Alma, tome 1 : Le vent se lève

Alma vit avec sa famille dans une vallée africaine préservée, elle sait que ses parents ont un secret sans savoir de quoi il s'agit, ils insistent sur le fait que rien d'étranger ne doit pénétrer dans ce lieu. Un jour après la saison des pluies est apparu un zèbre sans rayure qu'Alma et son frère Lam ont apprivoisé. Les deux enfants rêvent de découvrir ce qui se cache au-delà de leur vallée, Lam profite de la saison des pluies pour quitter la vallée. Son père et sa soeur se mettent à sa poursuite, car Mosi, ancien chasseur d'esclaves sait à quel point ce monde est dangereux. Lam sera capturé par des trafiquants, sa soeur arrivant trop tard pour le secourir. Alma montera à bord de la Douce Amélie, qui porte bien mal son nom comme passagère clandestine dans l'espoir de sauver Lam, elle apprendra plus tard qu'il a été embarqué sur un autre navire à destination de la Louisiane.

On suit aussi ce qui se passe sur la Douce Amélie, baptisée ainsi en l'honneur de la fille de l'armateur, mais Amélie n'a rien d'une fille douce, c'est une femme de tête qui ne veut pas épouser le comptable de son père, dont elle a compris la malhonnêteté. Saint Ange est prêt à tout pour parvenir à ses fins, y compris à tuer son patron et dépouiller Amélie, car un trésor est caché sur le bateau à l'insu de tous. le capitaine du navire est un homme brutal et sans scrupule, prêt à tout pour s'emparer du trésor de Luc de Lerne, un célèbre pirate. Il se fait manipuler par le jeune Joseph Mars, qui ne semble pas plus honnête que les autres mais qui aidera Alma.

J'ai lu ce roman dans le cadre d'une lecture commune sur notre forum, mais j'avoue ne pas partager les avis élogieux qu'il a reçu. Il est très bien écrit, ce qui est fondamental pour un roman jeunesse et aborde un sujet important, celui de la traite négrière et de l'esclavage, c'est donc une sorte de devoir de mémoire que de le lire. J'ai bien aimé le personnage d'Alma, mais les autres m'ont tous paru assez tordus. le roman explique bien le fonctionnement de la traite, alimentée par les Africains eux-mêmes qui livraient leurs prisonniers aux trafiquants. La fin du livre laisse de nombreuses questions ouvertes, mais comme je ne l'ai guère apprécié, je ne compte pas lire la suite. Les illustrations sont très belles. Personnellement, j'ai trouvé ce livre ennuyant, je ne suis pas entrée dans l'histoire et je ne vais pas m'étendre.
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Un jour, le frère d'Alma décide de quitter leur lieu de vie pour découvrir le monde du dehors. Elle décide de le suivre pour le sauver. A l'autre bout du monde un jeune matelot mystérieux embarque sur un bateau.
Tout est très bien maîtrisé : les différents personnages / narrateurs, le rythme, les mystères, le tout porté par le talent de conteur de l'auteur. Sur le papier tout est parfait et pourtant, la magie n'a pas fonctionnée pour moi car j'ai trouvé le récit très prévisible et édulcoré. Cependant la dernière partie m'a vraiment convaincue de lire la suite.

1786, Alma vit avec son petit frère Lam, son autre frère Soum, le cheval Brouillard et ses parents dans une vallée d'Afrique tranquille éloignée de tout. Un jour, son frère Lam vole Brouillard et s'enfoui avec. Alma et son père sans le savoir, partent chacun de leur côté, chercher après le petit frère.

En même temps, mais sur le navire de traite, La douce Amélie, se trouve Joseph Mars qui a pour but de chercher après l'or du capitaine ; Lazare Bartholomée Gardel, propriétaire du navire, obsédé par l'idée de découvrir le trésor du célèbre Luc de Terne et de caser le plus d'esclaves possible pour les échanger contre de l'argent ; Jacques Poussin, charpentier sur le navire ; Gabriel Cook qui agit sous les ordres de l'étrange Saint-Ange.

Encore en même temps mais dans un autre lieu se trouve Ferdinand Bassac, propriétaire d'un navire ; sa fille Amélie qui par des circonstances va devoir se reconstruire ; le comptable Saint-Ange homme fourbe qui cherche à s'enrichir et à épouser Amélie contre son grès.

