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3,38

sur 865 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aime toujours autant la plume de David Foenkinos, on suit ici l'histoire de Bertrand qui a la cinquante est marié a une fille et travaille dans une banque. Et on va au fil du livre suivre sa banqueroute, tout d'abord il va devoir travailler au guichet de la banque quelques heures suite au licenciement de la personne qui en avait la tâche. Puis au fil du temps il va devoir être au guichet constamment, les clients ne vont plus avoir confiance en lui jusqu'au jour ou cela va dérapé et ou il va se faire licencier.

Avec sa femme cela se passe mal également il part quelque temps vivre à l'hôtel et puis à la suite de son licenciement il part vivre chez ses parents à 50 ans. Un soir souhaitant reconquérir sa femme il se rend à son ancien appartement et découvre sa femme avec un autre homme.

Bernard touche alors le fond et c'est à ce moment la que ses parents organise un dîner avec un couple d'ami qui ont une fille du même âge qui vient de se séparer de son mari et qui vit la même situation que Bernard.

Sylvie et Bernard vont vivre une histoire d'amour et reprendre la quincaillerie de parents de Sylvie, mais malheureusement pour Bernard cette histoire ne va pas dure car Sylvie retourne vivre avec son ancien mari.

Un livre qui aborde des thèmes fort comme la perte d'un travail et la difficulté d'en trouver un nouveau à la cinquantaine, le divorce, le retour chez les parents mais qui se lit très facilement grâce à la plume de l'auteur.
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Bernard…… c'est quelconque comme nom.
Tout comme est quelconque la vie de Bernard.
Pourtant, tout va plutôt bien pour lui : la cinquantaine, une bonne situation, une femme qu'il aime, une fille. Jusqu'à ce que tout parte en vrille.
J'ai bien aimé cette histoire sans prétention, sans action.
Il m'a été sympathique Bernard dans sa gaucherie, dans sa naïveté, dans son authenticité.
D'une écriture simple et sans fioritures, David Foenkinos dresse le portrait d'un homme touchant.
Certes, par moments un peu trop de clichés, notamment sur les considérations économiques actuelles. Et puis une fin décevante, bâclée, qui n'en est pas vraiment une.
Mais ça reste cependant un bon moment de lecture.
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La tête de l'emploi est une comédie sociale plutôt sympathique. Elle est construite en 3 parties. La première est la descente aux enfers d'un quinquagénaire qui va perdre boulot et femme .. ce qui, pour être satirique, est malheureusement un triste constat de notre société actuelle, qui ne connait pas un couple qui se sépare ou une personne au chômage aujourd'hui ! Bon, il est vrai que là, notre personnage cumule deux drames ! Mais des fois l'un incite l'autre.. La seconde partie traite plus de la dépression et du retour au source, puisque Bernard retourne chez ses parents dans sa chambre d'ado et enfin la dernière partie concerne la reconstruction.
Pourquoi donc, dis-je un peu plus haut Comédie et non Drame sociale, tout simplement parce que l'auteur arrive avec beaucoup d'humour et de scènes cocasses à faire paraître cette lecture légère.
J'ai passé un agréable moment en compagnie de Bernard !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Je l'ai lu d'une traite quasiment. Ce livre est comme la confidence d'un ami perdu de vue, donc ,il serait difficile d'interrompre les déboires d'une conversation intime….

On est touché par la douceur des mots derrière le triste quotidien de Bernard. C'est vrai que c'est tellement triste de constater que la vie peut être dure et implacable à certains moments, mais je crois que ça fait encore plus mal à 50 ans, car ça me parait beaucoup plus difficile de savoir se retourner…Le message qui s'en dégage est donc: profitez à fond de votre vie, de vos proches et ne laisser pas la routine prendre le dessus, sous peine de vous retrouver complètement largué!!!!

Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais je comprends qu'il est pu toucher les gens avec sa délicatesse (ben oui il fallait bien que je le place….;) ), il a une écriture fluide et perspicace…J'ai passé un bon moment, mais je ne suis pas sûre qu'il me laisse vraiment un souvenir impérissable…..

