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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A comme Alone est un excellent roman post-apocalyptique mais il est avant tout le résultat de la démarche de l'auteur de rendre un hommage réussi à Julia Verlanger , l'auteur de la trilogie de l'autoroute sauvage .
Le style y est bon et la caractérisation est très soignée et pour vous en convaincre lisez le premier chapitre en ligne chez Rivière Blanche .
L'auteur nous ballade sur ce qui reste des routes d'une Bretagne ravagée par l'apocalypse . Les dangers sont nombreux car le monde livré à lui-même a changé .
Le personnage principal est très attachant et le récit qui est très rythmé , reste avant tout un roman d'ambiances à la saveur post-apocalyptique inimitable .
Ce monde détruit mais qui possède encore un avenir est peuplé en partie de mutants , de fanatiques , de survivalistes , de machines folles et dangereusement menaçantes.
Le personnage principal est un solitaire aux compétences pointues et c'est un véritable coureur des bois .
Mais c'est aussi un bon vivant qui qui ne manque pas de profiter du bien-être que seul peut fournir la société des hommes ...
Ces deux romans et ces nouvelles sont intégrés à cet univers
Des règles de base de la terre sauvage sont reprises comme l'univers s'éparé en deux sortes d'êtres , les groupés qui vivent en société et les Alones qui vivent seuls de leur coté .
L'auteur est peut-être un peu moins trash que notre vénérée Julia qui n'avait pas peur de décrire des l'anthophages fins gourmets .
Les éléments fantastiques et fantaisistes sont intégrés selon des modalités très réalistes , avec un ronron très rationnel et souvent assez scientifique qui possède une saveur très caractéristique .
J'aime beaucoup ce roman ...
C'est ainsi que dans la Terre sauvage l'univers était parsemé entre autres , d'aspects fantasques et dans Alone contre Alone , l'auteur qui est dans une dynamique d'hommage introduit de façon délicieusement rationnelle de l'irrationnel dans la trame narrative .
Il y a un vocabulaire de charretier dans ces deux romans qui est très présent , mais délicieusement sous contrôle . Ce vocabulaire aide à scander par ailleurs , des dialogues soignés et réussis.
C'est un véritable road movie que ce texte évocateur qui génère , souvent des visualisations puissantes qui donnent au lecteur la conviction d'habiter ce roman et de parcourir cet univers post-apocalyptique tangible .
Un excellent moment de distraction sans prétentions , mais terriblement réussis .
Dommage qu'il n'y ai pas trois tomes comme dans la terre sauvage ...
Thomas Geha est un excellent conteur et ces textes sont un véritable plaisir et une ballade définitivement réelle dans un monde post apocalyptique qui ne l'est pas.
Bref: de la bonne science-fiction !
En conclusion une modeste recommandation : lisez La terre sauvage de Julia Verlanger car c'est un monument de la littérature populaire francophone et aussi parce que : C'EST TELLEMENT BON .
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Simple et efficace.
C'est un bon récit, rapide et agréable, écrit à la première personne. J'ai bien aimé l'histoire, racontée par le héros, Pépé, dans un langage familier, avec des touches d'humour.
Le monde a changé après une catastrophe. Les survivants s'organisent ou restent seuls, alones.
Il est question de survie, aventure, entraide (ou non !) et amour.
L'intégrale regroupe les deux romans "A comme alone" et Alone contre alone". si j'ai mieux aimé le premier, j'ai aussi apprécié le second, qui donne des explications sur les mutants, parle un peu de magie bizarre avec l'arbre, mais surtout aventure et survie.
Une lecture bien sympathique.
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Voilà un très bel hommage à Éliane Taïeb, ( plutôt connue avec les pseudonymes de Gilles Thomas ou Julia Verlanger ) et plus particulièrement à sa trilogie la terre sauvage.