Tous ses personnages interviennent dans cette histoire. Alma va croiser différents personnages durant son périple, une princesse du nom de Sirim, Joseph Mars, le grand noir qui sait où se trouve le petit Lam. Sans le savoir, Alma sera bien plus proche de sa maman et de son frère Soum sans le savoir car oui, ils ont été aussi capturés sur le même bateau. La vie sur le bateau est plus développé que le reste du récit des autres personnages car c'est là que l'action se déroule en priorité. J'ai été touchée par les chants que font les prisonniers pour se raconter leurs histoires personnelles, cette expérience les rapproche et les unit en tant qu'africains, ils parlent tous la même langue et non plusieurs, leurs pensées et comment ils finissent par en mourir. C'est l'extinction de leur « race » car les blancs les pourchassent bien qu'ils se cachent de leur mieux.

C'est une magnifique histoire d'aventure maritime, de liberté, de traite d'esclaves, d'extinction de peuple africain. le récit est assez long au début mais plus on rentre dans l'histoire, plus ça nous semble plus prenant. J'ai hâte de découvrir le tome 2 pour ma part !
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Ça fait longtemps que je vois passer ce livre qui est manifestement un coup de coeur pour beaucoup de gens. J'aurai aimé être totalement emportée moi aussi mais un je-ne-sais-quoi m'en a empêchée.
      Déjà j'ai été assez surprise de voir autant de sous-histoire dans ce roman, je trouve que ça rend le tout assez indigeste. Je me demande bien comment l'auteur va réussir à rassembler toutes ses intrigues de manière cohérente et sans bavure.
En tout cas je trouve que cela amène beaucoup de longueur dans ce récit qui traîne déjà beaucoup des pieds. Bien que la plume nous donne l'impression de plonger dans un conte cela n'a pas suffi à me faire oublier ce défaut. Et pourtant, c'est une histoire que j'ai écoutée en audio avec ses nombreux subterfuges auditifs. J'ose imagine ce que cela aurait donné en lecture papier. Peut-être aurais-je été plus sceptique encore.
Quant au côté mystique que l'auteur a rajouté cela amène un peu de mystère mais me rend assez dubitatif dans la mesure où l'on ne sait pas trop dans quel genre se place l'histoire et où cela nous mènera. Cela laisse donc un énorme champ libre à l'auteur mais moi je perçois plutôt cela comme une multitude d'occasions de s'enfoncer toujours plus dans l'imaginaire au risque de s'y perdre et de s'emmêler les pinceaux, déviant ainsi du sujet principal qui reste quand même quelque chose de poignant et historiquement important.
              Au vu de ce tome très introductif et de ses nombreux points d'interrogations. J'ai envie de laisser une chance au reste de cette histoire d'autant qu'il faut bien l'avouer, la fin a titillé ma curiosité.

Timothée de Fombelle signe un récit plein de poésie qui m'a pourtant laissé un sentiment mitigé : trop plat à mon goût ?

Je reconnais que c'est fort bien écrit et joliment illustré. le roman historique, documenté, porte sur le commerce triangulaire européen. le vocabulaire est à la fois précis et accessible. C'est un livre d'aventure pour adolescents qui sensibilise au sujet de la traite négrière. L'auteur ne caricature pas les faits, il invite à la réflexion et aborde presque toujours la mort indirectement, pour ne pas choquer.

Une dynamique intéressante : le regard d'Alma. On découvre en même temps qu'elle les chasseurs d'esclaves et leur soif de capture, ce qui en souligne l'absurdité... Toutefois, contrairement à ce que laissait supposer le titre, on perd vite sa trace et la voilà qui occupe un rôle en filigrane. En effet, la pluralité des points-de-vues caractérise la narration : Amélie représente la française ignorante de la réalité, sans mauvais fond, mais qui voit la traite comme un moyen de s'enrichir ; Joseph, voleur embarqué dans un négrier, est dérouté par l'injustice du commerce d'humain ; Alma, elle, est animée par l'obsession de retrouver son frère. Mais, à vouloir être nuancé, l'on se perd dans ces identités trop plates, à mon sens, ce qui entraîne une sensation de flou qui m'a vite mise à distance.

J'étais tout de même intéressée par l'intrigue, malgré les facilités scénaristiques comme les pouvoirs d'Alma qui rendent aisé tout ce qu'elle entreprend. Timothée de Fombelle maîtrise l'art de la tension et de distiller les informations, c'est indéniable. Cependant, moi qui aime les aventures compliquées et retorses, j'ai trouvé cela assez simple et linéaire. Ce premier tome sert surtout à préparer le suivant où les trois enfants risquent de se rencontrer… le lirais-je ? Peut-être.

