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Corinne Durand (Autre)
EAN : 9782806258229
36 pages
50Minutes.fr (14/04/2015)
3/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est le premier ouvrage que je lis de cet éditeur, 50 minutes, et je suis agréablement surprise. le but annoncé de leurs collections (Art & Littérature, Business & Economie, Histoire & Société) et de donner à lire l'essentiel sur un sujet sans y consacrer plus d'une heure, et je dois dire que leur challenge est plutôt réussi.

Ce numéro, consacré à Odilon Redon, dont je ne connaissais pas grand-chose à part quelques-unes de ses oeuvres, nous donne pour commencer, le contexte de l'époque, historique, politique, scientifique et artistique bien sûr, à laquelle il appartient, sans fioritures.
Ensuite les éléments essentiels de sa biographie, de son histoire familiale, de son parcours professionnel et artistique, ses études, ses expériences, ses rencontres qui l'ont amené à sa vocation de peintre.
Sont présentées ensuite les principales caractéristiques de sa peinture, déclinées en deux périodes, celles des noirs (qu'il appelait lui ses ombres) suivie de celle qui a vu l'introduction de la couleur dans son travail.
Suit une sélection de 4 de ses oeuvres très différentes les unes des autres, qui sont chacune analysées ou disons plutôt commentées sans verbiage aucun.

Après quelques considérations rapides sur la source d'inspiration qu'aura pu constituer l'oeuvre d'Odilon Redon sur les générations suivantes d'artistes, ce petit ouvrage se termine par un résumé de tout ce qui a été exposé, pas bête du tout !

Et bien sûr quelques sources bibliographiques et une iconographiques, il faut ce qu'il faut.

A noter enfin pour faire bon poids s'il en était besoin, de petits encadrés définissent certaines des notions citées, ainsi sur « le positivisme et le matérialisme », sur « le Salon des Indépendants », sur « La lithographie et la gravure », « le surmoi et l'inconscient », j'ai trouvé cette petite idée que je n'ai jamais rencontré nulle part, très bonne.

Une bonne lecture donc, à renouveler sur un artiste ou un sujet sur lequel je serai supposé être un peu plus avertie pour parfaire mon jugement.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Vers 1875, tout m’arriva sous le crayon, sous le fusain, cette poudre volatile, impalpable, fugitive sous la main. Et c’est alors que ce moyen, parce qu’il m’exprimait mieux, me resta. Cette matière quelconque, qui n’a aucune beauté en soi, facilitait bien mes recherches du clair-obscur et de l’invisible. C’est une matière mal vue des artistes, et négligée. Que je le dise pourtant, le fusain ne permet pas d’être plaisant, il est grave.
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En 1864, Redon se détourne de sa formation d’architecte et est admis à l’atelier libre du peintre Jean-Léon Gérôme (1824-1904), à Paris. Cette expérience est désastreuse : le jeune artiste ne répond pas aux attentes du professeur, trop académique. Redon se dit même « torturé » par ce dernier, « qui ne cherche «visiblement [qu’]à [lui] inculquer sa propre manière de voir et à en faire un disciple, ou à [le] dégoûter de l’art même » (REDON (Odilon), À soi-même, Paris, Éditions José Corti, 1961, p. 23-24).
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...il épouse Camille Falte (1853-1923), une jeune Créole au caractère affirmé qui devient son agent. En effet, Odilon Redon est d’une timidité excessive, un trait de caractère dont il souffre énormément et qui l’isole du monde extérieur.
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Il reproche aux impressionnistes, entre autres, leur manque de spiritualité : leur art, bien que s’éloignant de la reproduction fidèle du réel, reste selon lui trop terre-à-terre.
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