ? Mais il ne faut pas oublier que c'est un livre jeunesse, il n'est pas censé être complexe comme pas possible, nous faire tourner la tête dans tous les sens. Non, il m'a plutôt fait penser à un Chair de Poule, et je pense que tout enfant autour de 10-13 ans pourrait l'adorer. Mais si vous êtes adulte, bien sur vous pourriez passer un super moment, mais ne vous attendez pas à frissonner avec ce bouquin.
Lien : https://dreamingreadinglivin..

Daniel a toujours vécu enfermé avec sa mère. Un jour, « on » vient le sortir de cette prison.
Le début du roman est très captivant. On s'interroge grandement sur le pourquoi du comment, on s'intéresse au personnage, on dévore. Mais arrive un moment où les réponses sont posées et où les nouvelles questions manquent un chouïa. On lit mais il manque le petit peps dynamique qui crée le suspense. Puis le renouveau revient. Il faut alors s'accrocher pour voir le retour de nouvelles interrogations. Voilà un roman qui saura trouver son lectorat mais qui perdra de nombreux lecteurs en chemin. A tester pour choisir son camp.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..

Daniel passe la plus grande partie de son enfance confiné dans son lit car sa mère lui affirme qu'il est malade. Il a pour seules compagnies des livres, une maison de poupée ainsi que sa mère qui crochète silencieusement à ses côtés.

Il ne connaît donc rien de la vie jusqu'à ce que les voisins l'ayant quelquefois entraperçu forcent la porte et que le médecin du village le recueille dans sa propre famille tout en lui certifiant qu'il est en pleine santé. Sa mère est internée.

Il se retrouve au coeur d'une famille composée de trois filles et sympathise avec Sophie, la plus jeune. Et au milieu de cette joyeuse famille, il découvre la vie, la joie de vivre et le goût du bonheur.

La maison de poupée est amenée chez le médecin mais il ne s'agit pas d'une simple maison de poupées mais de la reproduction conforme de la maison où sa mère vécut son enfance, un véritable chef d'oeuvre dont tout a été reproduit dans les moindre détails y compris le papier peint et les moindres trappes et passages secrets. Celle-ci est peuplée des personnages qui sont la copie conforme de ceux qui y vivaient avec sa mère et il s'amuse avec Sophie à y jouer, inventant entre eux des scenarii divers. Au fil du temps, Sophie ressent quelque chose de malsain qui se dégage de la jolie maison de poupée et se retrouve à l'occasion à parler avec une voix qui n'est pas la sienne ou à se comporter de manière agressive ce qui n'est nullement dans son caractère.

Un de ses oncles étant toujours en vie habite la maison qui a servi de modèle à la maison de poupée et recueille son neveu. L'oncle Jack a un caractère étrange, sautant d'une humeur joyeuse à un caractère emporté.
Il est accompagné d'un jardinier, Thomas et d'une cuisinière, Martha grâce auxquels Daniel va découvrir des bribes du passé de sa mère qui l'a toujours laissé dans l'ignorance. Curieux, Daniel cherche à en apprendre le maximum tout en regrettant la famille du médecin où l'atmosphère était bien plus chaleureuse et cordiale. Cependant, de fil en aiguille, il reconstruit le passé de sa mère et de sa famille : l'horreur se dessine au travers de pratiques mystérieuses et ... peu chrétiennes et les masques commencent à tomber. Daniel réussira-t-il à vaincre la malédiction du "Passage du diable" ?

Un livre agréable et facile à lire. On sent bien qu'il est destiné à des lecteurs jeunes mais cela ne gêne pas pour semer l'angoisse et distiller le venin mystérieux. Un bon moment de lecture.