Voilà une lecture totalement déjantée, dépourvue d'intérêt.
Le récit est une gigantesque blague, à l'image du théâtre burlesque, bienvenue au cirque !
Même l'enfer semblerait un paradis en comparaison au "bouge".
Le livre est une caricature grotesque du SM. Je pense que l'auteure a voulu tourner le sadomasochisme en dérision. Elle en donne une image dénuée de tout sentiment, où la féminité au sens primaire, bestial du terme, se suffit à elle même. Pour Gaetanne la femme n'aime pas l'homme. La femme chez Gaetanne est assimilée à une furie démoniaque, une ogresse insatiable , un être crasseux, velu, qui péte, qui pisse et qui chie dans l'orgasme, et il faut bien le dire dégueulasse (désolée aucun autre terme ne me vient à l'esprit). Même cromagnon était assurément mieux loti.
Les femmes dans
Histoire d'I sont tournées en ridicule, sont réduites à une conque (objet de décors favori de ces maîtresses et métaphore du con féminin) , une "bouche" géante, béante, gluante et malodorante. Peut être plus ridicules finalement que leurs esclaves masculins. Et je pense que c'est là le message qu'a voulu transmettre l'auteure dans cette fable. C'est comme cela qu'il faut le voir, une hyperbole de la condition humaine.
Le récit en lui même est une véritable boucherie, un carnage.
Le tout est innesthétique au possible malgré le fait que l' auteure ait voulu apporter une touche artistique à travers les décors et mises en scène, résultat tout est grotesque.
Le Dominateur/Dominatrice a en principe le sens de l'esthétique et du raffinement son oeuvre est une Art, avec un grand A. Mais pas chez cette auteure qui n'a aucune subtilité, qui ne connaît aucune limite à la vulgarité, et je ne parle pas de langage dans le cas présent.
Quant à la plume, mises à part quelques belles tirades égarées ici et là, le gros du récit est une écriture brouillonne et innadéquate.
Lecteurs ayez l'estomac bien accroché tellement c'est répugnant, immonde. Tous les ingrédients sont présents pour vous faire déglutir : scato, pédophilie, cannibalisme, boucherie... Manque plus que la zoophilie quoique j'y ai presque cru à un certain passage avec les chevaux.
En plus les préjugés sont omniprésents: les grosses et les négresses (je cite vous l'aurez compris) sont sales et puantes, à faire vomir. Des objets de tortures à elle seules (non mais sans blague ! ).
Le ponpon vers la fin c'est le festin des Ogresses, moi qui n'avais pas mangé avant la lecture de peur d'avoir des nausées, la description des mets à outrance mêlée à la description des femmes immondes à l'allure de pachydermes m'a sérieusement donner envie de gerber.
Le final est sans surprise, à la sauce snuff movie.