L'auteur reprend donc la problématique de l'autoroute sauvage et se l'approprie entièrement.
Voilà donc une lecture sympathique qui remet au goût du jour la France post - apocalyptique, pas de soucis donc pour la science - fiction française, avec des auteurs comme Thomas Geha, la relève est assurée !
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La lecture de cette intégrale ne fut pour moi pas une découverte. J'avais déjà lu « A comme Alone » et « Alone contre Alone », ouvrages précédemment parus chez les éditions Rivière Blanche. Et c'est donc avec un immense plaisir que j'ai relu les aventures de Pépé dans cette Intégrale qui pour ne rien gâcher c'est doté d'une superbe couverture signée François Baranger.

Et sinon ça cause de quoi ? Et bien de Pépé, et Pépé c'est un Alone ! Et un Alone c'est un individu qui assume sa survie seul, parce que les rassemblés c'est rarement bon, c'est juste une bande de moutons bien docile qui obéit bien servilement à un boss, et souvent le boss, il est pas bien clean, il abuse grave de son pouvoir ! Alors très peu pour Pépé, lui c'est un Alone jusqu'au bout des ongles, les rasses très peu pour lui, les pires étant les Fanams et les Fanars. Comme je suis sympa je vous explique, Les fanams sont FANatiques Militaires, des gros bills sans cervelle qui dirigent des communautés de moutons en les asservissant par la peur et la force. Ben les Fanars c'est pareil, c'est également des FANatiques mais Religieux peut être un peu moins crétins, la menace, elle, est souvent divine. Enfin divine, hein, on s'entend …
La suite sur le blog ...
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Ce livre, publié en 2014 par les éditions Critic, contient 2 romans et 2 nouvelles se déroulant dans le même univers. A comme Alone était paru en 2005 aux Éditions Rivière Blanche tout comme sa suite Alone contre Alone en 2008. Pour la parution chez Critic, les teux tomes ont été révisés par Thomas Geha et deux nouvelles intitulées L'Ère du Tambalacoque et l'inédite le Silence est d'or ont été ajoutées. La très belle illustration de couverture est signée François Baranger.

L'univers dans lequel se déroule ce livre est un hommage à une trilogie post-apocalyptique de Gilles Thomas ou Julia Verlanger composée de L'Autoroute Sauvage, La Mort en Billes et L'Île Brûlée. Cela m'a d'ailleurs donné envie de lire ces romans car j'ai beaucoup aimé le monde esquissé par l'auteur. Une catastrophe mondiale a eu lieu changeant le monde à jamais. Elle a été causée par des robots nanotechnologiques appelés nadrones. On sait assez peu de choses sur ce cataclysme, quelques éléments sont distillés dans le récit. Il faut dire que l'on se situe assez longtemps après (2 ou 3 générations après) et que la majorité des gens qui sont en vie ne l'étaient pas au moment de la catastrophe. Il reste très peu de témoignages de cette période ou de ce qu'a été l'histoire avant. Nous sommes ainsi dans un monde post-apocalyptique où la survie est essentielle, la vie très difficile, où la loi du plus fort règne et le monde toujours marqué par ce qui s'est produit, où des mutants ont vu le jour.

Dans ce monde, il y a 2 grandes catégories de personnes: ceux qui vivent en groupe, les Rass, et ceux qui vivent seuls sillonnant le monde, les Alone. Pépé est un Alone, il trace sa route un peu partout dans une France dévastée mais surtout en Bretagne. Les communautés qui tentent de se reformer sont souvent guidés par des fanatiques (Fanar pour fanatiques religieux et les Fanam fanatiques militaires) ce qui donnent à Pépé une autre raison de les fuir. Les Alone ont des codes et des traditions en commun, sont des combattants hors pair, ils vivent parfois en groupe réduit comme ce fut le cas pour Pépé quand il rencontra Grise qui fut son mentor et son amoureuse. Mais Grise a disparu lors d'une mauvaise rencontre et Pépé, la croyant morte, a continué sa route.

