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4,21

sur 6628 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ma critique va à l'encontre de la grande majorité de celles des lecteurs de babelio qui ont encensé ce prix Goncourt.
Dans ce roman il est question de l'histoire d'une famille sur cinq générations, un projet ambitieux pour seulement 246 pages !
Un village côtier des Pouilles en Italie tient lieu de décor, dommage qu'il soit juste survolé, de très haut, ne nous permettant pas d'en savourer toute la beauté et le caractère.
La "saga" familiale commence avec le retour au village d'un bandit venant de purger 15 ans de prison. Il a juste le temps de faire un enfant à celle qu'il croit être son amour de jeunesse et le voilà lapidé par les habitants qui ne veulent pas de lui. Comme les chiens ne font pas des chats, son fils suivra ses traces de hors la loi. Il reviendra lui aussi au village et aura trois enfants, mais s'y fera une place.
Laurent Gaudé tente de nous raconter une épopée, mais en restant trop à la surface des personnages, et même des lieux, que pourtant il connaît bien, semble-t-il !
On passe d'un personnage à un autre sans pouvoir s'y attacher tant ils manquent de consistance et de présence.
J'aurais bien aimé voir de près le très beau village de Montepuccio, parcourir ses ruelles en pente, voir le linge en travers des rues, sentir les odeurs de cuisine et entendre les cris des enfants. Il aurait été intéressant que Laurent Gaudé insiste sur cette contradiction d'une génération de hors la loi qui arrive à se faire accepter par tout un village et même par l'église, à travers les différents curés qui se succèdent dans l'histoire.
C'était l'occasion également de nous montrer d'autres aspects de la culture italienne, la place des femmes par exemple, ou comment est né le banditisme. Or, rien n'est développé, on s'ennuie et on reste sur sa faim.
De plus, ce roman est mal construit et je n'ai pas trouvé l'écriture exceptionnelle. On devient exigeant, je vous le dis !
Bon, c'est mon avis, et rien que mon avis, mais je le partage !
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J'aurais aimé être accablé par le soleil des Pouilles, j'aurais pris au moins quelques couleurs, mais c'est bien l'ennui qui m'a écrasé.
Malgré un format modeste (284 pages dans la version de poche de Babel), j'ai peiné une dizaine de jours pour arriver au terme de ce roman. le livre commençait pourtant plutôt pas mal avec une scène d'ouverture digne de figurer dans un western de Sergio Leone : un cavalier venu de nulle part, juché sur un âne, entrant dans un village silencieux à l'heure où, le soleil à son zénith, aucun être vivant ne se risque dehors. Une scène liminale censée annoncer et justifier la malédiction qui va peser sur la lignée des Scorta.
L'auteur nous promet avec emphase une tragédie grecque mais, au lieu d'Athéna, c'est une fratrie assez quelconque qui jaillit de la tête de cet ancêtre. Les personnages, peut-être trop nombreux pour être campés en majesté, demeurent à l'état d'esquisse, insuffisamment incarnés pour susciter l'envie de les accompagner jusqu'au bout.
le style est impeccable mais en même temps bourré d'images et de métaphores assez convenues. Les paysages recomposent un tableau par trop idéal du sud de l'Italie qui confine au cliché : une terre aride et rude, des oliviers à perte de vue, des ruelles étroites.
le lyrisme, la théâtralité, la grandiloquence qui transpire du début à la fin sert une histoire somme toute assez terne.
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Plusieurs prix.
Beaucoup de lecteurs enthousiastes.
L'Italie du Sud
La saga d'une famille

J'y suis allé les yeux fermés, j'aurais pu parier sur mon plaisir de lecture à venir.

Et puis... le désastre.
Style lourd ampoulé, jusqu'au ridicule.
Histoire(s) sans cohérence.
Personnages sans épaisseur

Bref, à 50%, j'arrête les frais.

Le genre de déception que j'ai eue avec "La vérité sur l'affaire Québert"




