Les Américains furent parmi les premiers à l'apprécier pour ce qu'il était : un artiste solitaire marchant à contre-courant. En 1903, ils l'invitèrent à New York pour participer à l'une des expositions les plus importantes de l'histoire de l'art moderne. Ils feront de nouveau parler de lui en 1968 en lui consacrant une exposition au Musée Guggenheim de New York, où il sera présenté comme un précurseur de l'art du XXe siècle.
Mon admiration toute entière va droit au grand Mage inconsolable et obstiné, chercheur d'un mystère qu'il ne sait exister, et qu'il poursuivra, à jamais pour cela du deuil de son lucide désespoir, car c'eût été la vérité !