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3,52

sur 193 notes
Mettre le doigt là où ça fait mal, tout en faisant semblant que c'est pire que ça ne l'est en réalité, mais que c'est un bon objet d'humour, forcément, cela fait écho chez une lectrice ou un lecteur qui est plus ou moins dans des situations semblables...
Chapeau donc pour nous faire sourire de la détresse des isolés, pour avoir une façon de noircir le tableau qui aide en fait à le relativiser.
Cela dit, il y a un truc qui me choque vraiment
(et qui n'a aucun rapport avec le talent de l'auteur),
c'est cette mode anti écologique d'éditer des bouquins format standard avec des pages de 4 lignes, franchement, faut pas déconner là!
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Ayant déjà lu "Où on va, papa?" du même auteur, j'ai eu envie de découvrir ce roman.

Malheureusement, j'ai abandonné ma lecture au bout d'un cinquantaine de pages.

Je n'ai pas du tout accroché, je ne suis absolument pas rentrée dans cette histoire.

Si vous avez lu ce roman, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
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Fournier, pareil à lui même, soliloque sur sa vie, ici celle d'un homme terriblement seul. Cet état lui pèse, bien qu'il reconnaisse l'avoir souvent provoqué. Sa vie d'homme est une succession de choix personnels , sans doute trop personnels pour se retrouver ainsi à la fin de sa vie sans plus personne pour penser à lui.
Malgré la dérision de Fournier, c'est un récit plutôt triste. À lire lorsque le soleil brille sous peine de grosse déprime.
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Un spleen infini. C'est presque un essai sur la solitude, l'absence et le manque. Les mots sont d'une universalité qui coupe le souffle. Quand le ton devient pesant l'auteur utilise, avec brio, une autodérision rafraîchissante. Un roman comme de la mélancolie brute, j'ai adoré.
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Une collection de pensées sur la solitude et la vieillesse que l'on picore avec fluidité. le texte est très aéré, court, sans intrigue particulière, on passe d'une idée à l'autre, parfois au détour d'une pensée philosophique ou d'un bon mot.

Un beau texte, ciselé, épuré, dont l'amertume est palpable malgré l'humour de l'auteur, omniprésent. Un humour très gris, sinon noir.

Mais lorsque on referme le livre, on a l'impression d'avoir survolé le journal intime d'un vieil homme esseulé, et pas grand chose de plus. On reste un peu sur sa faim.
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Lecture fluide ; comme le dit une autre critique, cela tient un peu des notes de journal intime, avec l'avantage que ça ne se prend pas pour autre chose que ça n'est. En cela c'est sympa, parfois très drôle, parfois un peu vain, ou un peu facile. On passe un moment agréable en compagnie d'un gars dont je n'aurais probablement jamais fréquenté l'oeuvre si j'avais lu plus tôt les polémiques autour de son succès Où on va papa ?
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Le titre est vrai !
La solitude : on en a besoin.
Elle est synonyme de liberté, souvent chèrement payée, mais nécessaire .
Fournier a trouvé les mots pour exprimer à la fois ce désir de solitude et le poids qu'elle pèse dans la vie !
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Elle pèse comme un poids mort. On peut la traîner partout, mais souvent, c'est elle qui nous suit, pire qu'une ombre. Elle nous attrape parfois quand on ne s'y attend pas, et amène avec elle la mélancolie. Nous assaillir de plein fouet, oui, elle sait faire. Elle peut être une envie, un besoin, une pensée, un trait de caractère, et même un quotidien. Des heures sombres, elle peut nous faire passer. Qui est-elle ? La solitude.
L'auteur, après la mort de sa femme, expérimente une vie entre quatre murs, seul, où les volets fermés des voisins le terrifie, le nargue, le toise, et le renvoie à son propre isolement.
Le roman est nuancé : on sent une certaine malice dans son écriture, comme un regard en coin, un clin d'oeil, mélangée à de la tendresse, un subtil appel au secours, reservé, retenu, mais aussi l'immensité de la solitude qui emporte tout, et migre souvent en tristesse.
On reconnaît son écriture franche, piquante, déroutante, un brin sarcastique avec un humour plutôt noir, et qui a d'ailleurs fait le succès de « Où on va, papa? », controversé parce ce qu'il est celui qui choisit « d'en rire plutôt que d'en pleurer ».
Après tout, chacun appréhende à sa manière les drames de sa vie pour pouvoir rester debout. Malgré tout, la vague de l'émotion, pourtant présente je le reconnais, a glissée sur moi sans s'arrêter, oubliant au passage de m'en procurer, et m'enlisant plutôt dans l'ennui et la lassitude, avec un petit soupir de soulagement à la fin
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Bon ... c'est du Jean Louis Fournier! Cela a un certain charme, et on n'est pas dépaysé car JLFournier applique la même recette que dans ses autres livres.Toujours autobiographique, toujours des chapitres très courts ,toujours une certaine autodérision, tout cela avec habileté .Ce texte est touchant, et on n'a pas envie de laisser tomber. Cependant , en le terminant on se dit qu'il n'y a rien eu de nouveau bien que le thème le soit !
Cherchez l'erreur ? Monsieur Fournier ne se renouvelle pas, c'est dommage ( mais comme il le dit lui même , c'est un vieil homme)
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Beau livre, jean Louis fournier sait si bien retranscrire les réalités de l'existence. Son humour est toujours là. On ressent tellement la solitude liée à la vieillesse, c'est poignant est tellement vrai.
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