Petit zèbre ne fait pas partie des plus connus des albums du
Père Castor, il nous offre pourtant une jolie petite histoire.
Le zèbre, cet animal que tout le monde connaît et que les enfants généralement aiment bien : cette drôle de bête qui ressemble à un cheval, avec une belle robe noire et blanche.
À moins qu'elle ne soit blanche et noire ?
Alors : noir et blanc ou blanc et noir ?
Voilà le problème : les rayures de Petit zèbre ne sont pas comme celles de ses congénères, elles sont à l'envers. Et cette bizarrerie va être la source de bien des moqueries.
Pauvre petit zèbre !
Le texte est simple et très court, il est adapté à des enfants de maternelle.
Ça tombe bien : c'est l'âge auquel, récemment entrés à l'école, ils peuvent subir railleries et brimades de la part de camarades de classe simplement parce qu'ils ne sont pas comme les autres.
Ne pas avoir le "bon" cartable, ne pas avoir les "bons" vêtements, ne pas avoir la "bonne" couleur de cheveux... peut entraîner bien des problèmes. Les enfants sont souvent très cruels entre eux.
Petit zèbre peut aider les jeunes lecteurs à comprendre que l'on ne doit pas se moquer de l'autre parce qu'il est différent, et ça, c'est un message que l'on ne répètera jamais assez.
Les dialogues entre le
Père Castor et les trois petits castors (Câline, Grignotte et Benjamin) que l'on peut lire dans l'introduction et la conclusion de l'histoire élargissent ce message et incitent les enfants à ne pas limiter leur imagination : on peut dessiner un chat avec des rayures horizontales !
Le
Père Castor, j'adore !