En bref, un roman bien illustré, à la plume douce et fluide, qui a attisé ma curiosité sans me faire vibrer. Ne pas oublier que c'est pour un récit pour enfants.

"captivant" est le seul mot pour décrire se roman magique qui ma fait traversé en quelque jours les différents paysages de l' Afrique. Ce qui le rend plus unique encore c' est le faite qu' il ait deux histoires en même temps, et que les deux personnages principaux ( Alma et joseph mars ) se rencontre sans le savoir dans une situation peu confortable . Cette histoire qui se situe vers le 17e siècle a pour thème l' esclavage qui est un grand tournant dans le monde a cet époque. Je recommande grandement se livre.

Tout d'abord, ce livre m'a beaucoup ému, car l'auteur tente vraiment de faire naître une pitié pour ces milliers de personnes déportées contre leur volonté pendant le commerce triangulaire. de plus, il est basé sur une histoire vraie.
Ce livre m'a bouleversé car tout en racontant non pas une histoire, mais en réalité plusieurs histoire, de plus, il témoigne l'atrocité de cette époque. J'ai trouvé ce livre captivant, même s'il parle d'un sujet triste et que l'auteur cherche à émouvoir le lecteur.
Par exemple, ces chasseurs dans la forêt parlent du peuple des Oko comme une vulgaire marchandise, qui n'est bonne qu'à rapporter de l'argent à la vente.
En lisant ce livre, j'ai vraiment été frappé par la cruauté de certains hommes sous l'appât du gain. Ce livre reste quand même assez dur et long, donc je le recommande à des lecteurs plutôt expérimentés. En résumé, un très beau livre dans un sujet original et intéressant, mais presque perturbant.
L'Historien

Alma est une jeune fille qui vit dans la savane avec ses deux frères et ses parents. Lam et elle se rendaient souvent à la rivière voir leur cheval Brouillard. Jusqu'au jour où le petit garçon s'enfuit avec l'animal pour on ne sait quelle raison.
C'est là que toute l'histoire commença ! Alma partit à la recherche de son frère. Elle finit par atterrir sur un bateau nommé "La douce Amélie" dirigé par le capitaine Gardel. Mais Alma était libre. Elle a été placée avec les captives par Poussin et Mars, deux hommes qui travaillent sur le bateau.

J'ai bien aimé l'histoire mais je n'ai pas trop compris le début.

Je reste partagé entre un conte magnifique et une présentation historique problématique.
Magnifique cette épopée l'est assurément depuis l'éden familial du début jusqu'au chant de la femme enceinte sur le bateau rempli d'esclaves. Impossible de se détacher des aventures d'Alma et de sa famille. J'attends de lire la suite avec impatience.
Mais problématique car ce roman montre une Afrique où la traite esclavagiste semble exclusivement occidentale. C'est faux. L'esclavage interne en Afrique a été bien pire en nombre et en mauvais traitements que dans les colonies. Les historiens estiment que déjà au 6e siècle prés de la moitié de la population africaine était réduite en esclavage. Les traites internes et vers l'Arabie y étaient massives. Je conseille "Un capitaine de 15 ans" où Jules Verne en donne une description terrible. Certes les colonies occidentales du 17e ont profité de ce "marché" préexistant, et on peut en avoir honte. Mais je ne trouve pas normal de laisser croire aux enfants que les occidentaux sont les premiers et les seuls coupables.
D'autant que l'esclavage, qui a existé dans toutes les civilisations humaines depuis l'aube des temps, a été aboli (rendu illégal) par l'Occident, et par lui seul, au 19e partout sur la planète...

Un bon roman d'aventure sur le thème de l'esclavage qui nous fait voyager avec ses personnages, agréable à lire, bien écrit en plus de ça, mais qui reste assez loin du coup de coeur pour ma part.

Déjà parce qu'au vu du titre, on serait en droit de s'attendre (ou même d'espérer) que le personnage d'Alma soit un peu plus présent, alors qu'il est finalement plus que secondaire.

Beaucoup de personnages (trop ?), et on finit par s'y perdre. Des longueurs qui font perdre en efficacité, et un récit qui reste attendu et qui manque d'un petit quelque chose pour le rendre vraiment mémorable.

Ensuite, bon, il y a cette frustration... Encore une série ! Franchement, ça aurait pu doubler l'efficacité de raccourcir certaines choses qui n'étaient pas forcément indispensables et réussir à tout caser dans un seul bouquin. Mais bon, je manque sans doute d'objectivité, parce que j'ai une nette préférence pour les One shot.