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EAN : 9782367466118
288 pages
Geste (30/08/2016)
2.67/5   6 notes
Résumé :
Deux intrigues secouent la ville de Thouars.

1- « Calibres ». Soudain les patrons sont exécutés ! Les licenciements cessent ! Un crime absolument parfait s’invite pour l’occasion ! La mécanique du récit, comme celle d’une arme de précision, est implacable et fait mouche.

2- « Massacre ». Pour prendre le pouvoir, l’extrême droite est prête à tout. La presse molle devient complice. Tout devient atroce. La vérité arrivera par des chemins d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il se passe parfois de drôles de trucs à Thouars, comme l'assassinat de patrons . Alors la police locale se met sur le coup mais également un journaliste atypique du nom de Balthazar Forcalquier.

C'est un roman aux chapitres courts et avec des illustrations faites par Balthazar himself. L'écriture est sympa, avec un langague assez familier et c'est assez drôle. Bon il faut avouer que pour lire un tel roman il ne faut pas avoir peur des stéréotypes parce que je crois qu'ils sont tous regroupés ici. C'est un policier agréable sans prise de tête.. un roman qu'on lit vraiment pour décompresser.
Au niveau de l'humour je me suis prise à sourire quelquefois, c'est parfois mordant mais malgré tout pas assez à mon goût.. tant qu'à faire autant y aller à fond. Bref ça manque un peu de cynisme pour moi, mais j'ai malgré tout passé un très agréable moment de lecture.

Je tenais a remercier Babelio et Geste éditions pour cette découverte.
Un remerciement tout spécial en fait pour la maison d'édition qui a fait l'effort de joindre un petit mot lors de l'envoi de ce livre.. et que pour moi cela montre un certain intérêt de leur part pour le lecteur. du coup ma note véritable étant 3.5/5 pour ce roman je le noterais à 4 sur Babelio.
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Cet ouvrage marque le retour de Balthazar, le journaliste thouarsais pourfendeur des injustices et grand amateur de Duhomard (l'apéro de Thouars) devant l'éternel.
L'humour, le second degré sont toujours présents durant ses aventures. Les "élites locales" sont toujours la cible de ses sarcasmes. Néanmoins, on a affaire ici à un Balthazar plus sombre, plus dans l'interrogation. On le sent tout en retenue face à Carlotta, sorte de Robin des bois locale qui se met à trucider les patrons "licencieurs". Même Louis Grandclerc qui traditionnellement apparaissait toujours pour clôturer ses enquêtes apparaît bien dépité face à la belle.
Et que dire de la seconde histoire, où il va nous entrainer très loin dans sa lutte contre ces extrémistes qui ont pour projet de s'emparer du pouvoir sur les bords du Thouet.
Contrairement au Duhomard (l'apéro.......) dont il use et abuse un peu trop, la lecture de cet ouvrage est recommandé sans modération aucune. Je vous y promets pleins de bons moments.
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Je tiens tout d'abord à remercier Les Éditions Geste pour l'envoi de ce roman dans mon petit pays ainsi que pour le mot qui l'accompagnait. Merci aussi à Babelio de m'avoir choisie pour le lire.

Je dois dire que malheureusement j'ai été déçue par cette lecture. J'ai trouvé le rythme très lent. Pourtant le fait que le roman soit découpé en petits chapitres courts aurait pu apporter un peu de rythme mais cela n'est pas le cas. Tout tourne en rond et sans vraiment de corps. Il y a juste à la fin où les énigmes sont résolues que le roman prend vie mais c'est sur peu de pages en fin de compte.

Les deux histoires sont peu développées. Je pense que c'est dû au format « nouvelles » de celles-ci. le fait qu'il y ait un résumé du chapitre précèdent apporte encore plus de lourdeur à ces nouvelles. Les dessins à chaque nouveau chapitre n'apportent vraiment rien. C'est même pénible au bout d'un moment.

Les personnages sont peu développés, on ne sait presque rien d'eux, et c'est donc difficile pour moi de m'y intéresser. Et à par faire l'apologie de l'alcoolisme, ce roman ne m'a rien apporté du tout, même pas le plus petit intérêt.


