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EAN : 9781932983944
352 pages
Black coat press (01/01/2007)
3.62/5   4 notes
Résumé :
- AMOK (roman)
- ZOMBIE BLUES (nouvelles)
Le Hachoir
Histoire d'Eau
Les Gens du Rail
L'Inconnu du Bar
Le Désespoir
Loup Y Es-Tu ?
Pris sur le Vif
La Descente aux Enfers de Roger Jousbin
Les Trois Voeux
Crépuscule
Black Bayou
Véronique
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Dominique .

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Gilles Bergal nous avait offert, chez Gore, CAMPING SAUVAGE et surtout l'excellent CAUCHEMAR A STATEN ISLAND : entre polar et horreur (et bien qu'écrit avant la sortie du long-métrage), il reprenais la thématique du très chouette film C.H.U.D.
Dans le même esprit, AMOK, initialement prévu chez Gore, se rapproche du cinéma de George A. Romero, influence assumée pour un récit qui rappelle « La nuit des fous vivants » et autre « Zombie ». D'autres films, plus axés séries B (comme « Nightmare at noon » ou « Impulse »), ont explorés un thème similaire : une contamination qui rend rapidement les habitants d'une petite ville fous furieux.
L'auteur, ici, ne perd pas de temps, sans doute contraint par la pagination restreinte exigée par la collection « Gore » à plonger directement dans l'action. Dès la première page ça saigne et ça charcle : le héros, immunisé contre la folie furieuse (l'amok du titre donc), est témoin d'une suite de carnage. En chemin, au fil des pages, il continue d'affronter des cinglés homicides, proches des zombies et prend une jeune femme sous son aile. La conclusion, ironique, verse dans le thriller parano et se permet un clin d'oeil quelque peu prévisible mais agréable au final nihiliste de « la nuit des morts vivants ».
Premier « Gore » de l'auteur pour la collection, le roman, annoncé pour une prochaine parution en janvier 1988, ne parut finalement jamais. Juliette Raabe le souhaitait pourtant mais l'arrêt de la collection condamna AMOK a l'oubli pour quelques années.
AMOK frappe donc très fort dès son entame, au risque de ne pas maintenir par la suite (ce qui est sans doute inévitable) cette même énergie. le bouquin n'en reste pas moins plaisant, avec ses nombreuses scènes d'action sanglante (sans le côté vomitif prisé dans le Gore français façon Necrorian), et cet hommage à George Romero mâtiné d'un peu de Stephen King, d'une bonne louche de Rambo et d'une pincée des romans de gare post-apocalyptique (style « le survivant » et ces titres alléchants style ENFER CANNIBALE) se lit avec plaisir.
Court et rythmé, AMOK divertit plaisamment et c'est bien là l'essentiel quoique son intrigue soit plus simple et carrée que celle de CAUCHEMARS A STATEN ISLAND ou LA NUIT DES HOMMES LOUPS.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Initialement prévu pour la collection "Gore", "Amok" fait partie des quelques romans programmés qui n'auront finalement pas eu le temps d'être publiés. Rivière Blanche nous permet avec ce recueil de textes de Gilles Bergal de découvrir ce roman avec une entrée en matière incroyable de fureur et de folie sanguinaire, lorsque la population d'une petite ville succombe sans crier gare à une vague d'hystérie collective d'une violence inouïe. Difficile après un démarrage aussi fracassant de maintenir le rythme sur l'ensemble du récit qui s'assagit progressivement, sans que le lecteur y perde pour autant en intérêt.
Le reste du livre est composé de nouvelles de Bergal, de qualité variable, portées sur une horreur plus psychologique.
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le récit démarre sur les pas de Robert Ackerman. Je l'ai suivi entre des hectolitres de sang bouillonnant, une violence froide et sa rencontre éperdue avec Elisabeth au milieu d'un village plongé dans le chaos d'une épidémie de ce qui ressemble à des zombies, partout, combattant, détruisant sur leur passage. Ca va vite, ça file à 24 images par seconde mais c'est un livre et on l'oublie que c'est un livre. Je me surprends à ne plus savoir si c'est un livre ou un film. Il offre un univers qui tue le réel et le remplace dans une véritable extase, une course folle vers un espoir perdu de survie.

Au-delà de la thématique des Zombies, qui donne également son titre au recueil de nouvelles qui suit : Zombie Blues, il y a l'écriture de Gilles Bergal, ciselée et juste.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Un homme normal se serait écroulé, mais l'adversaire de Robert n'avait plus rien de normal. Il agrippa sa veste et l'entraîna avec lui dans sa chute. Robert bascula en avant et lui tomba dessus. Ils roulèrent tous deux sur le sol, étroitement enlacés, jusqu'à ce que le dément prenne l'avantage et parvienne à s'asseoir sur son ventre. Ses mains se refermèrent sur la gorge de Robert et commencèrent à serrer inexorablement. »
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La première chose que l'on voyait c'était les yeux. Des yeux bleus délavés qui semblaient ne plus désirer rien voir.
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