Nos années sauvages

J'ai trouve ce livre assez marquant dans les emotions, ce n'est pas un sujet anodin d'expliquer la relation qui peut relier un humain et un singe...
C'est une originalite qui a rendu cette histoire un peu loufoque et innatendue. Pas specialement a mon gout a vrai dire.....

Je ressors mitigée de cette lecture. le 4eme de couverture me tentait bien mais l'histoire avançant, elle a pris une tournure à laquelle je ne m'attendais pas. C'est une surprise, ça c'est sûr, certains auront vu arriver le truc, pas moi j'en étais bien loin. Ce doit être dû à ma culture littéraire plutôt thriller polar.
Cette tournure des événements permet à l'auteure de développer ce sujet , je ne peux pas en dire plus sans spoiler, alors je n'en dis que très peu.
L'histoire de Rosemary est vraiment atypique et permet de soulever les expériences bien borderline des américains. Ils sont fous ces américains, il n'y a qu'eux pour avoir des idées pareilles (vous comprendrez en lisant le roman).
L'auteure explore les conséquences physiques et psychologiques laissées par ce passé sur les différents personnages : parents, adultes, enfants devenus adultes. Leurs relations aux autres, leurs ressentis des situations passées et présentes, leurs projections dans le futur. Comment ce fait a influencer leur vie toute entière.
Le sujet est intéressant, bien documenté et permet d'aborder la situation de plusieurs points de vue à travers ceux qui l'ont vécue ou subie.

L'auteur est née en 1950. Et pourtant ce roman donne l'impression d'une rédaction d'ado. Des bouts de souvenirs d'enfance sans intérêt. Ou bien elle fait déplacer le gardien pour des WC bouchés, je cite : « gênée à l'idée de lui demander d'évacuer mon urine, mais soulagée que ce ne fût pas pire. » … Je continue à citer « Chacun se retrancha dans un silence sibérien. Quinze minutes s'écoulèrent avant qu'il ne parvienne à extraire un tampon de la cuvette. Un tampon qui ne m'appartenait pas. » Bon aucun suspens, c'est celui de sa copine qui était chez elle. L'histoire ? Une famille de barges, dont la narratrice petite fille a été élevée avec sa soeur, un singe qui a disparu brusquement. S'ajoute une façon d'interpeller le lecteur désagréable. Je sature à la page 142. Encore un roman primé qui serait à mettre dans la cuvette et à tirer la chasse d'eau afin d'oublier les mauvais relents d'écriture.

Je pense que de ne pas trop en savoir sur l'histoire, m'a permis de mieux l'appréciée .
Car oui en effet , j'ai été surpris.
Mais malheureusement, une fois la révélation principale à jour , il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose.
Soit on est sensible au sujet abordé et dans ce cas , ce livre est extraordinaire et criant de vérité.
Soit on est un peu moins réceptif, alors parfois on a envie de décrocher.
Personnellement je me situe entre les deux .

"Nos années sauvages" de Karen Joy Fowler est un livre surprenant. Si le début est assez classique (le journal d'une jeune étudiante américaine un peu barge dans les années 90), l'histoire connait un puissant revirement de situation au premier tiers du livre. Auquel je ne m'attendais pas du tout, mais alors pas du tout. Et qui donne alors à cette histoire familiale un peu compliquée (parents mutiques, frère absent, soeur jumelle bizarre) une toute autre dimension, beaucoup plus large que les conflits familiaux abordés. Et qui éclaire ce titre un peu bizarre...
Bref, j'espère avoir suscité suffisamment votre curiosité pour que vous vous jetiez sauvagement sur ce livre !

J'aurais voulu pouvoir m'intéresser à cette lecture mais je n'ai malheureusement pas été touché par l'histoire ni par l'héroine. Pour moi ce roman est une grande déception.

