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3,52

sur 193 notes
L'auteur est un ami de Pierre Desproges (et je n'ai pas écrit « était ») : 1*.
Un texte court et juste, une écriture simple et efficace : 1*.
Une mélancolie sans pathos, une autodérision tendre (Tendre quel joli mot !) : 1*.
Un thème fort et paradoxal : La Solitude, celle que l'on cherche et dont on jouit, et puis celle qu'on subit et dont on souffre : 1*.
Et plein de chansons qui me reviennent en mémoire, ça ne vous fait pas ça vous ?
- le «Seul » énervé de Téléphone :
J'me rue dans le métro, j'suis pas seul, c'est complet / Et serré contre tous, dans ce coït à deux cent Seul, seul, seul
Tout comme au début, tout nu / Seul, seul, seul. https://www.deezer.com/search/t%C3%A9l%C3%A9phone%20%E2%80%93%20seul
- « Ma solitude » de Georges Moustaki :
Et, si je préfère l'amour / D'une autre courtisane
Elle sera à mon dernier jour / Ma dernière compagne. https://www.youtube.com/watch?v=h9-OzSzCDWo
- « La solitude ça n'existe pas » de Gilbert Bécaud, ou alors la version de Nicoletta :
Ma nature a horreur du vide: / L'univers t'a remplacée.
Si je veux, je peux m'en aller / À Hawaii, à Woodstock ou ailleurs
Et y retrouver des milliers / Qui chantent pour avoir moins peur. https://www.deezer.com/search/la%20solitude%20%C3%A7a%20n'existe%20pas
- « So Lonely » de Police : https://www.deezer.com/search/Police%20so%20lonely
- de l'immense et génial van Morrison “Meaning of loneless” : No comment! https://www.deezer.com/search/Meaning%20Of%20Loneliness%20-%20Van%20Morrison ...
Du coup 5*, Allez, salut (et n'oubliez pas, vous n'êtes pas seul, je suis là, avec vous, mais pas trop quand même ;-)

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Avec un gros décalage dans mes critiques, je sèche un peu, je cherche et après quelques hésitations je pose quelques mots, quelques phrases et même quelques paragraphes sur ce livre. Puis, voulant vérifier le nom d'un personnage, je vais chercher le livre dans ma bibliothèque, je l'ouvre et parcourt deux lignes, pour m'apercevoir que ce n'est ce livre auquel je pensais.
Je ne crois pas que ce soit particulièrement bon signe. Je ne sais pas s'il s'agit du livre, ou de mon état… passons.

Donc. Maintenant je le remets ce livre, dans ma tête. Oui, mais que puis-je écrire dessus ? Blanc, triturage d'esprit et hésitations...

Dire que ce sont de courts chapitres, voire de longs paragraphes qui nous donnent à lire les réflexions du narrateur-auteur. Réflexions autour de sa solitude, pour ceux qui ne sont pas assez subtils pour faire le rapprochement avec le titre.
La plume est mélancolique, doucement dérangeante parfois, puis elle s'allège, rentre dans le rang.
Le paradoxe du titre invite à un cynisme doux et léger, quelques notes plus souriantes aussi.

Il a manqué une profondeur, un but à ce livre pour qu'il me marque suffisamment.
Sans grande conviction donc.
Au suivant…

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Après la lecture de « Je ne suis pas tout seul à être seul », j'ai eu envie d'écrire une lettre à Jean-Louis Fournier :
Vous expliquez dans ce livre au titre particulier « Je ne suis pas tout seul à être seul » votre choix de solitude ! Vous expliquez revendiquer votre liberté, votre indépendance pour avoir le temps de lire, d'écrire et de regarder le monde, tranquillement sans être dérangé.
Vous vous moquez des relations de convenance avec votre dérision et votre humour habituels. Les conversations qui vous entourent, vous ne les écoutez plus. Alors ne vous étonnez pas d'avoir personne autour de vous !
Comme d'habitude, vous dézinguez les idées reçues faisant s'en indigner plus d'un. Ils déclarent offusqués « On ne parle pas ainsi de la mort », « On ne parle pas ainsi du handicap », « Il y a des choses dont on ne doit pas se moquer ». Ils n'ont pas compris votre posture digne de choisir le rire même noir plutôt que les larmes.
Vous racontez que vous êtes esseulé à guetter les fenêtres de vos voisins qui restent définitivement fermées. Plus personne pour dire bonjour. Alice, votre femme, ne partage plus une bouteille de bon vin avec vous. Vos fils qui ne savaient pas lire mais pour qui vous écriviez, ne peuvent plus découvrir celui-là. Votre éditeur, et complice, s'en est allé aussi.
La vraie solitude, c'est celle qu'on ressent lorsque ceux qu'on aime ne sont plus là. Vous confiez que tous ces moments de solitude vous rappellent le premier : ce gosse perdu qui cherche désespérément sa mère. Et, en citant Roland Barthe, votre propos d'un coup, devient triste et mélancolique. Mais, comme d'habitude d'une pirouette, le rire s'envole…
Votre ironie du désespoir que j'aime tant, ne m'a pas fait éclater de rire, comme les autres fois, juste sourire et encore. Car, moi aussi, j'ai peur qu'un jour, il n'y ait plus personne pour dire « bonjour, comment ça va? « et que je me retrouve derrière une fenêtre à guetter la vie qui passe trop loin pour que je la suive.
J'ai encore dévoré votre « Je ne suis pas tout seul à être seul » touchée toujours par le ton décalé de votre plume même si le sujet est grave et que la solitude pèse certains jours. La mélancolie n'est jamais loin. Mais, je suis rassurée : vous ne virez pas vieux con, Monsieur Fournier ! Heureusement car j'ai tant besoin de votre sensibilité à l'humour décalé.
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Jean-Louis Fournier aborde un sujet grave celui de la solitude lorsqu'on est âgé mais il sait le faire avec ironie. Il a 80 ans quand il écrit ce livre en 2019.
Avec "Je ne suis pas seul à être seul" il est centré sur sa personne. le titre est très bien et montre une grande lucidité. Il admet qu'il l'a emprunté à stéphanie Janicot qui a écrit un recueil de nouvelles intitulé "Tu n'es pas seul(e) à être seul(e)".
Je trouve que ses propos sont beaucoup plus profonds qu'il n'y paraît.
Et puis, si parfois on le surprend à râler, il montre bien que dans la solitude il y a d'immenses moments de joie qui alternent avec d'immenses moments de tristesse.
Jean-Louis Fournier est veuf, vieux et ne cherche pas ce qu'il appelle la multitude mais aimerait qu'on lui demande plus souvent comment il va.
Il égrène ses années d'enfance et de jeunesse en se rappelant tous les moments où il a pu se sentir seul dans la vie. J'ai aimé notamment l'association qu'il fait entre la solitude et la mer.
Et puis il ponctue son récit de petites phrases en italique décrivant les volets de ses voisins d'en face toujours fermés comme le refus d'une vie sociale et solidaire. S'il n'a pas tort, je l'ai trouvé un peu trop amer même s'il explique que quand ça va mal il écrit ses malheurs pour essayer de rire.