C'est à ce moment là de sa vie que nous découvrons Pépé (je vous laisse la surprise de son nom qui n'a rien à voir avec son âge bien entendu). Pépé est le narrateur de l'histoire et il a un vocabulaire bien à lui, parfois châtié et une manière bien particulière de penser. le roman nous plonge très vite dans son monde grâce à une scène introductive très immersive. le rythme des 2 romans est soutenu, on découvre peu à peu cette France dévastée, sa manière de fonctionner, les groupes de personnes aux idéaux étranges pour certains. Les personnages secondaires gravitent autour de Pépé de belle manière, ils sont tous intéressants.

Alone contre alone poursuit l'aventure du premier tome et permet de retrouver les personnages. L'aventure est toujours au rendez vous, tout comme un humour grinçant, le rythme, l'action et la peur des autres dans un monde dévasté. Certaines scènes sont d'ailleurs assez difficiles, mais heureusement l'humour de Pépé est là! D'ailleurs, cet ouvrage permet de découvrir une autre facette de Thomas Geha, différente de ses autres livres mais vraiment très agréable à lire.

Les deux nouvelles sont assez différente l'une de l'autre mais complètent à merveille l'univers. L'Ère du Tambalacoque introduit l'histoire de Alone contre alone avec le récit de la rencontre entre un alone et un étrange arbre pensant. le Silence est d'or conclue l'ouvrage avec un préquelle qui permet d'éclairer la relation entre Grise et Pépé.

