La signification cachée de l’archange Michel terrassant un dragon
Le dragon, ou la vouivre, représente la puissance tellurique du lieu, l’énergie du sol, la force cachée, sinueuse, sombre et froide.
L’archange est celui qui a la connaissance pour contrôler et diriger cette énergie.
La lance symbolise le rayon solaire, rectiligne et lumineux.
Les représentations de saint Michel montrent toujours le saint terrassant le dragon, mais ce dernier n’est jamais représenté mort.
Il demeure vivant, tenu en respect de la pointe de la lance.
Le saint contrôle, dompte, maîtrise l’animal qui se trouve à ses pieds.
En d’autres termes, celui qui a la connaissance gouverne les énergies du lieu c ar il sait canaliser les forces solaires pour contenir la puissance tellurique.
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La destination d’un lieu sacré est d’accueillir le pèlerin dans un environnement lui permettant d’accéder à un état de conscience propice à l’entendement d’une démarche, d’une pensée ou d’une parole spirituelle. Cette ambiance « vibratoire » est créée par les représentations, les symboles, les sculptures visibles sur place, mais aussi par des rayonnements naturels présents dans le lieu. Ces derniers sont émis par des veines d’eau souterraine qui coulent en profondeur sous le site, lors du frottement de l’eau contre les roches. Les rayonnements de l’eau arrivent jusqu’à la surface et font vibrer les pierres du monument. La construction est réalisé dans le but d’optimiser cette vibration. (page 11)
La construction d’un lieu de culte - qu’il s’agisse d’un dolmen, d’un temple gallo-romain ou d’une cathédrale gothique - peut être comparée à celle d’un instrument de musique.
Le monument doit être mis en vibration par les rayonnements de l’eau souterraine au-dessus de laquelle il est situé et avec laquelle il résonnera en permanence.
Ce savoir, aujourd’hui quasi perdu, nous est signalé sur la pierre par des signes, des sculptures, des symboles, qui sont autant d’indication pour révéler qu’ici souffle l’esprit du lieu.
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A l’origine, ces lieux ont été désignés comme sacrés car ils ont une qualité terrestre particulière que l’on ne trouve pas ailleurs. Ils sont situés sur des courants telluriques, en de véritables points d’acupuncture terrestre. C’est la raison pour laquelle les cathédrales, les églises et les chapelles ont souvent été construites à l’emplacement même où se trouvaient auparavant des menhirs et des dolmens, vénérés par les Celtes. (page 8)
Le dolmen est un réceptacle qui renferme l’énergie.
Le dolmen fait partie des tout premiers monuments bâtis pour accueillir l’homme au sein des rayonnements qu’i concentre.
Tout comme la chaleur est plus forte à l’intérieur d’un poêle qu’à l’extérieur, on pouvait penser à juste titre que la vibration bénéfique d’un mégalithe était plus importante au cœur de la pierre qu’en son pourtour.
D’où la nécessité d’assembler les pierres pour constituer un lieu énergisant au centre duquel l’homme pourrait se placer.
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :
San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
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