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Les Scorta sont une famille du sud de l'Italie, que l'on suit au gré de ses vicissitudes dans son village-berceau. Une famille soudée, du moins en ce qui concerne la génération "principale", 3 frères et une soeur qui reviennent au village après une tentative d'émigration aux Etats-Unis. Puis leurs enfants, et le destin de ce qui va devenir l'entreprise de toute la famille : un bureau de tabac, et la contrebande par bateau...
Je reconnais avoir beaucoup aimé le début du roman, toute la partie consacrée à la mise en place de l'intrigue (si tant est qu'il y ait une intrigue...), les descriptions de la chaleur accablante qui nous font presque suer à grosses gouttes. Tout ceci a un goût de Sicile, de mafia, de linge aux fenêtres et de fichus noirs sur la tête... Bien.
Sauf qu'au bout d'un moment, je me suis lassée du style. En effet, c'est bien écrit, mais pas du tout romanesque, plutôt franchement poétique. Or, je trouve que cela contraste avec le propos, genre "saga familiale". Finalement, on s'enlise dans des considérations sur cette famille, ce qu'elle est, ce qu'elle symbolise, ce qu'elle incarne, mais sans jamais dire pourquoi. Comme si on décrivait indéfiniment une légende sans en raconter les tenants et les aboutissants. Cette ambiance très poétique m'a gênée, ainsi que l'absence de repères quant au passage du temps, certains personnages ne semblant faire que passer, d'autres ne vieillissant pas...
Au final, je suis bien embêtée, car je crois qu'il s'agit là d'une Oeuvre majeure, mais je me suis pas mal ennuyée... Je pense que le style de l'auteur, son univers, ne me conviennent pas...
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Une saga familiale qui a quelque chose des tragédies antiques. Une terre rude, des habitants qui le sont tout autant, mais une histoire un peu plate à mon goût.
De beaux personnages qui subissent une malédiction, comme le soleil qui les brûle.
Une belle écriture qui m'a amené jusqu'au bout de l'histoire, mais sans conviction.
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Je ne suis pas un adepte des critiques négatives mais toutefois devant la majorité d'avis élogieux, il me semblait utile pour de futurs lecteurs d'émettre un avis quelque peu divergent.
Suis-je passé complètement à coté de cette pseudo saga familiale qui aurait du me réchauffer dans un hiver froid et nuageux ?
Sûrement, car je ne vois rien pour sauver ce roman (heureusement) très court. Les personnages sont à peine esquissés (difficile de parcourir plus d'un siècle en 250 pages), les clichés pullulent sur l'Italie du Sud (nous sommes dans les Pouilles mais on pourrait aussi bien être en Calabre, en Sicile ou en Sardaigne tellement les lieux communs et les stéréotypes du climat méditerranéens sont répandus) : le soleil, la rudesse des caractères, la terre ingrate, les oliviers, le poids du catholicisme, le banditisme, l'atavisme, etc.
Le style est pauvre, la langue sans saveur, répétitive.
Quant à l'histoire, on attend en vain un peu d'imprévu mais rien ne vient ; les générations se succèdent dans un ennui total.
Tout cela mis bout à bout me rend incompréhensible l'obtention du prix Goncourt 2004 (mais est-ce un gage de valeur ?) mais surtout le plébiscite élogieux des lecteurs de Babelio. Mystère !

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Nayso, Donna22 (ou Romain28 naguère qui cite justement la critique de Philippe Lançon qui a oublié dans la liste de clichés "le "Va fan'culo" qui est sûrement le seul italianisme qu'il était inutile de traduire) ont écrit des comptes-rendus de lecture que j'aurais pu (paresseusement et malhonnêtement) copier/coller. Une histoire qui aurait pu avoir une grandeur tragique si l'auteur avait bien voulu se donner la peine de l'écrire, sans ce que j'ai pris pour une sorte de paresse, de dilettantisme. Comment par exemple tirer aussi peu d'intensité de l'exhumation du cercueil de la Muette, du passage à Ellis Island, par exemple ? Et ces trous dans la narration qui sont à des ellipses ce qu'un accroc est à un tissu à trame aérée ?
J'ai eu envie de rester dans le sud de l'Italie et passer d'un 2 étoiles à un 5 étoiles en relisant le magnifique "Le Christ s'est arrêté à Eboli" de Carlo Levi. Un luxe en temps de confinement.
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L'histoire d'une famille italienne.
Superbe début et puis très vite déçue surtout par la fin (comme toujours....)
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Les 4 enfants d'un bandit ouvrent un bureau de tabac puis meurent, ou comme le dit l'auteur, c'est une pauvre succession d'existences frustrées et pour moi une suite d'histoires creuses, fades et sans humour.
Le style est poussif, des longueurs, des répétitions,à la limite du radotage?
Pourtant quand on lit la première moitié du premier chapitre, on constate que l'auteur sait bien écrire.

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Ça y est après des années à éviter de lire les Goncourt, je me suis faite attraper par un de ses lauréats. Je me suis préparé psychologiquement à ne rien comprendre tant sur le fond que sur la forme et à refermer le livre en me disant que ce prix littéraire est bien trop intellectuel pour moi. Une lecture du soleil des Scorta plus tard, ce n'est pas du tout dans cet état d'esprit que je suis.
Déjà je me suis ennuyée d'un bout à l'autre, c'est plat, le roman enchaîne les lieux communs (si vous ne le saviez pas, en Italie il fait chaud et le soleil, ça brûle, c'est lumineux…) et ça ne va nul part. Je n'y est trouvé aucun intérêt. En ouvrant ce livre je m'attendais à un texte exceptionnel où j'aurais ressenti une grande puissance littéraire. Mais là, rien du tout. Monsieur, madame tout le monde aurait pu écrire ce texte tellement c'est basique. Quelle déception, c'est donc ce genre de texte que récompense le Goncourt… Allez je file écrire des platitudes et le 2023 il est pour moi!
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