Marc-Antoine Calas est retrouvé mort étranglé au rez-de-chaussée de la maison familiale. Les membres de cette famille protestante de Toulouse sont jugés et le père
Jean Calas condamné à mourir sur la roue.
Voltaire, qui ne connaît pas la famille, se convainc de l'innocence de Jean Calas et entreprend de le faire réhabiliter. Il voit dans cette entreprise un moyen de lutter contre l'intolérance religieuse.
L'auteur,
Benoît Garnot, professeur d'histoire moderne à l'Université de Bourgogne et spécialiste de la justice sous l'Ancien Régime, explique parfaitement les raisons de l'erreur judiciaire dans cette affaire Calas. Il met aussi en "lumière" l'objectif principal
De Voltaire qui était de s'attaquer à l'Eglise.
Par son intervention, l'écrivain a montré la voie à Hugo,
Zola ou
Sartre : un intellectuel engagé peut s'impliquer dans des combats politiques et sociaux de son temps.