J'ai néanmoins mieux aimé la première nouvelle « Calibre » que la seconde « massacre ».
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Compilations d'histoires singulières : Balthazar Forcalquier, alias Philippe L'Excellent, ancien journaliste de la NR reprend du service. Au menu, « des patrons exécutés et des licenciements qui cessent », mais aussi « une extrême droite prête à tout pour prendre le pouvoir et une presse molle qui devient complice », aventures traversées par des anarchistes, des alcooliques, des lâches, des fachos, des salauds, de chics types. C'est drôle ! A consommer sans modération.
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Balthazar Forcalquier est le pseudonyme de Philippe L'Excellent, journaliste pour La Nouvelle République du Centre-Ouest. C'est bien en utilisant le ton journalistique et sarcastique que Forcalquier nous entraîne dans deux chroniques à Thouars.

Au travers de nombreuses bouteilles, surtout du Duhomard ("l'apéritif de Thouars, en vente partout en ville" - habituez-vous à cette phrase qui accompagnera chaque mention de ce fameux alcool thouarsais), où anarchistes et fascistes se côtoient difficilement, l'humour du journaliste nous tient compagnie tout au long du récit et nous fait apprécier les charmes de Thouars. de plus, de nombreux personnages colorent cet univers du crime.

"Calibres" relate une série de meurtres de patrons abattus avec différentes armes à feu. Face à de nombreux licenciements et malversations patronales dont les conditions de travail désastreuses, une gnostique devient justicière des salariés.

"Massacre" nous plonge dans la montée du fascisme aux multiples facettes : meurtre, faire accuser à tort un innocent, se retrouver devant un ancien bourreau de la seconde guerre mondiale.

Forcalquier n'a pas sa langue dans sa poche et est bien entouré d'amis, plus anarchistes que les autres bien sûr. Il m'a fortement amusé dans ce roman dont les effluves de grands crus nous montent aux narines au fur et à mesure des chroniques, dont chaque sous-partie est drôlement illustré. Lisez-le et vous finirez le sourire aux lèvres.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le commissaire et l'inspecteur arrivèrent à 11h30 précises, confirmation faite par le coup de cloche de Saint-Médard et, trois secondes plus tard, par celui de saint-Laon, deux églises voisines de Thouars qui se font concurrence depuis toujours. Mais comme saint-Médard a un tête d'avance ( c'est ici que sont célébrés les obsèques, autant dire qu'on y va souvent), elle sonne un poil avant. Où vont se nicher les petites mesquineries, fussent-elles catholiques
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Il porte toujours un pull-over vert (c'est pour le charme de l'allitération). Il boit sec, et notamment du Duhomard (l'apéro de Thouars), mais pas que... Comme dit un gars de Sainte Verge (commune mitoyenne de Thouars), "Balthazar a un bec à tous les grains". Il est journaliste localier, c'est à dire seul en poste, c'est à dire indiscipliné. Il vomit les petits chefs, les patrons en général et les élus en particulier, comme les détenteurs d'un quelconque pouvoir. Bon...il y a des exceptions, lui même n'est pas parfait. Les puissants le supportent (bien obligés), les humbles l'aiment bien (il paie volontiers sa tournée). Il est bon journaliste dans la mesure où il ne gobe pas les balivernes des notables et cherche avidement la vérité (c'est bien utile pour dénouer les affaires policières qui vont alimenter sa machine à écrire). Il lui arrive d'être triste....alors il pousse la porte du café des Arts, et la vie reprend.
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Pour faire simple, les gnostiques estimaient que le monde est une chose fabriquée par un démiurge nommé Ialdabaôth. Rien qu'à prononcer son nom, on voit qu'il n'est pas d'ici. Il a loupé son oeuvre, ce faux dieu. Voilà qui explique que le monde aille si mal.
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Le maire était un chic type, bon à rien, mais bon zig. Il n'aimait pas les conflits, ce qui, en politique, relève de la sainteté ou de la bêtise.
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- C'était un autre siècle. On use de psychologie désormais. "Le matérialisme est l'asymptote de la psychologie", c'est Lichtenberg qui dit cela.
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