Là où se tisse la fiction se tressent la biographie à la prémonition, trop souvent décontenancé par ce qui se défilait sous mon nez, comme si j'avais murmuré ma vie, mes déboires, mes aspirations à l'oreille de l'auteur, lui-même en quête d'amour, d'échappatoire, d'exaltation. Et si j'ai enfin pu renouer avec la lecture, c'est seulement grâce à «
Le cigare au bord des lèvres » d'
Akim Gagnon, roman anecdotique au fumet d'autodérision, où excès et glaviot y sont décrits comme s'ils étaient miens, me décrochant sourires et réflexions à maintes occasions !