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Très divertissant.


Dans une France post apocalyptique, Pépé est un Alone. Seul, il (sur)vie et il est plutôt doué pour cela. Ce qui ne l'empêche pas de faire des rencontres, amicales ou pas. D'autres groupes de personnes tentent de survivre en se rassemblant (les rasses) et ce n'est pas toujours pour le meilleur.


Intégrale composée des deux romans A comme Alone et Alone contre Alone paru initialement aux éditions Rivière Blanche, le roman est de l'aveu même de l'auteur un hommage à l'univers de Julia Verlanger alias Gilles Thomas : L'autoroute sauvage. Je n'ai pas lu, donc, simple information pour moi.

Une survie divertissante, dans un style simple, un poil édulcoré au niveau des descriptions. Un univers aux reflets fantastiques ou mutants et pouvoirs psy se côtoient allégrement.

J'ai réellement apprécié ma lecture pour son côté très accessible. Les personnages principaux sont agréables. C'est de la lecture un peu old school (bien que paru en 2005), c'est là qu'on sent l'hommage à Fleuve noir.

Entre deux bouquins pour intellectuels (pour mémoire, il me fallait bien ça après chroniques des années noires), cette intégrale remplie parfaitement son rôle et on en demande pas plus.
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A comme Alone est un excellent roman post-apocalyptique mais il est avant tout le résultat de la démarche de l'auteur de rendre un hommage réussi à Julia Verlanger , l'auteur de la trilogie de l'autoroute sauvage .
Le style y est bon et la caractérisation est très soignée et pour vous en convaincre lisez le premier chapitre en ligne chez Rivière Blanche .
L'auteur nous ballade sur ce qui reste des routes d'une Bretagne ravagée par l'apocalypse . Les dangers sont nombreux car le monde livré à lui-même a changé .
Le personnage principal est très attachant et le récit qui est très rythmé , reste avant tout un roman d'ambiances à la saveur post-apocalyptique inimitable .
Ce monde détruit mais qui possède encore un avenir est peuplé en partie de mutants , de fanatiques , de survivalistes , de machines folles et dangereusement menaçantes.
Le personnage principal est un solitaire aux compétences pointues et c'est un véritable coureur des bois .
Mais c'est aussi un bon vivant qui qui ne manque pas de profiter du bien-être que seul peut fournir la société des hommes ...
Ces deux romans et ces nouvelles sont intégrés à cet univers
Des règles de base de la terre sauvage sont reprises comme l'univers s'éparé en deux sortes d'êtres , les groupés qui vivent en société et les Alones qui vivent seuls de leur coté .
L'auteur est peut-être un peu moins trash que notre vénérée Julia qui n'avait pas peur de décrire des l'anthophages fins gourmets .
Les éléments fantastiques et fantaisistes sont intégrés selon des modalités très réalistes , avec un ronron très rationnel et souvent assez scientifique qui possède une saveur très caractéristique .
J'aime beaucoup ce roman ...
C'est ainsi que dans la Terre sauvage l'univers était parsemé entre autres , d'aspects fantasques et dans Alone contre Alone , l'auteur qui est dans une dynamique d'hommage introduit de façon délicieusement rationnelle de l'irrationnel dans la trame narrative .
Il y a un vocabulaire de charretier dans ces deux romans qui est très présent , mais délicieusement sous contrôle . Ce vocabulaire aide à scander par ailleurs , des dialogues soignés et réussis.
C'est un véritable road movie que ce texte évocateur qui génère , souvent des visualisations puissantes qui donnent au lecteur la conviction d'habiter ce roman et de parcourir cet univers post-apocalyptique tangible .
Un excellent moment de distraction sans prétentions , mais terriblement réussis .
Dommage qu'il n'y ai pas trois tomes comme dans la terre sauvage ...
Thomas Geha est un excellent conteur et ces textes sont un véritable plaisir et une ballade définitivement réelle dans un monde post apocalyptique qui ne l'est pas.
Bref: de la bonne science-fiction !
En conclusion une modeste recommandation : lisez La terre sauvage de Julia Verlanger car c'est un monument de la littérature populaire francophone et aussi parce que : C'EST TELLEMENT BON .
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Simple et efficace.
C'est un bon récit, rapide et agréable, écrit à la première personne. J'ai bien aimé l'histoire, racontée par le héros, Pépé, dans un langage familier, avec des touches d'humour.
Le monde a changé après une catastrophe. Les survivants s'organisent ou restent seuls, alones.
Il est question de survie, aventure, entraide (ou non !) et amour.
L'intégrale regroupe les deux romans "A comme alone" et Alone contre alone". si j'ai mieux aimé le premier, j'ai aussi apprécié le second, qui donne des explications sur les mutants, parle un peu de magie bizarre avec l'arbre, mais surtout aventure et survie.
Une lecture bien sympathique.
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L'intégrale Alone est un beau travail des éditions Critic et de l'auteur pour refonder deux romans consécutifs, parus chez Rivière Blanche, en une belle intégrale avec l'ajout de deux courts récits qui vont bien, le tout sublimé par une couverture de François Baranger qui claque méchamment son Pépé !