Le petit plus: Une jolie écriture.

Le petit bémol: La couverture est un peu bof….
Lien : https://fairystelphique.word..
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J'ai découvert avec plaisir David Foenkinos avec La famille Martin. J'ai beaucoup apprécié l'histoire et surtout le style et l'humour de cet auteur. J'ai poursuivi ma découverte par La délicatesse, Vers la beauté, Je vais mieux et La Tête de l'emploi… et je vais m'arrêter là.
En effet, les David Foenkinos se lisent très bien, très vite, trop vite, peut-être, et j'aime beaucoup son style, mais il m'est impossible de continuer à lire toujours le même livre.
Les thèmes abordés sont récurrents : séparation, divorce, harcèlement au travail, licenciement suite à un acte de rébellion contre ce harcèlement, chômage, relation avec ses parents…
Le narrateur ne ressent pas l'amour de ses parents ; il tisse un lien très fort avec ses enfants, a du mal avec leur départ du foyer ; il croit toujours être plus que jamais amoureux de sa femme lorsqu'elle, elle, veut divorcer ; le narrateur parle peu de ce qu'il ressent, retient tout, puis un jour, se libère et balance ses 4 vérités à ses parents, son employeur…
Des scènes récurrentes : le narrateur plante tout et prend la route précipitamment pour arriver devant la porte fermée d'un cimetière en pleine nuit ; son ex le recontacte, il croit que c'est pour se remettre ensemble, c'est en réalité pour annoncer qu'elle a rencontré quelqu'un ; une séparation à l'amiable dans un restaurant (ils se prennent dans les bras) ; le narrateur retrouve son ex à une exposition qui lui annonce qu'elle est enceinte…
Une profession revient souvent : veilleur de nuit dans un hôtel.
Même les prénoms manquent d'originalité, la fille du narrateur s'appelle souvent Alice.
Voilà. Une belle découverte, un auteur dont j'ai vraiment apprécié le style et l'humour avec une utilisation originale des notes de bas de page, mais un auteur qui ne se renouvelle pas suffisamment à mon goût.
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Voici que je finis ce roman et malheureusement la première phrase qui me vient à l'esprit: "Ben oui c'est un Foenkinos..." Je dis malheureusement car l'auteur rejoint la collection Schmitt-Musso-Levy. Aucune surprise dans ce roman gentil, un moment sympa qui se lit avec plaisir, facilement et rapidement.

C'est pour le côté bon enfant de ce roman que j'attribue trois étoiles mais il faut reconnaître que les personnages de ce livre ne dégagent aucune originalité, des personnalités sans surprise qui correspondent à des schémas ou des stéréotypes bien connus. L'histoire aussi suit son petit bonhomme de chemin sans grande surprise: Bernard gentil et qui subit sa vie deviendra un Bernard un peu plus conscient de lui, des réalités de la vie et de ses rapports avec autrui.

Voilà...
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Bernard ou l'autopsie d'une descente aux enfers...

Déçu par mon dernier Jean-Paul Dubois, je suis retourné vers son compétiteur, David Foenkinos. "La tête de l'emploi", un titre aguicheur, une couverture rigolote, une fois n'est pas coutume !

Dès les premières pages, je me suis retrouvé en pays conquis, terrain de prédilection de l'auteur : la crise dans le couple, analysée côté mâle. Pourtant chaque fois, l'auteur innove et attise l'intérêt du lecteur, tant l'histoire semble avoir des relents de vécu.

Ce court roman, aux allures de nouvelle, décrit délicieusement la dégringolade d'un homme normal, mais voilà, que vingt pages avant la fin, le dénouement (bâclé) s'engouffre dans une guimauve déplorable qui fleure mauvais le feelgood auquel l'auteur ne nous avait pas habitués.

