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3,52

sur 197 notes
Lecture fluide ; comme le dit une autre critique, cela tient un peu des notes de journal intime, avec l'avantage que ça ne se prend pas pour autre chose que ça n'est. En cela c'est sympa, parfois très drôle, parfois un peu vain, ou un peu facile. On passe un moment agréable en compagnie d'un gars dont je n'aurais probablement jamais fréquenté l'oeuvre si j'avais lu plus tôt les polémiques autour de son succès Où on va papa ?
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Jean-Louis Fournier possède un art d'écrire particulier: celui de tourner en dérision ce qui fait mal. C'est vrai, il faut savoir rire de nos blessures et c'est ce qui fait la force de ceux qui nous font rire.
Mais là j'avoue que je ris un peu jaune: d'abord parce que je viens tout juste d'avoir soixante-dix ans , et, bien que je ne vive pas seule, je trouve que nous sommes, nous, les "vieux" , un peu délaissés parce que nous faisons peur.
Ce " roman" qui n'en est pas un met en scène l'auteur, mais c'est souvent le cas chez Jean-Louis Fournier qui aime à parler de lui et de ses proches et sur l'ensemble des quelques 154 pages, se plaint d'être seul mais en même temps cherche à ne pas "être emmerdé".
Ce n'est pas un livre "mauvais" , loin de là mais je ne pense pas qu'il fasse du bien par les temps qui courent.
Le soleil brille, et si on a la chance de ne pas être en mauvaise santé, on peut se dire que la vie vaut bien d'être vécue!
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Jean-Louis se sent seul.
Désespérément seul.
Il guette les volets de ses voisins, attend les coups de téléphone....
Sa femme, son chat, la plupart de ses amis sont morts.
Un livre doux-amer qui fout un peu le bourdon.
Il y a d'ailleurs un peu moins d'humour que dans ses précédents livres.
On a envie de l'appeler, d'aller lui rendre visite.
Ne pas le laisser seul comme ça.
Et dire que tous ces confinements n'ont rien dû arranger.
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L'auteur est un ami de Pierre Desproges (et je n'ai pas écrit « était ») : 1*.
Un texte court et juste, une écriture simple et efficace : 1*.
Une mélancolie sans pathos, une autodérision tendre (Tendre quel joli mot !) : 1*.
Un thème fort et paradoxal : La Solitude, celle que l'on cherche et dont on jouit, et puis celle qu'on subit et dont on souffre : 1*.
Et plein de chansons qui me reviennent en mémoire, ça ne vous fait pas ça vous ?
- le «Seul » énervé de Téléphone :
J'me rue dans le métro, j'suis pas seul, c'est complet / Et serré contre tous, dans ce coït à deux cent Seul, seul, seul
Tout comme au début, tout nu / Seul, seul, seul. https://www.deezer.com/search/t%C3%A9l%C3%A9phone%20%E2%80%93%20seul
- « Ma solitude » de Georges Moustaki :
Et, si je préfère l'amour / D'une autre courtisane
Elle sera à mon dernier jour / Ma dernière compagne. https://www.youtube.com/watch?v=h9-OzSzCDWo
- « La solitude ça n'existe pas » de Gilbert Bécaud, ou alors la version de Nicoletta :
Ma nature a horreur du vide: / L'univers t'a remplacée.
Si je veux, je peux m'en aller / À Hawaii, à Woodstock ou ailleurs
Et y retrouver des milliers / Qui chantent pour avoir moins peur. https://www.deezer.com/search/la%20solitude%20%C3%A7a%20n'existe%20pas
- « So Lonely » de Police : https://www.deezer.com/search/Police%20so%20lonely
- de l'immense et génial van Morrison “Meaning of loneless” : No comment! https://www.deezer.com/search/Meaning%20Of%20Loneliness%20-%20Van%20Morrison ...
Du coup 5*, Allez, salut (et n'oubliez pas, vous n'êtes pas seul, je suis là, avec vous, mais pas trop quand même ;-)

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Fournier, pareil à lui même, soliloque sur sa vie, ici celle d'un homme terriblement seul. Cet état lui pèse, bien qu'il reconnaisse l'avoir souvent provoqué. Sa vie d'homme est une succession de choix personnels , sans doute trop personnels pour se retrouver ainsi à la fin de sa vie sans plus personne pour penser à lui.
Malgré la dérision de Fournier, c'est un récit plutôt triste. À lire lorsque le soleil brille sous peine de grosse déprime.
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Un spleen infini. C'est presque un essai sur la solitude, l'absence et le manque. Les mots sont d'une universalité qui coupe le souffle. Quand le ton devient pesant l'auteur utilise, avec brio, une autodérision rafraîchissante. Un roman comme de la mélancolie brute, j'ai adoré.
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C'est vrai que dans une bibliothèque on est jamais seul. J'ai apprécié ce livre court écrit par un homme âgé de 82 ans. Moi qui le suit en âge j'ai retrouvé les mêmes exaspérations. Pour me remonter le moral. Je vais me faire un café... le téléphone a sonne j'ai décliné l'invitation
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Jean-Louis Fournier aborde un sujet grave celui de la solitude lorsqu'on est âgé mais il sait le faire avec ironie. Il a 80 ans quand il écrit ce livre en 2019.
Avec "Je ne suis pas seul à être seul" il est centré sur sa personne. le titre est très bien et montre une grande lucidité. Il admet qu'il l'a emprunté à stéphanie Janicot qui a écrit un recueil de nouvelles intitulé "Tu n'es pas seul(e) à être seul(e)".
Je trouve que ses propos sont beaucoup plus profonds qu'il n'y paraît.
Et puis, si parfois on le surprend à râler, il montre bien que dans la solitude il y a d'immenses moments de joie qui alternent avec d'immenses moments de tristesse.
Jean-Louis Fournier est veuf, vieux et ne cherche pas ce qu'il appelle la multitude mais aimerait qu'on lui demande plus souvent comment il va.
Il égrène ses années d'enfance et de jeunesse en se rappelant tous les moments où il a pu se sentir seul dans la vie. J'ai aimé notamment l'association qu'il fait entre la solitude et la mer.
Et puis il ponctue son récit de petites phrases en italique décrivant les volets de ses voisins d'en face toujours fermés comme le refus d'une vie sociale et solidaire. S'il n'a pas tort, je l'ai trouvé un peu trop amer même s'il explique que quand ça va mal il écrit ses malheurs pour essayer de rire.


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Comme d'habitude, Jean-Louis Fournier se sert de l'humour noir et de la dérision pour parler de lui. Lui, seul, veuf (voir son précédent livre...), dans une société de plus en plus connectée mais où les gens sont de plus en plus isolés. Parfois choisie, la solitude peut être agréable. Mais quand il n'y a pas d'alternative, que les gens que l'on aime ne sont plus là, il faut se résoudre à être face à soi-même, ce que Fournier sait bien analyser, en bon disciple de Pierre Desproges... Un petit livre grave et mélancolique, ironique et désespéré, à lire par petites touches.
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rien d'intéressant ;
un ennui profond
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