Arcemère : Tome 1

On ne perd pas de temps : ce roman n'est pas un coup de coeur. Je le regrette mais je peux dire autre chose. Je me suis pris une putain de claque littéraire ! Je ne l'ai pas vu venir et dès le premier chapitre, j'en voulais encore. de base, il faut savoir que je suis un ancien fan de mangas mais je reste toujours enchanté à l'idée de retourner au Japon le temps d'un livre. Nous n'y sommes pas ici mais l'univers présent y est très proche. Arcemère pourrait s'inscrire dans la lignée d'une saga plutôt célèbre « Le Clan des Otori ». Ce n'est pas du tout le même univers mais l'art et la beauté de découvrir un environnant proche de ce pays, surtout aux époques anciennes, me charme automatiquement. Je plonge direct sans trop me poser de questions. Et avec cette fantasy, j'étais le plus heureux du monde. Pour ce voyage, j'adresse mille mercis à l'auteur. Maintenant, après ces questions lignes, j'estime qu'il est temps pour moi de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Point négatif :

• Les chapitres sont riches en description. Parfois, la progression dans l'histoire se fait moins fluide, brisant le rythme d'un coup. Attention, ce n'est que mon ressenti.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.
• Mine de rien, je me suis surpris à m'attacher à Asaï par moment. C'est un garçon courageux, que la vie ne veille pas à épargner. J'ignore d'où il tire sa force mais il est une leçon de vie à lui tout seul.
• L'ambiance « japonaise ». J'ai aimé les descriptions de paysage que j'ai su transposer fidèlement dans mon esprit. Par contre, visuellement, je savais ce qu'étaient des fusumas et des shôjis mais je ne savais pas du tout leur nom. Ensuite, j'ai pu facilement me voir dans les jardins, caresser les animaux et par moment, j'aurais aimé vivre dans cet univers. Néanmoins…
• Et là, bien joué. Malgré cette petite légèreté qu'on peut trouver dans certains passages, cette poésie, cette grâce, l'auteur se fait un plaisir de nous prévenir sans cesse qu'une guerre se prépare. Je ne voulais pas y croire tant l'univers était magnifique et pourtant… et la violence de certains passages. Courte mais intense, un vrai régal.
• le scénario est très bien mené et l'auteur sait ménager les rebondissements. Par contre, si j'avais dû suivre Masa ou Asaï, mon choix se serait porté sur la demoiselle.
• Oui car la progression et la croissance d'Asaï est assez impressionnante. Pauvre gamin. Vu les épreuves qui ne cessent de se dresser sur son chemin, je n'ai fait que l'encourager. Il est très rare qu'une histoire fasse naître chez moi, ce sentiment de vouloir protéger le personnage principal. Voilà le pourquoi de mon attachement.

C'est un roman fascinant qui le bout d'un univers bien construit et qui m'a entraînée au fil des pages.
C'est dans un monde et une intrigue inspirés des cultures japonaises que l'auteur nous embarque. le reste du monde est caché aux yeux du royaume de Masao Ta, royaume dans lequel se déroule l'intrigue de ce premier tome.
Nous suivons principalement les aventures d'Asai, qui voit sa vie changer lorsqu'il est choisi pour succéder au souverain de Masao Ta, qui comme par hasard a le même visage que lui. Parallèlement à ce bouleversement, Asai en connaît d'autres via ce qui arrive à ses proches (sa soeur est élue comme Oratrice des dieux -elle a la capacité d'entrer en contact avec le Dieu-Dragon- et va être se retrouver mêlée à un mariage arrangé, un kidnapping, son père va vivre du déshonneur et fait le choix d'abandonner sa vie...).
Bref, il se passe beaucoup de choses dans ce roman. L'auteur a mis le paquet dans l'intrigue pour que le lecteur ne s'ennuie pas et en même temps, le lecteur n'est pas submergé par l'action. Au contraire, l'auteur a fait en sorte que les événements se déroulent tranquillement, avec lenteur et lourdeur pour que le rythme du récit soit plus lent. Donc c'est avec un paradoxe étrange que j'ai lu un texte bourré d'action mais lentement.
Comme le nombre d'actions, beaucoup de thématiques sont abordées dans ce roman : les relations fraternelles, la vengeance, les regrets, la résilience, les cultures traditionnelles. Il est beaucoup question d'honneur et j'ai apprécié l'évolution de notre protagoniste.
Le premier tome se termine sur une fin grandiose, qui promet une ouverture sur le monde d'Arcemere et certainement, un choc des cultures !

Préparez-vous à entrer dans un univers rempli de magie.