Alors que je m'aprêtais à en conseiller la lecture, ce roman m'a déçu au point de le taxer d'un des plus mauvais de l'auteur. Ah si seulement David Foenkinos pouvait en récrire le dénouement, ou le faire récrire par JP-Dubois, le champion des dénouements suicidaires !
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La plume délicate de David Foenkinos accompagne un homme assez banal de 50 ans, qui, en quelques jours, perd son épouse (qui le quitte) et son travail (d'employé de banque).

Quelques jours à l'hôtel.

Le choc de la solitude. « J'ai consulté mon téléphone : je n'avais aucun message. C'est à cela que servent les téléphones portables, à se rendre compte que personne ne pense à vous. Avant, on pouvait toujours rêver que quelqu'un cherchait à vous joindre, à vous parler, à vous aimer. Nous vivons maintenant avec cet objet qui matérialise notre solitude ».

Retour compliqué chez ses parents, qui lui reprochent :
- de ne pas être à l'heure pour les repas (ce sont des « talibans de l'exactitude »),
- de critiquer la finesse des cloisons (« Finalement, je n'avais pas le courage de me disputer avec mon père sur l'étanchéité sonore du lieu. Surtout que je savais bien que son appartement lui était au moins aussi cher que son fils. Parfois, quand il parlait du salon, j'avais l'étrange impression d'avoir un frère »)
- de bouleverser leur quotidien, de les inquiéter... A tel point qu'il provoque une terrible crise... qui finit bien. « de retour chez eux, alors que je m'apprêtais à affronter une sorte de Bagdad familial, quelle ne fut pas ma surprise de débarquer à Genève. »

Une lecture agréable.
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Bernard a 50 ans et, alors que tout va bien dans sa vie, celle-ci va se dérégler en un rien de temps : licenciement, divorce. Il se voit contraint de retourner vivre chez ses vieux parents.

Fidèle à son habitude, l'auteur nous livre ici une histoire savoureuse, une farce mélancolique et drôle. On retrouve bien le style de Foenkinos, tout en dérision, mais toujours avec beaucoup de maîtrise et de retenue.
C'est à la fois drôle, attendrissant, on sourit, on compatit, on serre les dents car cela pourrait très bien nous arriver.
Ce n'est certes pas le meilleur roman de l'auteur, mais il se laisse déguster sans bouder son plaisir. de plus, sa petite taille permet de le dévorer d'une seule traite si on a 2 ou 3 heures devant nous.
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" Certains prénoms sont comme la bande-annonce du destin de ceux qui les portent."

Et apparemment, quand on s'appelle Bernard, c'est pas gagné.
Car celui de David Foenkinos, la cinquantaine arrivée perd son équilibre en cassant les trois pieds de son triptyque social.
Sa femme, fatiguée de sa routine, préfère prendre du recul. Il faut dire que Bernard a quand même oublié de lui souhaiter son anniversaire.
Le directeur de la banque, crise oblige le renvoie au guichet puis l'accule jusqu'au licenciement.
Ses amis se dérobent devant les problèmes et sa fille est partie à l'étranger.
Se retrouver à cinquante ans chez ses parents, contraint de boire du chocolat chaud, de se laver les dents avant de se coucher et de respecter les horaires inébranlables des repas, il y a de quoi exploser.
Fort de son expérience cinématographique, David Foenkinos écrit ici un scénario de comédie française. L'ensemble est épuré, simple et efficace avec des descriptions qui me permettaient de voir les scènes à l'écran.
" il y avait un créneau à développer dans le comique dépressif, et désabusé."
Toutefois, l'humour de l'auteur m'a souvent paru un peu primaire. Faire rire au cinéma ou en littérature est sûrement plus difficile que d'émouvoir.
Avec La tête de l'emploi, j'ai parfois souri, rarement compati, eu l'impression de rester sur un récit inachevé.

Ce roman est agréable à lire, une pause pour le lecteur et l'auteur qui est capable d'être habituellement beaucoup plus subtil et émouvant.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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