Ainsi, l'intégrale Alone de Thomas Geha est à la fois un bel objet et un excellent livre très immersif. Les fans de post-apo seront ravis, ceux qui goutent moins ce genre seront bluffés par le personnage principal qui vaut à lui seul le détour, par l'aventure proposée, par les combats, par le rythme et aussi par la couverture de François Baranger qui envoie du lourd!
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Après le sabre de sang et Des sorciers et des hommes, c'est donc vers Alone contre alone que s'est porté mon prochain choix de lecture concernant Thomas Geha.
La première bonne nouvelle est que j'aime beaucoup les récits post apocalyptiques, et c'est donc tout naturellement que je me suis tourné vers celui ci avant d'autres.
La seconde bonne nouvelle, c'est que l'auteur annonce qu'il rend hommage à Julia Verlanger, dont il dit qu'elle est sa romancière populaire favorite, et tout comme l'auteur, je vous invite, si ce n'est déjà le cas, à vite découvrir l'ensemble de l'oeuvre de Julia Verlanger ( alias Gilles Thomas), que vous ayez lu Alone contre Alone, ou pas.
En réalité, il n'y a que de bonnes nouvelles dans ce roman, dans cette intégrale.
Les personnages sont caractérisés avec finesse et justesse, jusque dans leur manière de parler. L'univers y est sale, dévasté et devenu dangereux pour tout être humain. Au fil des pages, on se rendra compte de cette dangerosité qui s'installe peu à peu, la menace ne venant pas seulement des hommes qui s'entre tuent pour survivre, mais bien de la terre elle même. Je trouve à ce propos intéressant le thème ainsi abordé ( qu'on peut retrouver dans d'autres oeuvres de sf), à savoir qu'après un holocauste causé certainement par la folie de l'être humain et qui a amené sa perte et la destruction de la planète, celle ci se rebiffe d'une manière ou d'une autre et tente par des moyens surnaturelles de lutter contre l'envahisseur responsable de sa perte. J'ai beaucoup aimé la manière subtile et progressive dont Thomas Geah incorpore l'élément fantastique, surnaturel à son récit ( tout comme Julia verlanger), sans que celui ne vienne empiéter sur le ton global de l'histoire. On reste dans un roman sf post apo.
Côté références ( il ne s'agit que des miennes, et pas celles de l'auteur), j'y ai retrouvé des ambiances et des atmosphères proches des univers de Mad Max ou Cyborg sur grand écran ( la seconde n'est pas forcément une excellente référence mais l'aspect crade, poubelle ainsi que la nature du personnage principal m'a fortement rappelé ce film avec JCVD), et j'y ai ressenti cette sorte de désespoir qui caractérise ces films, et qui nous montrent une humanité désabusée, au point d'être déshumanisée, qui retourne à des considérations et des comportements proches de la bête, une humanité qui ne se définirait plus que par sa capacité de survie au détriment d'elle même. Une humanité consciente de sa propre impuissance face à sa déchéance...
J'ai donc beaucoup apprécié de suivre le parcours de Pépé, un Alone, un solitaire, dont les secrets de survie résident avant tout dans ses capacités à rester en mouvement et de combat au corps à corps, à la recherche de celle qui l'a formé, et pratiquement élevé, Grise, une femme forte, intelligente, qui ne sera pas que son simple mentor.
Le roman de Thomas Geha se veut foncièrement positif car dans ce monde dévasté, et malgré la dureté dont font preuve les personnages, c'est bien à la vie qu'ils s'accrochent, chacun à leur manière et même si certains empruntent des voies complètement opposées. Pépé ne vit que pour Grise, par amour, Solenn et son convoi d'Archéo ne survivent que dans la croyance en leur collectif, et elle même est guidée par l'amour jusqu'à la bataille finale. Même les gros pourris de l'histoire comme Argento ont quelque chose de bon en eux. On ne pourra que s'attacher à chacun d'entre eux, ne serait que parce que l'auteur a eu l'intelligence de leur donner une ampleur et une profondeur singulière. Aucun n'est foncièrement mauvais ou bon, mais tous ont ce côté qui les rend si humains, tous ont des doutes à un moment donné, et sont prêts à faire des concessions pour une cause commune. Dans ce monde de solitaires où seule la loi du plus fort prévaut, sans doute un peu d'entraide et de tolérance ( de confiance, à l'image de la relation Pépé/ Corman) mènera vers un monde meilleur, et surtout vers un monde que chacun aura choisi, et pas un monde imposé par un despote, alors que même ces intentions sont louables ( le tambalacoque, ou même Alésia d'une certaine manière).
En fait, Thomas Geha défend certainement la liberté sous toutes ses formes, liberté d'action, de choix, de penser, à travers son personnage de Pépé, qui l'incarne à lui seul, dans ce qu'elle a de plus pure et de plus simple.
Comme je le disais plus haut, Thomas Geha insère méticuleusement un élément surnaturel dans son récit. Que ce soit des capacités surhumaines, la présence de mutants inquiétants, une atmosphère lourde, sombre et menaçante et indicible, une nature qui a muté vers des formes de vie bizarres, difformes, ou complètement monstrueuses, le surnaturel est sans cesse présent, comme une menace qui plane encore et toujours, et qui vient renforcer le récit sans jamais l'alourdir. Il en devient même un élément essentiel caractéristique de l'histoire. On pourrait presque l'humaniser et en faire un personnage à part entière, dont le Tambalacoque pourrait en être l'incarnation.
Tout cela pour dire que, à la manière de Julia Verlanger, Thomas Geha n'oublie jamais ses personnages au profit du surnaturel ou d'un quelconque autre élément qui aurait plus d'attrait. Et c'est en cela, en ce qui me concerne, que réside la plus grande réussite de l'hommage qu'il lui rend.
Encore une fois, bravo et merci Mr Geha pour le plaisir de lecture que vous m'avez procuré. Vives les auteurs français...!
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Pépé, le Alone de Thomas Geha, je vous en ai déjà parlé avec A comme Alone et Alone contre Alone. Ici donc, je recommmence avec l'Intégrale publiée par Critic, qui regroupe ces deux tomes, agrémentée de deux nouvelles issues du même univers. La première fait la jonction entre ces deux histoires et la seconde joue admirablement l'épilogue de cette intégrale.

