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3,72

sur 1027 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Résumé La femme à la fenêtre d'A.J. Finn
24 octobre, elle est intéressée par la vie de ses voisins. Elle connait tous leurs horaires, les photographie.

Anna est séparée de son mari qui vit à New York avec leur fille Olivia.

Anne boit, elle prend des médicaments.

Avis La femme à la fenêtre d'A.J. Finn
Quand une femme pédopsychiatre est enfermée chez elle parce qu'elle ne peut plus sortir, qu'elle mélange alcool et médicaments, qu'elle espionne ses voisins, qu'elle assiste à un possible meurtre, pourquoi les autres ne la croient pas, notamment les forces de police ?

C'est la cas d'Anna. Elle sait tout ce qui se passe dans son quartier, le quotidien de ses voisins qu'elle espionne avec son appareil photo. Elle voit les arrivées des uns et des autres, notamment ses derniers voisins, un couple avec un jeune adolescent Ethan. Dans son quartier, avant qu'elle ne soit malade, elle et son mari ne côtoyaient pas franchement les voisins. Voisins qui étaient prompts à donner leur avis sur tout et tous. Anna passe ses journées à espionner, boire énormément de Merlot, à surfer sur Internet, à tenir son forum de psy en ligne, à jouer aux échecs, et surtout à regarder des DVD de films en noir et blanc. Ce roman donne une belle part à tous ces films, à tous ces acteurs et cinéastes, aux scenarii et aux répliques, qu'Anna connaît par coeur. D'ailleurs, cette filmographie est un des maillons qui fait qu'Anna peut avoir des hallucinations.

L'auteur nous dévoilera au fur et à mesure la vie d'Anna, surtout son passé. Mais un passé qui ne commence pas forcément par le début, sauf pour sa rencontre avec son futur mari. Un passé qui ne commence pas par la toute fin, non plus car le roman n'aurait aucun intérêt. En tous les cas, un petit indice dans le livre m'a permis de savoir, très vite, ce qui se passait pour la famille d'Anna. Quant au reste, je n'ai rien vu venir, franchement. L'art et la maîtrise de l'auteur, quant au suspense, ont bien fait les choses. Je dois également dire que je ne m'interroge pas trop lorsque je lis un roman de ce type, je me laisse surprendre et cela arrive toujours. Toutefois, certains détails peuvent me mettre la puce à l'oreille.

Dans ce roman, on assiste à la longue descente aux enfers d'Anna, même si cette descente aux enfers est bien commencée. Elle refuse de sortir, mais sera bien obligée, car elle veut défendre une femme et sa vie. Même dans sa maladie, même si à certains moments, elle pense être la proie d'hallucinations, elle arrivera à faire émerger une partie de la vérité. Et quelle vérité !

Un bon thriller psychologique de 600 pages, lu en trois jours. Les pages se laissent tourner pour connaître ce qui est réellement arrivé à Anna, si les médicaments et l'alcool qu'elle ingurgite lui ont réellement fait perdre la tête, si elle a bien des hallucinations, si elle invente les situations et les voix. On le sait, les médicaments et l'alcool ne font pas bon ménage. Surtout qu'Anna a essayé un grand nombre de médicaments suite à sa dépression, sa maladie. Mais elle est en stress post-traumatique et n'a pas encore accepté la vérité. le monde extérieur lui fait peur et on peut comprendre pourquoi à la lecture de ce roman. L'auteur nous détaille très bien ces maladies psychologiques, psychiatriques. Ce n'est pas un seul mot ou une simple définition trouvée dans un dictionnaire. C'est assez détaillé pour comprendre et coller au personnage d'Anna. Dans la vie, tout peut basculer d'un seul coup.

Dans un quartier, lorsqu'une personne ne correspond pas aux standards de la société, on ne s'interroge pas forcément, surtout lorsqu'elle joue au voyeur. La majorité se permet de juger sans aller plus loin, sans apporter de l'aide. Déjà, il faut que la personne puisse accepter cette aide. Mais il est plus facile de ne pas croire une personne malade. Il faudra qu'Anna mène son enquête, même dans son propre brouillard.

