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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un roman pour adolescents que j'ai dévoré !
La couverture m'avait fait de l'oeil, avec sa maison sombre et un brin lugubre.
J'aime bien les histoires un peu gothiques, et celle-ci semblait tout a fait fascinante.

Un jeune garçon élevé complètement hors du monde par une mère un peu mystérieuse, une étrange maison de poupées, un lourd secret de famille, et tout ça, écrit sans temps mort ni beaucoup de descriptions...c'est donc bien à un roman pour la jeunesse auquel on a affaire, mais cela n'a pas gêné ma lecture.

L'action débute dès les premières pages et tout s'enchaîne très vite, il se passe toujours quelque chose, que ce soit une découverte, un fait inattendu, un secret révélé, bref, on ne s'ennuie pas un instant.
L'écriture est simple, puisque c'est un jeune garçon qui nous raconte son histoire mais pas naïve pour autant.
Les amoureux des longues descriptions d'une immense maison de famille aux recoins sombres seront un peu déçus car justement les descriptions y sont rares et succinctes, mais suffisantes pour se représenter l'endroit et son ambiance malsaine.
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Combat entre le bien et le mal autour d'une maison de poupée !

Je l'avoue, j'ai un faible pour les maisons de poupées. Mais attention, il ne s'agit pas ici d'un mièvre habitat de « Barbie », mais plutôt d'une authentique demeure victorienne, une réplique à l'échelle, une véritable oeuvre d'art. Un rêve pour un coeur de petite fille !

Mais c'est plutôt un cauchemar que l'existence du héros de ce roman, un enfant atteint d'une étrange maladie, qui n'a pas le droit de quitter sa chambre ni de recevoir d'autres visites que celle de sa mère. Un jour, son existence basculera et on découvrira… mais ne compter pas sur moi pour vous le révéler le secret de l'intrigue !

Il s'agit d'un roman jeunesse, mélange de tiraillements familiaux, de suspens et de fantastique. Un bon divertissement, surtout pour celles à qui le Père Noël n'a jamais apporté de maison de poupée…
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Le jeune Daniel Cunningham commence à découvrir le monde quand il est enlevé par le docteur Marlow, à sa mère qui le gardait enfermé à l'abri des regards. Plus tard, il récupère son étrange maison de poupées qui semble exercer une influence néfaste sur Daniel et la jeune fille du docteur avec laquelle il joue.
Anne Fine était une des auteurs préférés plus jeune. J'étais donc assez impatiente de la relire. L'histoire commence assez lentement avec Daniel, la famille du docteur Marlow, la maison de poupées… celle-ci n'est visible pas normale, le comportement de sa mère est assez bizarre et son oncle attend visiblement quelque chose du jeune garçon. Bien aimé cette histoire faisant doucement frissonner même s'il a fallu attendre un moment avant que ça s'accélère un peu. Une ambiance fantastique sur des secrets de famille qui m'a bien embarqué, je regrette un peu la conclusion, trop rapide et confuse à mon goût.
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Voici un livre pris par hasard à la médiathéque, attirée par la premiére de couverture et le fait que je connaisse " le chat assassin" de Anne Fine....
Une mère possessive,un enfermement familial.....On pénètre dans cet ouvrage comme dans une maison un peu étrange : un manoir anglais du dix- neuviéme siécle comme on en découvre dans les films fantastiques.
En apparence, tout est calme mais le roman distille un malaise diffus....comme si l'on entendait les craquements sinistres d'une vieille bâtisse et la menace de piéce obscures et solitaires....
Qu'est ce que cela cache?
Pourquoi Daniel, depuis son plus jeune âge vit- il reclus avec pour seule compagnie les livres, surveillé par sa mère?
Sous prétexte d'une mystérieuse maladie?
Pourquoi n'a t - il pas rencontré les "gens"?
Pourquoi a t- il appris à vivre en société uniquement grâce à la force de son imagination et à la superbe maison de poupée que sa mére lui avait achetée? Cette maison était celle de sa mère..
Oui...car au centre de ce livre il y a déjà une maison...miniature d'abord, réplique de celle où la mére du héros a passé son enfance.....
Une maison de poupée, unique terrain de jeu de Daniel, celui où il rêve sa vie, invente le monde extérieur,l'histoire tourne autour de la famille de sa mére, tragique...
Et le malaise,trés vite, se transforme en angoisse véritable, quand, libéré de sa mère, il part à la découverte de la maison grandeur nature, lourde de terribles
mémoires familiales mortiféres et diaboliques...qui est cet oncle ?
Le passage du diable se lit avec fiévre,c'est un roman complexe et étrange,une vieille bâtisse pleine de souvenirs terribles, des personnages fragiles, effrayants,troublants,une atmosphére inquiétante, pesante,au fil des pages....
Nous sommes dans la tension et le suspense jusqu'au bout, un ouvrage angoissant,gothique,mystérieux, fantastique, éprouvant....
Anne Fine joue habilement avec la langue, les images et les ambiances..c'est bien écrit,le héros Daniel,est intelligent et attachant.....
Un genre peu habituel pour moi, je me suis laissée prendre....
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Sous le couvert d'une fausse maladie, Daniel Cunningham, jeune garçon à l'âge indéterminé, vit une vie sédentaire dans un manoir sombre et poussiéreux avec pour seule compagnie sa mère, femme très froide, et ses livres. Malgré que la maladie soit une invention de sa mère, Daniel reste un garçon très fragile. Depuis tout petit, le jeune garçon a l'habitude de recevoir de l'aide pour toute action, ce qui l'a rendu chétif et assez amorphe par la force des choses. Très vite, le voisinage va commencer à se poser des questions autour de ce jeune inconnu prisonnier de sa propre mère et décide de prendre les choses en main en envoyant le médecin de quartier toquer au manoir. le docteur Marlow se rend bien sûr vite compte de la bonne santé de Daniel et de la folie de sa mère, et va donc tenter de sauver le garçon en l'accueillant chez lui. Daniel, choqué par les révélations, désire découvrir ce que vivre veut dire, mais pour cela il devra, tout d'abord, résoudre tous les mystères qui entourent sa famille.

