Mélatonine

Pastiche ou pas pastiche, indigestion à 30 pages !

Je suis allergique de manière épidermique à l'original mais il n'y a ici rien d'original dans la façon de vouloir faire cohabiter humour et dérision en se contentant de parodier un sujet unique !

Autant j'avais adoré Et si c'était niais ? parce que Pascal Fioretto y multipliait brillamment les pastiches autant j'ai été déçue par ce Métatonine qui ne cherche à pasticher que Michel Houellebecq. Non pas que le pastiche ne soit pas maîtrisé, loin de là, restant à la bonne distance à la fois de la caricature et de l'imitation et exploitant tous les tics et leitmotivs du modèle, mais c'est trop long et j'ai fini par m'ennuyer. Ou alors il aurait fallu que l'histoire tienne la route mais ça reste léger comme doit l'être certainement un pastiche pour ne pas se rendre au sérieux. L'exercice de style, si remarquable qu'il soit, s'épuise au bout de quelques chapitres et ne se renouvelle pas. Irait-on voir le spectacle d'un imitateur s'il ne savait imiter qu'une seule célébrité ? C'est un peu ce que j'ai ressenti malgré la centaine de pages de cet ouvrage, l'impression de tourner en rond en accumulant les clins d'oeil au monde de l'édition. Grande amatrice de pastiches, j'espère que Pascal Fioretto nous refera prochainement un florilège plutôt qu'un numéro spécial.

Quand Houellebcq se métamorphose en Klouellebecq sous la plume de l'excellent pasticheur Pascal Fioretto, cela donne un après-midi à rire, à être troublé aussi. Mais c'est qu'on dirait vraiment MH ! Oui, sauf que non. Modifier la sérotonine en Mélatonine, inventer Flallimard et Glammarion, forcément, ça ne déclenche pas les mêmes sentiments que "la déréliction" houellebecquienne. Mais que l'on se rassure ! Les adorateurs de MH comme ses détracteurs, les lecteurs comme les suiveurs, tous se réconcilieront grâce à ce roman. Car, et c'est là la vraie réussite, à l'instar du pape de la littérature qu'il caricature, ce pastiche ne laissera personne indifférent. Une vraie réussite dans un exercice de haut vol !
Je recommande très très très fortement !

Mélatonine est un pastiche sur l'écrivain à succès Michel Houellebecq qui n'est pas dans mes préférences, mais qui a de véritables « fans« ; j'ai plus de rejet sur sa personne que sur son écriture, que d'ailleurs est acceptable et, parfois, véhicule des idées pertinentes, mais elle est trop vulgaire pour moi.(Je le trouve trop négatif, trop thrash, trop misogyne-primaire. Ses thèmes ressassent une décadence occidentale (évidente), au milieu d'un texte débordant de sexe débridé et de forte imprégnation éthylique).

Cet opus Mélatonine, m'a plu moyennement, peut-être parce que je retrouvais tous les poncifs qui me déplaisent chez Houellebecq, rebaptisé Marcel Klouellebecq par Fioretto, très bon pastiche pour un « cloue-le-bec » qui doit laisser cloué du bec à plus d'un.

Fioretto le présente comme une star de ventes en France (il a des suiveurs mordus hors de l'hexagone). Chaque publication provoque un tsunami éditorial, dans les médias et chez ses lecteurs inconditionnels.

Dans Mélatonine, l'olibrius Klouellebecq est en panne sèche d'inspiration et son Éditorial le harcèle pour connaitre une avance sur le sujet de son prochain livre afin de commencer à préparer le cirque. Lorsque, aidé par un ami, il va trouver un controversé sujet, il va acheter une masure dans un bled abandonné, Morneuil-le Vieil, pour une bouchée de pain afin de travailler en immersion sur son sujet : la France des laissés pour compte, de losers, des pauvres, des mécontents nationaux qui ne font pas légion, mais ils existent.

Dans ce contexte, l'information circule que Klouellebecq est terré dans ce bled, et cette information va se répandre; le patelin va se transformer en Champs Elysées, jour de grande vadrouille.

L'écrivain starisé fera sur place la connaissance d'une modeste coiffeuse qui va le combler sous tout rapport et laissera de côté son penchant de prédateur sexuel, mais pas celui d'alcoolique invétéré.

En cours de route, le pasticheur Fioretto règle le compte à quelques autres écrivains avec cette justesse du trait ironico-cruel qui lui réussit si bien. Je cite dans le désordre : Annie Ernaux (pas encore nobelisée), Amélie Nothomb, Emmanuel Carrère, Erik Orsenna, Christine Angot, Camille Laurens, Katherine Pancol, et j'en passe, sans compter tous ces gens du milieu littéraire qui doivent se retrouver pastichés et tapis dans l'ombre, identifiables seulement pour les happy few de la profession.

Une lecture qui ne m'a pas détendu, ainsi que je l'espérais…
Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Marcel Klouellebecq va bien, beaucoup trop bien pour écrire un roman digne de se nom. Son moteur : c'est la vacuité, la déprime, le spleen. Forcément, ce début de bonheur qui commence à lui coller à la peau ne le mets pas en joie.
Pour remplir sa mission : écrire son nouveau livre et ainsi satisfaire ses éditeurs (ce qui lui permettra entre autres de s'acheter de nouvelles doudounes Canada goose ©), une solution parfaite... S'installer dans le lieu le plus perdu qu'il puisse trouver, en plein coeur de l'antichambre de son enfer personnel, la diagonale du vide.
Mais bien sur, de nombreux rebondissements se mettront en travers de son chemin et l'empêcheront de déprimer bien tranquillement et d'écrire un nouveau roman ayant pour thème le désespoir, le néant... l'ennui.

Encore un pastiche de grande qualité de la part de Pacal Fioretto. Presque trop bon, car si l'on est pas adepte de M. H., ça peut paraître très long, à l'instar des ouvrages de l'original. On retrouve l'abus d'alcool et de médicaments, le sexe systématique et l'obsession de son propre nombril.

J'aime pas beaucoup Houellebecq, le vrai je veux dire. J'ai lu quelques trucs de lui mais y'a trop de scène de fesses et quand il parle des femmes ça me donne des boutons. Puis en plus c'est physique, j'y peux rien. j'avoue que dans celui là ça ressemble bien a l'original, en accentuant bien les choses quand même, son optimisme par exemple ;-))

Très drôle, encore plus Houellebecq que Houellebecq.

Je n'avais pas encore lu de livre de cet auteur, j'ai découvert par hasard sur un magasine.
C'est très cynique, certains côté sont drôle, c'est tellement vrai ! tellement "ça" mais bon il ne faut pas craindre le cru.
J'ai même souri par moment mais je ne suis pas sur de réitérer l'expérience rapidement. J'en ai pourtant mis dans ma PAL...je prendrais le temps peut être de feuilleter le livre avant de le prendre tout de même !

tout était croquant et génial jusqu’à ce qu’il Trouve son bonheur éternel en se mariant avec une fille multitrous qui couche sans rechigner et qui ne comprend pas ce qu'il fait fans la vie.. Ohhhh my god !!!!Ce mariage auquel il Invite le couple macronien responsable Selon lui quelques pages plutôt, des déserts médicaux et de la pauvreté des petites villes!
Sylviane qui a beaucoup sucé à la fac se retrouve dans un appartement de 500 m ‘2 à paris et le gentil couple homo s’installe ds la campagne et lui donnent l’exemple du savoir vivre ...ohhhhhhh my goodness !!!!!!!!