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J'abandonne cette lecture qui m'ennuie au plus haut point. Après avoir réussi à passer les clichés de l'auteure sur la "France périphérique" et sur les bruits insoutenables d'un bord de mer et de sa forêt avoisinante, nous suivons les monologues des personnages, tant les squatters de sa maison abandonnée en Gironde, que ses propres réflexions en boucle.
L'auto-contemplation n'est vraiment pas ma tasse de thé !
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Hélène, parisienne, propriétaire d'une maison au bord de l'océan dans le Médoc, y vient rarement et après 10 ans décide de la vendre. Une fois arrivée sur place, elle fait face à un squatteur, jeune québécois, photographe de bunkers nazis. Sur ce, sa filleule s'incruste et le séjour va prendre une tournure qu'elle n'attendait pas.
Réflexions sur la vie, la mort, l'amour, qui pourrait être pas mal si le style de l'auteure n'était pas d'une lourdeur assommante. le texte est truffé de digressions sans intérêt. Bref, on s'ennuie ferme et on saute allègrement des paragraphes pour avancer enfin.
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"La nuit atlantique" avait une bonne critique dans le magazine Lire. Et un jour où je flânais en librairie, je suis tombé dessus. Et je l'ai acheté. J'ai été surpris par la manière dont c'est écrit et il faut vraiment un petit temps d'adaptation. On est plongé dans les pensées d'Hélène, une femme d'une quarantaine d'année qui sur un coup de tête décide d'aller vendre la maison qu'elle possède en bord d'océan. Cette maison elle l'a acheté dix ans plus tôt, tout autant sur un coup de tête.
L'histoire est plutôt bien tournée, et on est vraiment en tête à tête avec les pensées d'Hélène. Cependant il y a quelques points négatifs, tout n'est pas compréhensible dans l'intrigue. Certains points évoqués ne sont jamais vraiment expliqués et sont particulièrement difficile à comprendre et à situer. de plus la fin, n'est pas du tout spectaculaire comme on pourrait si attendre, mais au contraire on retrouve un certains ennuis durant les 100 dernières pages.

J'ai beaucoup apprécié la narration et la manière dont c'était écrit, mais la fin m'a particulièrement déçue.
C'est un bon livre tout de même, mais qui ne mérite pas une relecture.
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Bavard, échevelé, confus et... sans intérêt. Je termine ce roman, perplexe et déconvenue. Heureuse j'étais de renouer avec l'auteure de "Dans la main du diable", "L'enfant des ténèbres" et "Pense à demain", passionnément dévorés et aimés. Ces romans là étaient déjà excessifs dans le style, avec leurs longues phrases pleines de virgules que l'on lit en retenant son souffle, leur opulent vocabulaire, leurs tournures désuètes. Mais il y avait une histoire, une intrigue, une saga romanesque. Ici... rien, sinon une femme en quête d'elle-même dans une vieille maison du Médoc. Un sujet archi déjà traité avec beaucoup plus de simplicité et de finesse. Une fausse enquête sur le sort d'une petite fille disparue en bord de mer un siècle plus tôt nous tient (difficilement) en haleine, tout comme cette recherche sur des tortionnaires franquistes vus à l'oeuvre dans une série de photos. J'avoue, je me suis fait avoir, j'ai lu jusqu'au bout parce que j'espérais le dénouement de ces histoires là, mais non, rien de rien (je ne spoile pas, il n'y a rien à spoiler). Sans parler de l'amie Laura dont on parle beaucoup et dont on ne saura rien... Bref. Beaucoup de mystères, de mots et de longues phrases alambiquées pour rien.
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Y'a pas à dire, Anne-Marie Garat a du style. Je peux comprendre que certains n'aient pas aimé ce livre, sa lecture est exigeante et son vocabulaire riche, sans être jamais pédant. J'ai trouvé ses descriptions de la côte médocaine époustouflante. Ce paysage déroutant pour l'humain, plat, liquide des deux côtés, coincé entre l'estuaire girondin et l'océan. L'attrait, la fascination mais en même temps la crainte qu'il peut inspirer, sont parfaitement rendus.

On trouve dans ce livre des références explicites et implicites à la photographie. C'est d'ailleurs grâce à mon intérêt pour ce médium que j'ai découvert cette auteure. Cela peut expliquer son regard particulier.

