J'avais été charmée par la plume de
Lorraine Fouchet, en découvrant l'auteur et son amour pour la Bretagne, plus particulièrement l'île de Groix, à travers la lecture de son roman
Entre Ciel et Lou, paru en 2016. Et je peux vous affirmer que le charme n'a pas été rompu !
J'ai même envie de me traiter d'andouille (de Guéméné, tant qu'à faire) : pourquoi n'ai-je pas sorti ce livre de ma PAL (pile à lire ? non, plutôt « purée, Alice, lis ! » ) plus tôt ?
Suite au décès de sa grand-mère, Kim quitte sa Bretagne natale en quête de réponses. C'est à Antibes, en tant que dame de compagnie d'une vieille femme au tempérament fort, à l'image de son prénom, Gilonne, et aussi détestable jadis qu'attachante de nos jours, que Kim va être confrontée à une énigme, d'autant plus effroyable si elle s'avère être vraie : qui est cet homme qui déclare être le fils de Gilonne ? Par ailleurs, un texto envoyé par erreur va faire vaciller les certitudes de Kim quant à celui avec qui elle partage sa vie depuis l'adolescence.
Au long du récit, nous faisons la rencontre de personnages cabossés par la vie, certains qu'on aimerait étreindre et auxquels on aimerait chuchoter au creux de l'oreille « tout va bien se passer », d'autres qu'on voudrait secouer et auxquels on voudrait crier « pourquoi ? ». Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que, à aucun moment, l'auteur ne tombe ni dans le niais ni dans le pathos. Tout est savamment dosé.
J'ai également aimé, une fois n'est pas coutume, que la parole soit donnée, à petite dose, cela va sans dire, aux objets qui accompagnent Gilonnes depuis toujours, soulignant l'importance de ces choses que l'on garde et emporte avec soi au fil du temps.
Un roman qui nous en fait voir de toutes les couleurs, même lorsque la vie nous semble bien grise, car, finalement, « la vie vaut son pesant de cacahuètes »…
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