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Des fois drôle, parfois triste et généralement désabusé avec une bonne dose d'autodérision, Jean-Louis Fournier se lamente de sa solitude.

Dur de finir seul, comme un vieux con lucide
Lien : https://www.noid.ch/je-ne-su..
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Il vient de sortir ce 2/10/2019 et déjà presque 20 lecteurs!
C'était le livre que je m'étais engagée à lire pour couvrir les plus de 500 livres de la rentrée.
L'octogénaire a vu disparaître ses enfants, son épouse, son éditeur, des amis et même sa petite chatte...il se sent terriblement seul mais en même temps, il aime la solitude...
Il revoit certains moments de son enfance où il s'est senti abandonné.
Souvenirs, rêves ou cauchemars.
Les chapitres sont séparés par des considérations sur les voisins indifférents.

J'aime toujours cette écriture simple, nostalgique et ironique; j'ai lu en une heure mais j'y reviendrai pour déguster ce texte à loisir.
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Ce récit autobiographique est rempli de tendresse, de sensibilité et d'humour.
Cet auteur me touche toujours autant et me procure beaucoup d'émotions.
Jean-Louis Fournier nous livre ses réflexions sur sa solitude, ses joies et ses peines... Il nous confie ses états d'âme dans son quotidien, tout en nous faisant passer un message important...
C'est un roman très court et qui se lit très rapidement.
Sa plume est fluide, tendre, et concise, il utilise l'autodérision et l humour pour masquer sa souffrance et dédramatisé la situation.
J'ai dévoré ce roman malgré la thématique qu'aborde l'auteur.
C'est un roman à découvrir !
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Jean-Louis Fournier possède un art d'écrire particulier: celui de tourner en dérision ce qui fait mal. C'est vrai, il faut savoir rire de nos blessures et c'est ce qui fait la force de ceux qui nous font rire.
Mais là j'avoue que je ris un peu jaune: d'abord parce que je viens tout juste d'avoir soixante-dix ans , et, bien que je ne vive pas seule, je trouve que nous sommes, nous, les "vieux" , un peu délaissés parce que nous faisons peur.
Ce " roman" qui n'en est pas un met en scène l'auteur, mais c'est souvent le cas chez Jean-Louis Fournier qui aime à parler de lui et de ses proches et sur l'ensemble des quelques 154 pages, se plaint d'être seul mais en même temps cherche à ne pas "être emmerdé".
Ce n'est pas un livre "mauvais" , loin de là mais je ne pense pas qu'il fasse du bien par les temps qui courent.
Le soleil brille, et si on a la chance de ne pas être en mauvaise santé, on peut se dire que la vie vaut bien d'être vécue!
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Je me suis laissée séduire par ce livre dans la bibliothèque de ma ville, complètement par hasard: le titre m'a plu. Et, finalement, comme lors de ma dernière lecture de l'auteur, je reste un peu à côté.

Jean-Louis Fournier nous parle de lui, de lui et encore un peu de lui. Mais il s'assume comme un parfait égoïste, donc pourquoi pas? Au fil du temps, il nous livre ses réflexions sur la solitude qui lui pèse. Je me suis demandé si la lecture de ces réflexions pouvait aider une personne qui souffrirait de la solitude, mais je crois que non. Certains passages sont très drôles, certaines citations très fines, la plume est délicate et très agréable.
Néanmoins, je crois que je n'en garderai pas un grand souvenir!...
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rien d'intéressant ;
un ennui profond
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