Je ne mets pas la note maximale à ce bon thriller psychologique car ce n'est pas réellement un coup de coeur. Les personnages ont été très bien étudiés, tout comme les situations, la montée en puissance des tensions et le dénouement.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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La femme à le fenêtre : un thriller dont toute la presse parle.
ça incite à le lire.
Une femme séparée de son mari et sa fille vie recluse dans sa (trop?) grande maison entre partie d'échec sur internet site de gens agoraphobe , médicament et bouteille de vin.
Elle voit une femme se faire tué à la fenêtre des voisins.
J'ai été vite happé par l'histoire, l'auteur nous embrouille nous amène sur des pistes opposées. Jusqu'à ..... à vous de voir
Un thriller bien ficelé, qui par la nature de l'héroïne portée sur la bibine nous rappelle un peu le fille du train, devient vite addictif.
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Un thriller efficace, une héroïne attachante, une bonne énigme, un suspense bien maintenu et un dénouement inattendu. Voilà en gros les ingrédients de ce bon thriller dont on tourne les pages avec avidité pour connaître la fin, impossible à deviner.
Bien que l'héroïne m'ait tout de suite fait penser à celle de "la fille du train" (alcoolique, solitaire, vivant par procuration à travers les autres...), je l'ai trouvée plus attachante dans ses faiblesses, ses lubies, ses failles et douleurs. Quant à l'intrigue, elle est bien trouvée, un peu longue et/ou répétitive par moments mais globalement addictive comme on dit.
Un très bon moment de lecture.
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Voici un très bon page-turner, thriller psychologique assez classique dans sa construction mais tout à fait efficace. Victime d'un stress post-traumatique ayant causé une sévère agoraphobie, Anna Fox, pédopsychiatre, séparée de son mari et de sa fille, se retrouve cloitrée dans son immense maison de Harlem. Pour seules distractions, elle joue aux échecs en ligne, visionne les mêmes vieux films en noir et blanc inlassablement, échange sur un forum lié à sa phobie et s'abreuve de quantités phénoménales de merlot et de cachets. Mais surtout, elle observe ses voisins : son "empire méridional", composé des quelques maisons autour du parc dont elle peut apercevoir les façades et détails grâce au téléobjectif de son appareil photo. Elle est rapidement intriguée par les Russel, dès leur emménagement : un couple et un adolescent.

Jusqu'au jour où elle est le témoin (bourré et blindé de cachetons) d'un crime que tout le monde nie. Doit-on la croire ? Doit-elle se croire ?

Evidemment, le parallèle est immédiat avec au moins deux autres romans, auquel celui-ci ressemble énormément : Les Apparences de Gillian Flynn et La fille du train de Paula Hawkins. le pitch remasterisé du second dans l'architecture du premier. J'avais émis beaucoup de réserves à propos de la fille du train, qui m'était un peu tombé des mains et dont la fin m'avait semblé presque grotesque. Ce n'est pas le cas ici. Certes, il y a quelques grosses ficelles et une forme de "machinerie bien huilée" souvent visible. L'auteur est vice-président d'une filiale de maison d'éditions parmi les plus importantes de New-York...

Mais cela ne gâche pas le plaisir de la lecture. D'abord parce que le personnage d'Anna est très intéressant et que l'auteur prend la peine d'installer, dans sa folie, ses redondances, ses obsessions. Elle est terriblement attachante (davantage que son histoire au final, qui devient vite de peu d'intérêt, tellement elle est convenue). Ses voisins aussi intriguent, comme son beau locataire du sous-sol. Avec malice, l'auteur nous allèche régulièrement, nous en donne quelques morceaux mais nous contraint à poursuivre pour être rassasiés.