Le Passage du diable est un roman jeunesse plutôt effrayant. Dans un décor assez gothique où on imagine très bien un décor à la Tim Burton, nous suivons ce jeune garçon en quête de vérité. Anne Fine nous propose un roman plein de magie et de mystère. L'action est très présente dans cette histoire et l'auteure ne perd pas de temps et rentre très rapidement dans le vif du sujet. Rapidement, l'intrigue va se pencher sur une maison de poupée, seul bien que Daniel rapportera de sa vie avec sa mère. Cette maison de poupée est l'exacte représentation de la maison de jeunesse de sa mère. Et bien que, cette maison représente un jouet aux histoires infinies, elle recèlera bien de secrets et de malédiction. Daniel est un personnage très intéressant à suivre. Malgré qu'il ait vécu toute une partie de sa vie dans des conditions de cécité, il n'en reste pas moins très intelligent et curieux tout en ayant un regard plutôt naïf sur les nouvelles choses de la vie qu'il découvre.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de cette lecture et finalement le Passage du diable est un roman plein de qualités et très original. Frissonnant par moments mais tout en restant finalement jeunesse par la fraîcheur de son personnage, le Passage du diable est un roman très agréable à lire que j'aurais adoré lire à 10-12 ans le soir d'Halloween.
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Daniel passe la plus grande partie de son enfance confiné dans son lit car sa mère lui affirme qu'il est malade. Il a pour seules compagnies des livres, une maison de poupée ainsi que sa mère qui crochète silencieusement à ses côtés.

Il ne connaît donc rien de la vie jusqu'à ce que les voisins l'ayant quelquefois entraperçu forcent la porte et que le médecin du village le recueille dans sa propre famille tout en lui certifiant qu'il est en pleine santé. Sa mère est internée.

Il se retrouve au coeur d'une famille composée de trois filles et sympathise avec Sophie, la plus jeune. Et au milieu de cette joyeuse famille, il découvre la vie, la joie de vivre et le goût du bonheur.