Anne-Marie Garat joue avec les différents registres de langue, on passe du poétique au trivial avec naturel et fluidité. le parler "djeun" de la filleule, la parlure québécoise. Sans compter les pensées intimes de la récitante toujours prompte à se moquer d'elle-même. L'histoire n'a pas de morale à proprement parler, si ce n'est que parfois, se laisser aller, porter par les événements sans chercher à les contrôler ou à se contrôler soi-même, peut avoir un dénouement aussi heureux qu'inattendu.

Accessoirement, on y trouvera une scène de sexe qui sort vraiment de l'ordinaire. Aussi érotique que platonique... Avis aux écrivains sans imagination!
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L'écriture est riche d'une syntaxe et d'un vocabulaire foisonnant, parfois désuet qui m'a contrainte à conserver un dictionnaire à portée. le style de la narration nécessite un temps d'adaptation où les dialogues sont suggérés, les phrases longues aux descriptions mêlées...une réelle gymnastique intellectuelle qui peut rebuter certains lecteurs.
Ce roman est une introspection en même temps que le témoignage de comportements, d'événements contemporains : bizutage, chefs d'états dictateurs, réchauffement climatique et montée des eaux, traitement des déchets sont entre autres abordés,.
L'héroïne au fil des rencontres et de son court séjour dans sa maison sur la dune, laisse apparaître tant la métamorphose de sa personnalité qu'un passé qui tend à expliquer ce repli sur elle-même. Il faudra toute la bienveillance et le subtil regard de Monsieur Flint, en même temps que l'apparition de Joe et la spontanéité de cette filleule imprévisible pour qu'enfin arrive un «lâcher prise» salvateur.
Une lecture enrichissante.
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En entrant dans ce roman, le lecteur est immédiatement plongé dans une écriture dense, dans de longues phrases sinueuses, ponctuées de virgules bienvenues pour ne pas perdre le fil du récit. Une lecture lente s'impose donc .... mais qui devient fastidieuse au fil des 300 pages de ce livre. Ce style d'écriture enchevêtré, mêlant préoccupations présentes de l'héroïne et fantômes de son passé, frise souvent à mon avis la sophistication. Il y a un curieux mélange de termes érudits, voire pompeux, avec un vocabulaire très contemporain qui paraît quelque peu décalé sous la plume de cette auteure.
J'ai relevé toutefois quelques belles descriptions des paysages maritimes du Médoc où la narratrice possède une maison isolée sur la dune, maison acquise une dizaine d'années auparavant sur un "coup de tête, quasiment abandonnée depuis, et qu'elle s'apprête à mettre en vente. Rien ne va toutefois se passer comme prévu pour la célibataire apparemment "endurcie" qu'est devenue Hélène; rencontres imprévues, évènements climatiques inattendus; seule la maison va au final rester telle quelle, en proie aux violences de la mer.
Une histoire qui ne manque sans doute pas d'intérêt, mais dont la narration ne dégage, pour moi, aucun souffle émotionnel.
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C'est un roman de questionnements personnels, de descriptions, de décors, de rencontres et d'hésitation. le personnage principal, est en recherche d'elle-même et cela traverse le livre, avec les réflexions inhérentes à cette situation. Enfin, c'est un roman de tempête, interne et atmosphérique, comme l'on peut en rencontrer à certaines étapes de notre existence.
Si comme moi, vous préférez les phrases courtes, vives et rationnelles, alors cette lecture va vous décontenancer. Je ne suis pas sensible à l'écriture volontairement grandiloquente, au vocabulaire intentionnellement ampoulé. Anne-Marie Garat écrit des phrases longues qui additionnent les descriptions, les éléments de décors cités et je m'y suis perdue, rendant ma lecture fastidieuse. Mais cette lecture plaira aux amateurs de ce style.
Alors plongez dans La nuit atlantique, oubliez cette chronique et faite-vous votre propre opinion. Je n'ai pas été séduite mais vous pourriez être charmé.

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Avez-vous remarqué que la maison semble la même que celle qui appartient à Philippe Besson et qui il évoque dans son livre "arrête avec tes mensonges" et sans doute dans "la maison Atlantique " que je n ai pas lu...
Sinon j ai tout aimé a peu près chez AM Garat, quelle écriture, quelles intrigues ! Mais il vaut mieux-être un gros lecteur...
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L'auteure explore les sens et les sentiments dans ce livre très différent des précédents
Sa belle écriture est au service de la puissance du vent, de la mer mais aussi de l'acceptation du hasard et du dépassement des peurs pour entrer dans l'amitié et l'amour
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