Pépé (il vaut mieux découvrir par soi-même d'où lui vient ce surnom) est un solitaire dans la plus pure tradition des Alones, ces aventuriers qui errent dans les immensités de la France post-apocalyptique, survivant à l'écart des communautés qui tentent de se reformer, voire de se réformer, au prix de nombreux fanatismes. En effet, les Alones ont un code d'honneur entre eux, envers aussi ceux qui pourraient parfois être dans le besoin, mais ne peuvent pas blairer du tout les Fanar et les Fanam (fanatiques religieux / fanatiques militaires). La France transcrite par l'auteur a subi ce qui ressemble à une apocalypse scientifique, puis une apocalypse sociale, car les machines ont détruit les villes et les communautés restantes périclitent vers un nouvel âge de la loi du plus fort (ce n'est pas très clair dans ce roman-ci).
Ayant alors, eux, des traditions, des codes, un vocabulaire en commun, ces Alones pourraient être vus comme une nouvelle communauté, mais non, ils préfèrent la solitude, ou en tout cas les groupes réduits. Ils prônent la libre-conscience, la maîtrise très tôt de l'art de la survie, y compris de certains arts martiaux, ainsi que l'habitude de savoir se débrouiller foncièrement seul et d'aimer cela. Puisqu'il faut bien avoir été entraîné, voire élevé par un mentor, le héros l'a été par Grise, à peine plus âgée que lui, qui a disparu lors d'une escarmouche. Pépé s'est résolu à tracer sa route sans elle et à constamment se fondre dans un environnement inhospitalier, même si l'attrait romantique et la fougue de la jeunesse ne sont jamais complètement oubliés. L'est comme ça, le Pépé !
A comme Alone permet alors de se familiariser très vite avec le personnage (notamment une scène introductive extrêmement immersive) grâce à un vocabulaire un peu châtié, à de l'humour grinçant et un rythme très soutenu. Ainsi, les cent cinquante pages de ce roman en font une aventure au long cours, car la montée en puissance de l'intrigue est quasiment un cas d'école : le héros débute mal, trébuche plusieurs fois, affronte ses peurs et rencontre surtout, au fil de ses pérégrinations, des communautés de plus en plus hostiles. L'auteur a opté avec raison pour un panel de personnages restreint mais bien utilisé : trois personnages secondaire gravitent autour du protagoniste et lui sont, tour à tour, d'une bonne aide, sans pour autant s'arroger sa place.
Ce « A comme Alone » m'a soufflé par son rythme, ses personnages et sa fraîcheur ! Ne connaissant pas l'oeuvre de Gilles Thomas (alias Julia Verlanger) dont ce roman semble être un hommage, je ne peux pas décemment faire de parallèles, toutefois, si le but était de faire un exemple parfait de ce qui est appelé le « roman populaire », aventure-plaisir immersive, bien écrite et référencée (car les noms ne sont jamais un hasard), alors c'est réussi.

Une nouvelle a été insérée pour servir de transition entre les deux romans-miroirs : « L'ère du Tambalacoque » est un sympathique récit sur le destin d'un des derniers Arpenteurs et de son rôle dans la survie d'un arbre devenu conscient ; après avoir appris à se comprendre, à communiquer, les deux entités doivent s'assimiler pour viser plus haut dans leur impact sur un environnement hostile. C'est l'occasion de retrouver les combats pleins d'action façon Thomas Geha, même si cela manque d'une petite conséquence supplémentaire en toute fin de nouvelle pour bien comprendre l'impact de cette quête. Pour rester vraiment évasif, je dirais « Tambalacoque à l'eau, qu'à la fin il nous les brise », mais pour comprendre quelle influence majeure aura cet arbre majestueux, il faut poursuivre l'aventure des Alones.

