J'abandonne cette lecture qui m'ennuie au plus haut point. Après avoir réussi à passer les clichés de l'auteure sur la "France périphérique" et sur les bruits insoutenables d'un bord de mer et de sa forêt avoisinante, nous suivons les monologues des personnages, tant les squatters de sa maison abandonnée en Gironde, que ses propres réflexions en boucle.
L'auto-contemplation n'est vraiment pas ma tasse de thé !
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Hélène, parisienne, propriétaire d'une maison au bord de l'océan dans le Médoc, y vient rarement et après 10 ans décide de la vendre. Une fois arrivée sur place, elle fait face à un squatteur, jeune québécois, photographe de bunkers nazis. Sur ce, sa filleule s'incruste et le séjour va prendre une tournure qu'elle n'attendait pas.
Réflexions sur la vie, la mort, l'amour, qui pourrait être pas mal si le style de l'auteure n'était pas d'une lourdeur assommante. le texte est truffé de digressions sans intérêt. Bref, on s'ennuie ferme et on saute allègrement des paragraphes pour avancer enfin.
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L'écriture est riche d'une syntaxe et d'un vocabulaire foisonnant, parfois désuet qui m'a contrainte à conserver un dictionnaire à portée. le style de la narration nécessite un temps d'adaptation où les dialogues sont suggérés, les phrases longues aux descriptions mêlées...une réelle gymnastique intellectuelle qui peut rebuter certains lecteurs.
Ce roman est une introspection en même temps que le témoignage de comportements, d'événements contemporains : bizutage, chefs d'états dictateurs, réchauffement climatique et montée des eaux, traitement des déchets sont entre autres abordés,.
L'héroïne au fil des rencontres et de son court séjour dans sa maison sur la dune, laisse apparaître tant la métamorphose de sa personnalité qu'un passé qui tend à expliquer ce repli sur elle-même. Il faudra toute la bienveillance et le subtil regard de Monsieur Flint, en même temps que l'apparition de Joe et la spontanéité de cette filleule imprévisible pour qu'enfin arrive un «lâcher prise» salvateur.
Une lecture enrichissante.
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En entrant dans ce roman, le lecteur est immédiatement plongé dans une écriture dense, dans de longues phrases sinueuses, ponctuées de virgules bienvenues pour ne pas perdre le fil du récit. Une lecture lente s'impose donc .... mais qui devient fastidieuse au fil des 300 pages de ce livre. Ce style d'écriture enchevêtré, mêlant préoccupations présentes de l'héroïne et fantômes de son passé, frise souvent à mon avis la sophistication. Il y a un curieux mélange de termes érudits, voire pompeux, avec un vocabulaire très contemporain qui paraît quelque peu décalé sous la plume de cette auteure.
J'ai relevé toutefois quelques belles descriptions des paysages maritimes du Médoc où la narratrice possède une maison isolée sur la dune, maison acquise une dizaine d'années auparavant sur un "coup de tête, quasiment abandonnée depuis, et qu'elle s'apprête à mettre en vente. Rien ne va toutefois se passer comme prévu pour la célibataire apparemment "endurcie" qu'est devenue Hélène; rencontres imprévues, évènements climatiques inattendus; seule la maison va au final rester telle quelle, en proie aux violences de la mer.
Une histoire qui ne manque sans doute pas d'intérêt, mais dont la narration ne dégage, pour moi, aucun souffle émotionnel.
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L'auteure explore les sens et les sentiments dans ce livre très différent des précédents
Sa belle écriture est au service de la puissance du vent, de la mer mais aussi de l'acceptation du hasard et du dépassement des peurs pour entrer dans l'amitié et l'amour
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