Original et déroutant est sans doute ce qui résume le mieux Nos années sauvages. Ce roman fait clairement parti de ces livres à la 4ème de couverture totalement trompeuse. Pas sûr que je l'aurais ouvert si j'avais su le réel sujet du roman car jusqu'à la centaine de pages, le livre corresponds au résumé. Mais après 100 pages, on passe sur quelque chose de complètement différent et sur lequel je n'avais pas vraiment envie de me plonger. Bien sûr que je connaissais un peu cette réalité et je n'ai jamais cherché à en savoir plus car tout ça est un peu trop sensible pour moi. J'ai cependant continué ma lecture après la révélation du roman car j'ai beaucoup aimé le personnage de Rosie. J'avais l'impression de discuter avec une vieille copine un peu particulière. C'est Rosie qui m'as évité de lâcher le livre. Elle a un côté sensible et perdue que j'ai bien aimé. Je suis néanmoins très mitigée sur ce livre qui sort de l'ordinaire mais sur lequel j'ai eu du mal à faire une critique.

Nos années sauvages, Karen Joy Fowler
Aux @editionsavuedoeil

(commencé le 31 décembre 2017, fini le 01 janvier 2018, à la fois ma dernière lecture 2017 et ma première lecture 2018)

Rosemary et Fern sont des jumelles qui vont grandir heureuses dans leur famille dont le père, psychologue, fera de leur développement un sujet d'études, ce qui était courant dans les Etats-Unis des années 70.
Un jour, alors que les filles ont 5 ans, Fern disparaît. La famille déménage, la mère sombre dans une terrible dépression.
On ne mentionnera plus jamais le nom de Fern.
Quelques années plus tard, c'est au tour de leur grand-frère de quitter la maison et de ne jamais revenir.
Devenue jeune adulte, Rosemary tente de remettre en place les pièces du puzzle, laissant apparaître les secrets de cette famille si particulière, entre passé et présent.

L'histoire est vraiment longue à se mettre en place, l'écriture des premiers chapitres m'a semblé décousue et j'ai failli arrêter ma lecture.
Je suis heureuse d'avoir persévéré car PERSONNE ne peut imaginer la vie de cette famille (et non, ce n'est pas une histoire glauque de maltraitance ou autre perversité, mon petit coeur n'aurait pas supporté...).

Livre qui ma tout de suite attiré avec ça couverture. C'est un livre qui reste plaisant, mais qui tourne bien souvent en longueur.
La surprise est néanmoins présente lorsque l'identité de cette soeur nous est enfin révélée.
Un bon roman pour l'été.

Voilà, voilà… Ces étoiles décolorées en disent long ! J'avais été prévenu avant la lecture de l'originalité de ce roman, plusieurs fois même. J'ai donc tenté de persévérer mais malheureusement, je n'ai vraiment – mais alors vraiment – pas accroché ! J'ai d'ailleurs laissé tomber l'histoire à la moitié du roman, non seulement parce que je me forçais à lire (aucun intérêt) mais aussi parce que je sentais que si je continuais la panne de lecture ne serait pas loin… Oui, je sais je suis un peu cruelle mais c'est mon ressenti alors…

En revanche, je ne peux pas dire que l'histoire ou le thème soient nuls ! Non, j'aimais l'idée de cette exploration de la proximité de l'homme et l'animal, que j'avais d'ailleurs beaucoup apprécié dans la lecture de « Syndrome O » de Bénédicte Vidor-Pierre. Ce qui m'a rebuté complètement, c'est le ton du récit. Impersonnel et passif de la narratrice, Rosemary. Au début, j'ai trouvé ça marrant comme façon de parler et d'expliquer les choses, cette froideur qui nous met à distance. Puis, à la longue je me suis lassé jusqu'à carrément ne pas réussir à suivre l'histoire par manque d'intérêt pour l'héroïne. Autrement dit, je m'en fichais un peu de ce qui pouvait lui arriver… Et c'est à ce moment là que la lecture automate a débutée pour peu de temps, je vous l'accorde. J'ai dû tenir un chapitre ou deux et décider de stopper les dégâts directement. Je ne sais pas vraiment quoi ajouter d'autre concernant cette lecture ou demi-lecture…

Je suis peut-être passée à côté de quelque chose, peut-être que la fin justifie les moyens et que tout s'éclaire grâce à un événement particulier… Mais pour le coup, je ne le saurais jamais…
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