La maison de poupée est amenée chez le médecin mais il ne s'agit pas d'une simple maison de poupées mais de la reproduction conforme de la maison où sa mère vécut son enfance, un véritable chef d'oeuvre dont tout a été reproduit dans les moindre détails y compris le papier peint et les moindres trappes et passages secrets. Celle-ci est peuplée des personnages qui sont la copie conforme de ceux qui y vivaient avec sa mère et il s'amuse avec Sophie à y jouer, inventant entre eux des scenarii divers. Au fil du temps, Sophie ressent quelque chose de malsain qui se dégage de la jolie maison de poupée et se retrouve à l'occasion à parler avec une voix qui n'est pas la sienne ou à se comporter de manière agressive ce qui n'est nullement dans son caractère.

Un de ses oncles étant toujours en vie habite la maison qui a servi de modèle à la maison de poupée et recueille son neveu. L'oncle Jack a un caractère étrange, sautant d'une humeur joyeuse à un caractère emporté.
Il est accompagné d'un jardinier, Thomas et d'une cuisinière, Martha grâce auxquels Daniel va découvrir des bribes du passé de sa mère qui l'a toujours laissé dans l'ignorance. Curieux, Daniel cherche à en apprendre le maximum tout en regrettant la famille du médecin où l'atmosphère était bien plus chaleureuse et cordiale. Cependant, de fil en aiguille, il reconstruit le passé de sa mère et de sa famille : l'horreur se dessine au travers de pratiques mystérieuses et ... peu chrétiennes et les masques commencent à tomber. Daniel réussira-t-il à vaincre la malédiction du "Passage du diable" ?

Un livre agréable et facile à lire. On sent bien qu'il est destiné à des lecteurs jeunes mais cela ne gêne pas pour semer l'angoisse et distiller le venin mystérieux. Un bon moment de lecture.
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Qu'est-ce qu'une « vie normale » pour un jeune garçon ? Pourquoi mettre en doute la parole d'une mère dévouée ? Comment les mensonges emprisonnent et la vérité terrifie? Un lieu peut-t-il influer sur les comportements humains ? La peur entraîne-t-elle forcément la folie ? Est-ce une bonne chose de déterrer le passé et ses secrets enfouis ?
Daniel Cunningham nous conte l'histoire de son enfance, une enfance étrange et surprenante. Tout petit, il apprend par sa mère, Liliana qu'il est atteint d'une maladie grave et qu'il est donc préférable pour sa santé fragile de rester cloîtré à la maison. Sans père, Liliana prend ainsi soin de lui toute seule durant de nombreuses années. Daniel ne va pas à l'école, n'a pas d'ami, mais heureusement il s'évade en lisant des livres d'aventures. Et puis, il y a cette belle maison de poupées, réplique du manoir où a grandi Liliana... Daniel joue avec les personnages, les fait évoluer, invente des scènes familiales (lui qui ne sait pas ce qu'est une famille). Sa mère ne lui parle jamais du passé, de ses origines... une ombre malfaisante semble planer sur la maison.
Un jour, les gens du village usent de ruse pour faire entrer le docteur Marlow dans la chambre de Daniel. Celui-ci se rend vite compte que le garçon est en parfaite santé. Alors, tout va très vite, Daniel est confié à la famille Marlow et Liliana est internée en hôpital psychiatrique.
Le garçon comprend peu à peu que sa mère lui a menti, voulant probablement le protéger, mais de quoi ? En attendant, il prend plaisir à vivre au côté du Docteur Marlow, sa femme et ses trois filles avec lesquelles il partage ses jeux. Il découvre la vie familiale tant rêvée.
Les meubles de son ancienne maison ont été saisi (sa mère avait des dettes), seule la maison de poupées lui revient. Il continue de faire vivre les poupées avec Sophie, la plus jeune des filles Marlow. Ils passent des heures ensemble à jouer jusqu'au jour où une des figurines semble avoir un pouvoir maléfique sur les enfants, les rendant colériques.
Quand le docteur Marlow décide d'emmener Daniel voir sa mère à l'asile, ils la découvre pendue dans sa chambre... le jeune garçon est complètement désemparé : après les mensonges, le silence, l'effroi, l'abandon, comment continuer à vivre avec ce drame ? le docteur va alors enquêter pour retrouver un parent de l'enfant. le passé commence à se dévoiler : la maison d'enfance de Liliana existe toujours et son frère Séverin, un ancien capitaine de marine marchande y vit encore. Daniel est envoyé là-bas pour faire connaissance avec lui. C'est un homme trouble au caractère changeant, tour à tour jovial, sombre, chaleureux et méchant. En revanche, Thomas le jardinier et Martha la cuisinière se confient à Daniel. Les morceaux du puzzle se mettent en place...
Un roman qui tient en haleine d'un bout à l'autre ; angoissant, mystérieux, gothique, fantastique... On éprouve forcément de l'empathie pour Daniel, personnage téméraire et volontaire qui prend sa vie en main pour faire le jour sur le passé de sa mère qui a dévoré son enfance à lui. La mise en abyme de la maison est une merveilleuse idée, elle permet toutes les audaces et facilite l'accès vers l'imaginaire. Frissons garantis.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Je connais Anne Fine pour avoir lu la série de livres « le chat assassin ». J'apprécie grandement le journal du chat assassin qui peut se lire à plusieurs niveaux de lecture. L'ironie et la mauvaise foi de Tuffy offrent des situations délectables.
Ici, on change de registre dans ce roman pour ado. On est davantage dans une ambiance comme dans le film « 6ème sens ».
Il s'agit de l'histoire du jeune Daniel Cunningham dont sa mère l'a convaincu qu'il était grandement malade et qu'il devait rester enfermé dans sa chambre pour son bien avec pour seule compagnie sa mère et pour activités la lecture et jouer avec la maison de poupée de sa mère, la réplique de sa maison natale. « Sa délivrance » par des voisins et son arrivée dans la maison natale de sa mère où vit son oncle vont l'amener à découvrir de sombres secrets de famille.
Un livre bien écrit avec une atmosphère légèrement angoissante mais très prenante. Anne Fine a décidément bien du talent ! Je recommande vivement, dès l'âge de 11 ans.
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Ce livre cumulait les indices et éléments prometteurs à mon égard : enfant libéré d'une maltraitance, secret de famille, maison mystérieuse et agoissante, jouet malveillant, couverture sombre... Mon attente était donc grande. Et je n'ai pas franchement été déçue. Ce livre, je l'ai dévoré de bout en bout, à la suite de Daniel, du mystère de sa famille. Mais j'utilise le terme "franchement" car pour moi on aurait pu aller plus loin dans l'ambiance angoissante, dans l'exploration de la mère qui me semble sous-exploitée (et le père, quasi inexistant, je n'en parle même pas). En même temps, j'ai bien conscience qu'il s'agit d'un livre jeunesse, et pousser le côté malsain un peu plus loin aurait peut-être été trop malsain pour un public jeune.
Une bonne ambiance sombre et prenante, dès 12 ans je pense.
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Depuis son enfance Daniel est confiné dans sa chambre. Sa mère lui assure qu'il est atteint d'une grave maladie et qu'il doit en conséquence resté alité.

