C'est avec un grand plaisir que j'ai lu ce second tome des Contes des hautes terres et retrouvé le conteur Algernon Woodstock. Comme dans le premier opus, le conteur narre deux histoires entendues de vive voix lors de ces pérégrinations.
La première met en scène un arnaqueur arnaqué et une sorte de farfadet, un soir de lune voilée au son des hurlements des loups environnants.
La seconde concerne une série d'enlèvements de chats et une prophétie familiale sur fond de cupidité et de rite satanique.
Encore une fois les graphismes très oniriques et la colorisation très brumeuse sont tout à fait dans le ton des contes oraux au coin du feu. La structure traditionnelle des contes est conservée mais la mise en abyme du conteur est absolument savoureuse. Le côté un brin macabre des histoires rend tout à fait justice à la tradition des contes oraux.
Une très belle série graphique dont je serai friande de lire la suite. Encore une fois une fin ouverte sur cet opus qui donne l'eau à la bouche.
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