Cette relecture a été un vrai plaisir. Même si l'histoire de mon Alone préféré était bien restée dans ma mémoire, l'écriture de Thomas, la gouaille qu'il prête à son personnage principal, et surtout le monde qu'il a créé pour lui font que je ne me suis pas ennuyée une seconde. Ce monde c'est la France, oui mais pas mal modifiée. Comme disent les "pros", c'est un post-apo. L'apocalypse ici est due à une invention de l'homme qui a dérapé : des nanorobots, invisibles à l'oeil nu, chargés du nettoyage des villes. Sauf qu'il y a eu une cou***e dans le pâté et les nanorobots ont nettoyé les hommes jusqu'à laisser des squelettes bien propres ! Résultats les villes ont été vidées, dévastées et restent encore dangereuses des dizaines d'années après la catastrophe.
Les survivants s'organisent. Il y a les Rasses, ceux qui préfèrent rester rassemblés en communauté, dirigé par un mentor. Parmi ces Rasses, l'auteur distingue les Fanars et les Fanams. Fanatiques religieux ou fanatiques militaires suivant le "style" du gourou exploitant ses "moutons". Puis il y a les rebelles, les Alones, ceux qui préfèrent tracer leur route, seuls.

La suite sur le blog ;)
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Excellente découverte de l'auteur Thomas Geha il y a quelques temps avec cette intégrale Alone, conseillée par un de mes professeurs d'illustration. Je ne connaissais qu'un petit peu les éditions Critic après la lecture de l'excellente trilogie du Projet Bleiberg. Alone aura été un grand plaisir de lecture, sans prétention, sans prise de tête, du divertissement assumé et très référencé.
Nous sommes donc dans un croisement de l'Autoroute Sauvage, Mad Max et de mangas comme Ken le Survivant et Dragon Ball. Cela paraît délirant à première vue, mais tout fonctionne à merveille !
Les dialogues sont efficaces, les personnages sont grossiers et ont une gouaille de tous les instants, particulièrement le héros : l'attachant Pépé. On suit ses pérégrinations dans une Bretagne dévastée avec délectation, face à des barjots en tout genre, fanatiques, pillards et créatures mutantes. L'histoire est très bien rythmée, les chapitres sont courts et permettent une lecture dès que l'on a quelques minutes pour se détendre.
Pour finir, l'intégrale regroupe les deux romans A Comme Alone et Alone contre Alone, liés par deux nouvelles qui creusent un peu plus l'univers des livres et ajoutent d'autres points de vue.
Un très bon roman pour passer un très bon moment de divertissement !
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Allé je continue sur ma lancé post apo de l'été avec une intégrale qui sent bon la baguette chaude et le fromage. Oui une sortie Française si vous préférez.
Le volume réunit pour la première fois A comme Alone et Alone contre Alone dans une version largement révisée par l'auteur et augmentée de deux nouvelles dans le même univers.

L'univers d'Alone de Thomas Ghea est un bel hommage aux nouvelles de Julia Verlanger dont "L'autoroute sauvage" que j'ai déjà lu il y as quelques années et que j'avais beaucoup apprécié (trésor de la SF chez bragelonne).

J'ai adoré ses nouvelles. L'écriture est fun et les 430 pages du livre se lisent très facilement.
Nous allons donc suivre Pépé. Un "alone" qui après avoir pas mal bourlingué va partir à la recherche de sa mentor Grise qui l'avait recueilli et pris sous son aile alors qu'il était encore gamin.
Les "alone" sont des hommes et femmes ayant fait le choix de survivre seule ou parfois en binôme. Ils arpentent ainsi les routes de France au fil des saisons. Les "alone" se méfient comme de la peste des rasses (diminutif de rassemblé) qu'il considère comme des moutons. Les rasses sont très souvent des fanatiques religieux, armés, cannibales et parfois même les trois à la fois.
C'est dans ce bordel ambiant que Pépé va devoir user de toute son intelligence et sa force pour arriver à ses fin quoi qui lui en coûte bravant rasses, cannibales ou encore mutants au pouvoir immense.

Je conseille vraiment cette intégrale à tout bon amateur de post apocalyptique ainsi qu'aux autres, Oui, Alone c'est vraiment du bon. du pure plaisir!! (okok du plaisir sauvage, mais du plaisir comme même.)
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