Bref, ce roman se lit comme un bon scénario : on sent la superproduction réalisée par Ben Affleck qui devrait pouvoir en sortir. Alors, comme souvent, ce n'est pas de la grande littérature (l'écriture est très plate) mais de la bonne tout de même : efficace. On ne le lâche pas.
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Un huit clos oppressant qui rappelle Hitchcock, un peu de "fenêtre sur cour"
Difficile de le lâcher avant de connaître la fin !
J'adore les références aux vieux films que regarde l'héroïne, un thriller en noir et blanc pour les cinéphiles, à déguster confortablement installé !
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"La femme à la fenêtre" : on dirait le titre d'une peinture, mais en lisant le roman on sent que l'auteur est plus proche de MUNCH que de RENOIR.
Anna Fox vit recluse dans sa maison de Harlem, une belle maison, un peu semblable à celle de Miss Havisham dans "De grandes espérances" : hantée ... Anna, psychologue, souffre d'une forme grave d'agoraphobie. Coincée entre les murs de sa maison, avec son chat, Punch, elle donne des conseils à des patients atteints des mêmes troubles qu'elles dans le cadre d'un groupe de soutien. Anna parle souvent avec son mari, Ed et sa fille, Olivia, même si ils ne sont pas présents à la maison. Un locataire, David, peut entrer et sortir du sous-sol qu'Anna a accepté de lui louer. Entre ses médicaments, les bouteilles d'excellents vins qu'elle descend comme on boit de l'eau et les polars en noir et blanc qu'elle regarde sur sa télévision, elle observe le voisinage et leurs belles maisons. Ceux qui ont une vie, une famille standard, des enfants, des activités de loisir ... Seule sa kinésithérapeute, Bina pénètre dans son domicile.
Avec l'aide de son psychiatre, le docteur Fielding, Anna tente des sorties cachée derrière un parapluie,qui ne sont pas concluantes.
Un jour pourtant, sa voisine immédiate, va venir à sa rencontre chez elle : elle porte le nom de Jane Russel. Anna et Jane vont jouer aux échecs avec elle, Anna accepter qu'elle dessine son portrait : Jane est une femme gentille et amusante. Anna va aussi rencontrer le fils de Jane, Ethan. Lorsqu'un soir, Anna assiste au meurtre de Jane de derrière sa fenêtre, elle sort de chez elle, terrifiée pour aller l'aide après avoir averti la police et perd conscience. Quand elle revient à elle, Anna est à l'hôpital. Sédatée, elle finit par regagner son domicile accompagnée de l'inspecteur Little et de son adjoint, Norelli, en charge de son appel pour meurtre. Anna découvre qu'il n'y a pas de cadavre, rien de suspect chez ses voisins et que Jane Russel est non seulement toujours vivante, mais qu'elle n'est pas la même personne que celle avec laquelle Anna a discuté. Qui est qui ? qui détient la vérité ? Anna toujours entre deux verres et des médicaments qu'elle dose au jugé ou le très digne mari de Jane, Alistair Russel et son fils, Ethan qui soutiennent que la seule Jane Russel "officielle" est celle qui est au côté de son époux ?
J'ai adoré ce policier où l'on retrouve tout le charme des films d'Hitchcock : la corde, fenêtre sur cour, psychose, pas de printemps pour Marnie. Anna est une personne très attachante dans sa lutte contre ses propres démons.
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Anna , seule , séparée de son mari et de sa fille vit recluse dans sa grande maison car elle est devenue agoraphobe . Elle ne voit que son psy et sa prof de gymn .Pour passer le temps , elle observe ses voisins , joue aux échecs et regarde à longueur de journée des thrillers . Quand elle assiste au meurtre de Jane Russell , une femme qui vient d'aménager en face de chez elle avec son mari et son fils , personne ne la croit au vu de son vécu .De plus , quand la police la trouve , elle est en état d'ébriété et bourrée de médicaments . Comment convaincre la police , d'autant plus que Mr Russell présente son épouse bien vivante , épouse qui n'est pas le femme qui lui a rendu visite et avec qui elle a sympathisé . Elle finit par douter de ce qu'elle a vu pourtant le fils Russell semble perturbé et mal dans sa peau . Anna devra se battre seule pour prouver sa bonne foi et ce sera peut-être l'occasion de guérir
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Dimanche 24 octobre, New York. Anna, pédopsychiatre, est séparée de son mari Ed et de sa fille Olivia et vit seule dans sa maison de Harlem. Depuis dix mois, elle souffre d'agoraphobie sévère et suit un lourd traitement à base de bêtabloquants que lui a prescrit le Dr Fielding, chargé de sa psychothérapie.

Constamment en pyjama, avec une hygiène corporelle douteuse, elle s'abreuve de merlot et de vieux fils noirs à longueur de journée, quand elle ne s'adonne pas à sa passion des échecs sur internet ou joue les psy de service sur un forum pour les agoraphobes.

Anna trompe aussi son ennui en espionnant ses voisins à l'aide de son appareil photo mais aussi en faisant des recherches sur internet. Sa nouvelle cible est la famille Russel qui vient juste d'emménager en face d'elle : le père, la mère et un ado adorable.

Un soir, alors qu'elle les espionne, Anna est témoin du meurtre de la mère de famille et assiste impuissante à sa mort. Elle prévient néanmoins les secours mais lorsque la police arrive, personne ne manque à l'appel chez ses voisins. Elle a tout vu, mais faut-il la croire ?

La femme à la fenêtre est le premier roman de A.J Finn qui fait une entrée retentissante dans le monde du thriller psychologique ! Vendu dans 38 pays, encensé par Val McDermid, Gillian Flinn, Stephen King et Louise Penny, il va être adapté sur grand écran par la Fox.

Véritable page turner, ce roman se referme comme un piège sur son lecteur qui a bien du mal à le lâcher tant que la dernière page n'est pas tournée. Les chapitres, courts, sont bien rythmés, les rebondissements sont nombreux, le suspens monte crescendo, un twist bien vu (que j'avais deviné) et un dénouement inattendu, font que ce thriller bien ficelé, tient en haleine jusqu'au bout.