C'est avec un talent pour l'écriture que Florian vous envoûtera. Les syntaxes, la structuration des chapitres, son champ lexical élaboré et varié sont tous ce que l'on attend d'un bon roman fantasy. On sent dès le prologue que son oeuvre est le fruit d'une imagination débordante, d'un travail recherché, et d'une plume légère, fluide.

Ses descriptions sont précises, et nous permettent d'imaginer la scène que vivent les protagonistes, de se situer dans leur monde, celui de Masao Ta. On sent avec un réel plaisir l'influence de la culture japonaise, qui est parfaitement bien utilisé.

Ici, nous suivrons les aventures des jumeaux Asai et Masaya, qui vont avoir une destinée des plus incroyables, tragique et spectaculaire. Ils rencontreront des hommes et des femmes qui changeront leur vie à tout jamais, certains seront leurs alliés jusqu'à la mort, d'autres leurs ennemis jurés, redoutables et féroces. Je dois avouer que j'ai adoré des personnages fidèles et loyaux : Myoko, Cassilda et Sunn. C'est au travers du regard d'Asai que nous suivront leurs aventures, sur un chemin semé d'embûches, de sang et de doutes vers leur avenir.

Jeunes enfants dans un petit village de campagne, sur l'île où ils ont vu le jour, les jumeaux vont devoir vite apprendre à grandir dans un monde sans pitié, à l'ère des hommes qui se battent avec un sabre, sous le règne du Sankcho, descendant immortel du Dieu-Dragon. Ils vont être mis face à leurs choix, et devront se battre pour leurs convictions.

Le déroulements des événements et la fin de ce premier tome vous bouleverserons.

Je n'en dis pas plus, pour ne pas vous gâcher votre lecture d'un si bon récit. Je peux vous garantir que vous aurez du mal à ne pas lire le livre d'un coup en entier.

« 𝓐𝓻𝓬𝓮𝓶è𝓻𝓮 » est pour moi un vrai coup de coeur, et j'attends avec une impatience certaine d'en savoir plus, j'ai hâte de retrouver Asai.

Merci Florian 🙏

🙏🏻 Tout d'abord merci à l'auteur pour sa confiance et sa patience. Dans Arcemère nous découvrons l'histoire des jumeaux Asai et Masaya. Asai est destiné à succéder au souverain actuel tandis que sa soeur est promise à un mariage arrangé. Lors de ce dernier, leur vie éclate et ils vont être poursuivis. Des castes veulent maintenir l'isolation d'Arcemère pour garder la mainmise sur le pouvoir. Mais le destin des jumeaux est bien plus grand. Et tout changement ne se fait pas sans fracas.

✨ L'écrivain nous emmène dans son univers teinté d'une inspiration extrême orientale. Mais son oeuvre lui appartient et est originaire. Une quête initiatique, des heurts entre tradition et évolution... La plume est fluide et les personnages complexes. On assiste à leur évolution et à leurs déchirements intérieurs.

🌟 J'ai beaucoup aimé ma lecture ! On ressent les tourments des protagonistes et on veut nous aussi savoir ce que cache l'obstination de leurs ennemis. Intrigues, complots, découvertes et combats, ce livre a tous les ingrédients d'une excellente fantasy. Les légendes sont-elles vraiment des légendes ? Entrez en Arcemère et vous le découvrirez...

Le souverain a une quinte de toux. Personne ne sait qui il est exactement. Seules quelques personnes triées sur le volet sont au courant de son identité, de son visage. L'enfant éternel du dieu dragon doit rester comme il est, caché derrière un masque. le souverain Sankcho a souvent déprécié ce masque. Maintenant, qu'il est malade et qu'il se sait mourant, il l'apprécie, il lui permet de cacher sa maladie à son peuple. Pour eux, il n'y aura aucun mort à la souveraineté, l'enfant éternel continuera d'exister...

Florian Froux a ses origines dans la Loire, plus exactement De Blois. Il a baigné dans les mystères des terres bretonnes. L'auteur aime la fantasy et les auteurs connus dans ce genre. Il a déjà écrit et publié un premier roman Ceux qui viennent du Puits, une enquête au Pays de Galles. Son voyage en Laponie déclenche l'idée de la série, grâce aux aurores boréales. Appréciant le Japon et l'Europe médiéval, le romancier en a fait un parfait combo pour lancer l'écriture d'Arcemère. La couverture a des couleurs très légères, le lecteur entre dans l'ambiance asiatique avec le dragon et les sigles (mais aussi le katana). La plume est fluide. Les personnages sont entiers. J'ai apprécié débuter l'histoire par un autre angle que l'histoire en elle-même, avec le personnage principal...
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