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3,75

sur 867 notes
J'aime l'éciture de Claudie Gallay.
C'est le 3ème roman que je lis de l'auteur et je la retrouve avec son style à elle, hâché, court, net et brutal.
J'ai retrouvé un endroit inconnu mais imaginé grâce à elle...
Et des personnages bien sentis comme à son habitude, des sentiments cachés ou non, sous jacents ou pas.
En revanche, c'est la première fois que je ressens une légère amertume dans son personnage principal, certainement un ressenti personnel.
Un très bon livre, une fois de plus !
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Telle une dentellière, Claudie Gallay fait naître par petites touches subtiles un réseau de sentiments fragiles, parfois ambivalents mais toujours authentiques. Des fils, des points, et aussi parfois des noeuds, qui relieront entre eux les différents personnages de ce théâtre baroque.
Mais Venise est aussi la ville des masques... Qui en porte ? qui le tombe ?

Avec simplicité et délicatesse, l'auteure sait nous parler d'amour sans jamais s'enliser dans la vase des clichés que l'on pourrait craindre de voir surgir au bout des gondoles. Mais non, elle nous parle d'art, d'histoire, de littérature, d'humanité, bref, de tout ce qui sauve l'être lorsqu'il aurait la tentation de se laisser aller à se morfondre sur le manque de l'autre.


Lien : http://moustafette.canalblog..
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A 40 ans abandonnée par son compagnon elle vide son compte et décide de partir. Où, en décembre et seule ? D'autres auraient choisi un pays lointain, le soleil, la mer. Elle, arrive à Venise, Venise déserte traversée par un vent froid plongée dans la brume. Venise où l'on se rend le plus souvent en amoureux.
Paradoxal ? Pas tant que cela. En enfonçant le clou, elle va pouvoir se retrouver.
Elle s'installe dans une pension où elle va se lier avec un prince russe, vieil original cloué sur son fauteuil roulant, dont elle partagera les repas.
Lors de ses errances dans Venise elle rencontre un libraire d'anciens qui va l'initier à la ville et ses mystères et lui fera aimé Zoran Music, peintre vénitien déporté à Dachau dont il a rapporté des dessins bouleversants faits pendant sa détention. Ce libraire va lui permettre de retrouver le désir. Et progressivement au fil de ses rencontres qui lui font pénétrer la vie d'autres êtres blessés elle oublie sa propre détresse.
C'est le premier livre de Claudie Gallay que j'ai lu et J'ai poursuivi la lecture de ses livres toujours avec la même attention et le même plaisir.
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Claudie Gallay réussit magnifiquement à créer un univers. Je ne suis jamais allée à Venise mais j'ai revu le Venise de Donna Leon. Cette incroyable pension tenue par Luigi qui pourrait m'en donner l'adresse, je suis certaine qu'elle existe, je l'ai entrevue chez Pennac ou Gavalda. le libraire, c'est le mien, ben oui, la même voix.
Mais bon sang, l'héroïne,quelle nombriliste, elle manque de jus, de flamme, pas étonnant que Trévor se soit tiré! Les personnages secondaires sont infiniment plus vivants.
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Une preuve, s'il en fallait, qu'une « petite » histoire peut faire un superbe roman. L'héroïne dont on ne connaîtra pas le nom, parisienne d'une quarantaine d'années, quittée récemment par son compagnon, est totalement anéantie. En plein mois de décembre, après avoir vidé son compte en banque et jeté son téléphone portable, elle décide un peu par hasard, avant tout pour fuir, de partir à Venise – vide de ses habituels touristes.
Elle y loge dans une petite pension et nous entraîne dans ses promenades à travers les ruelles humides et froides de l'hiver vénitien, les innombrables ponts et les cafés intemporels.
Les habitants de la pensione sont aussi contrastés que touchants : un vieux prince russe en fauteuil roulant retranché dans sa chambre, exilé on ne sait pourquoi dans la cité italienne ; une éblouissante danseuse de ballet en tournée et son amoureux ; Luigi, le propriétaire aux dix-huit et quelques chats, qui espère comme chaque année la venue de sa fille pour les fêtes.

Les rencontres, les lieux : tout est subtilement dépeint, sans fioritures mais toujours avec une prose mélancolique et pourtant légère. Et cette héroïne si horripilante de désespoir au départ devient peu à peu lumineuse et attachante ; tout comme ses échanges avec l'orginal et mystérieux libraire.
À mon sens, la complicité qui se noue avec le prince est l'élément le plus beau et le plus riche de ce texte : les interrogations que cela suscite sur l'Histoire (la révolution russe, la fuite des riches blancs et leurs agissements, la Shoah…) et sur le sens même de l'amour et de la vie. Sujets d'une banalité si évidente mais traités avec beaucoup de finesse.

Ce texte m'a fait l'effet d'un bijou : dense mais limpide, poétique mais intensément réel et joliment ciselé d'une très belle écriture. Une douceur mélancolique à conseiller.


Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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Une écriture clairement inspirée par la littérature Asiatique. le rythme est lent et propice à la contemplation. Les personnages sont sages dans leur malheur et résignés dans leur douleur. C'est beau... d'une certaine manière...
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Claudie Gallay met en scène des personnages désenchantés que rassemble Venise l'indicible, tour à tour sombre et lumineuse
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Au moins aussi bien que Les Déferlantes, on ressent merveilleusement l'atmosphère de Venise tel que je l'aime, des personnages solitaires très attachants et très singuliers qui se croisent, se livrent et partagent ensemble un bout de vie .
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Au moins aussi bien que Les Déferlantes, on ressent merveilleusement l'atmosphère de Venise tel que je l'aime, des personnages solitaires très attachants et très singuliers qui se croisent, se livrent et partagent ensemble un bout de vie .
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Quel délice de se retrouver seule dans une ville, particulièrement Venise, sans aucune obligation, fut-ce pour digérer un échec amoureux !!! L'évidente souffrance de l'héroine, bien que pudiquement non étalée, avec cette sobriété singulière et brusque si ce n'est renfrognée de Claudie Gallay, ne réussit pas à me faire oublier la joie de cet espace de vie, où les circonstances lui permettent ce luxe de vivre au jour le jour en fonction de ce qui se présente à elle dans une liberté très enviable. Pour peu, ce livre m'a donné envie de rompre, histoire d'avoir un prétexte pour vagabonder !!
Je ne répèterai pas ce que j'ai lu dans les autres critiques ici écrites.
Par contre, la structure de ce roman m'a surprise par ses similarités avec '' les déferlantes '' : peine d'amour, ambiance marine, avec climats délicieusement contraires, solitude, et ces dénouements se déroulant dans les 2 cas autour d'un monastère. Moi qui n'aime pas la répétition, cela m'a plu malgré tout car il n'y a de redondance ni dans le fond, ni dans la forme et je trouve même intéressant de voir que d'un même canevas peuvent résulter 2 fort bons romans
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Claudie Gallay

Née à Bourgoin-Jallieu en ...

1941
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