Lorsque les voisins découvrent son existence, sa vie est chamboulée. Eloigné de sa mère, il est déclaré en excellente santé et recueilli par la famille du docteur. Il redécouvre le monde, la vie.

Mais sa joie est amoindrie par l'état de sa mère qui est considérée comme folle. Il ne lui reste très vite de sa vie antérieure qu'une mystérieuse maison de poupée, qui d'après ses connaissances, est la réplique exacte de la demeure de sa mère lorsqu'elle était enfant.

Lors d'un de ses jeux, il découvre une énigmatique poupée au double visage cachée dans un coffre. A partir de cet instant, les jeux qu'ils imaginent se teintent de noirceur.

Le docteur, par obligation, passe une annonce afin de retrouver un éventuel parent de Daniel. Un oncle inconnu fait alors son apparition et réclame l'enfant. Daniel se retrouve accueilli chez lui, là où habitait avant sa mère.

Un livre frisson où la normalité n'est pas de mise. L'ambiance est attachée aux lieux, clos, la chambre dans la première partie du livre et la maison et son jardin en spirale intérieure qui enferme le héros.

C'est une renaissance que doit orchestrer Daniel. Il lui faut tenter de décoder l'extérieur avec cet emboîtement entre la maison en modèle réduite et son modèle. le thème du double se retrouve ensuite avec le personnage de Séverin.

On évoque ainsi la question de l'héritage et la tentative des parents de protéger leur enfant, quitte à l'empêcher de vivre... Intéressant !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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