Outre l'intrigue policière, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce roman : l'enfermement physique et psychologique est bien mené tout au long du récit et on ressent formidablement bien tout ce que vit Anna, sa détresse, ses inquiétudes, ses angoisses, son agoraphobie, de ce point de vue je trouve ce thriller vraiment bien fichu.

J'ai également beaucoup aimé toutes les références à Hitchcock (mon réalisateur préféré) et aux vieux films noirs que l'héroïne se met en boucle, et notamment Vertigo, mon film préféré.

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J'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique très hitchcockien, qui nous rappelle forcément Fenêtre sur cour.

Anna, pédopsychiatre, vit recluse chez elle. Elle est séparée de son mari et de sa fille et espionne ses voisins toute la journée en descendant des litres d'alcool et en prenant des médicaments. Un soir, elle est témoin d'un meurtre mais difficile de croire une femme au bord de la folie, droguée par les médicaments et alcoolique de surcroît...

On suit le personnage d'Anna, une femme qui avait tout pour elle, et qui suite à un événement passé, vit recluse chez elle, totalement agoraphobe... Ce thriller est très anxiogène, notamment par les espaces en huis clos où se déroulent l'action et aussi dans l'enfermement dans l'esprit d'Anna, qui nous transmet son agoraphobie. Cette maladie, par ailleurs, est très bien décrite et on imagine très bien toute la souffrance du personnage qui ne contrôle plus du tout son quotidien...

La plume de l'auteur est simple et addictive. de nombreux rebondissements permettent au lecteur de faire multi-suppositions sur le dénouement de l'intrigue très bien ficelée.
Un twist accélère le final du roman qui scotche le lecteur jusqu'au bout.

Un très bon thriller psychologique avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai aimé les nombreuses références de l'auteur au cinéma noir américain (Hitchcock en tête, mais pas que...).

Un page-turner très efficace qui offre une très belle évasion livresque que je vous recommande.

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Pour un premier roman, l'auteur A.J.Finn a mis la barre haute. Dès sa parution, il a rapidement caracolé en tête des ventes dans la catégorie des fictions. La femme à la fenêtre peut être comparé à La fille du train de Paula Hawkins, ou aux Apparences de Gillian Flynn (Gone Girl en version originale).

Je dois bien avouer que dès le début j'ai été scotché par cette histoire sombre et enivrante que j'avais bien du mal à lâcher.

Dans une rue de Harlem, à New York, le Dr Anna Fox passe ses journées dans sa grande maison à espionner ses voisins, en les photographiant à leur insu à travers leurs fenêtres ou dans la rue, tout en buvant du merlot et en consommant sans modération ses pilules destinées à calmer ses pensées. A force, elle finit par connaître bien des choses à leur sujet. Elle aime aussi regarder des films classiques en noir et blanc, et de temps en temps prendre des nouvelles de sa fille et de son mari dont elle s'est récemment séparée. Anna souffre d'agoraphobie, l'empêchant de quitter les limites de sa maison et limitant sa capacité à s'insérer dans le monde réel. A longueur de journée elle est obsédée par la peur et la curiosité. Quand ses nouveaux voisins s'installent de l'autre côté du parc, Anna est intriguée par leur anonymat. Alors qu'elle s'y intéresse de plus en plus, elle est témoin de quelque chose qui n'aurait pas dû se produire et qu'elle n'aurait sans doute pas dû voir.

Ce côté espionnage et voyeurisme m'a tout de suite plu, sans doute par opposition à mon comportement habituel qui semble être plutôt l'inverse. Loin de moi l'idée de m'intéresser à la vie des autres. Bref, j'étais curieux de voir comment cette histoire allait évoluer. Après être devenu accro assez rapidement, j'ai compris pourquoi. Avec un rythme initial assez modéré, l'intrigue va néanmoins prendre de l'ampleur au fur et à mesure de l'histoire et du développement psychologique des personnages. Rien n'est précipité ou négligé. Des rebondissements ne manquent pas, mais sont tous révélés au bon moment . Pourquoi Anna est agoraphobe ? Quel est son état mental, Comment fait-elle face ? Qui sont tous ces gens autour d'elle ? Les indices sont plantés tout au long du chemin, pour finalement s'accorder ensemble et dévoiler une fin surprenante.

La femme à la fenêtre est un voyage étonnant dans l'esprit d'une femme perturbée . On prend conscience de ses illusions, ses troubles mentaux, sa réalité.
Un thriller absolument captivant.
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