Deuxième roman de cette intégrale, Alone contre Alone poursuit l'aventure. Pépé était bien heureux, ayant retrouvé son mentor et amour, étant entouré de ses amis, se reposant tranquillement sur la côte d'une vie d'aventure. C'était sans compter ses adversaires d'hier qui continuent de le traquer. C'était sans compter non plus sur le fait que son monde post-apocalyptique continue de produire des entités diablement dangereuses pour la survie de l'humanité. Après avoir combattu un commando désirant annihiler sa retraite tranquille, Pépé doit repartir en chasse à l'aide de ses comparses.
Un petit peu à l'image de ce que j'avais ressenti dans le diptyque du Sabre de Sang, ce diptyque d'Alone me fait préférer le parti-pris du premier tome et être légèrement déçu par sa suite directe, un peu comme si l'ouverture proposait plein de choix, mais que les deuxièmes tomes ne recelaient plus la même noirceur et reprenaient le schéma classique suivant un héros avec ses acolytes et ses antagonistes. Sans perdre l'aspect « aventure populaire », Alone contre Alone est un poil plus consensuel dans son déroulé avec des péripéties plus attendues. Cela n'enlève rien évidemment au côté agréable de ce Pépé dépassé par bien des événements mais qui tente de les régler avec ses petits bras musclés.
Une bonne poursuite de l'aventure lancée par A comme Alone, qui ne dépasse pas son prédécesseur mais construit globalement un monde cohérent et qui n'est pas figé.


Cette intégrale se clôt par une ultime nouvelle, « le silence est d'or », qui, contrairement à sa consoeur, ne nous informe pas de grand-chose, car elle reprend un événement fondateur pour le personnage principal, que nous avons déjà bien compris, mais ce coup-ci du point de vue opposé, afin de mieux comprendre leur psychologie. Il est évident qu'elle n'aurait de toute façon pas pu être mieux placée dans le présent volume : la placer avant le premier roman déflorait le tout, la placer au milieu n'aurait pas eu d'intérêt, alors la placer à la toute fin permet d'en faire un dernier baroud d'honneur, de retrouver une dernière fois deux personnages que nous avons aimé suivre.


Cette intégrale Alone est donc un sacré bel objet avec du contenu qui vaut le détour, un ensemble cohérent enrichi de deux nouvelles complémentaires qui éclairent le reste et une couverture de François Baranger qui envoie sec !

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Voilà un très bel hommage à Éliane Taïeb, ( plutôt connue avec les pseudonymes de Gilles Thomas ou Julia Verlanger ) et plus particulièrement à sa trilogie la terre sauvage.

L'auteur reprend donc la problématique de l'autoroute sauvage et se l'approprie entièrement.
Voilà donc une lecture sympathique qui remet au goût du jour la France post - apocalyptique, pas de soucis donc pour la science - fiction française, avec des auteurs comme Thomas Geha, la relève est assurée !
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Cet intégrale est composé du roman A comme Alone et de sa suite Alone contre Alone ainsi que de deux nouvelles.

Une aventure post apocalyptique pour le tome 1 et post-apo mêlée de Fantasy sur le deuxième roman, les deux nouvelles incrustées en milieu et fin de l'intégrale apportent un vrai plus (transition entre les deux roman pour la première, et préquelle explicative de certain points abordés dans les romans pour la deuxième).

L'histoire en elle même est un hommage à l'autoroute sauvage de Julia Verlanger (l'auteur le dit lui même, ç'est son oeuvre préférée, et il a bien raison, si vous ne connaissez pas vous manquez quelque chose).
Même s'il n'atteint le niveau de l'autoroute sauvage, cet intégrale est agréable à lire et tiens en haleine.

Le scénario est donc rempli d'action, d'aventure, de voyage, de survie, de cannibalisme, de solitude, d'amour, de haine et surtout d'espoir.
Dans le deuxième livre, une bonne part de Fantasy s'ajoute au reste par le biais de mutants, humains dégénéré muni de pouvoirs chacune différents, d'arbre avec une âme et doué de parole, de transmission de pensé et de contrôle des ames humaines.

Pour conclure, je dirais que ce n'est pas un livre indispensable, sauf si vous êtes accro aux récit post-apocalyptique, là vous aimerez forcément et également aux Bretons, car pour une fois, c'est une oeuvre de SF écrite par un Breton de Guingamp et le livre est édité en Bretagne à Rennes, de plus une bonne partie de l'histoire se passe à Rennes et dans la Bretagne.
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La lecture de cette intégrale ne fut pour moi pas une découverte. J'avais déjà lu « A comme Alone » et « Alone contre Alone », ouvrages précédemment parus chez les éditions Rivière Blanche. Et c'est donc avec un immense plaisir que j'ai relu les aventures de Pépé dans cette Intégrale qui pour ne rien gâcher c'est doté d'une superbe couverture signée François Baranger.

Et sinon ça cause de quoi ? Et bien de Pépé, et Pépé c'est un Alone ! Et un Alone c'est un individu qui assume sa survie seul, parce que les rassemblés c'est rarement bon, c'est juste une bande de moutons bien docile qui obéit bien servilement à un boss, et souvent le boss, il est pas bien clean, il abuse grave de son pouvoir ! Alors très peu pour Pépé, lui c'est un Alone jusqu'au bout des ongles, les rasses très peu pour lui, les pires étant les Fanams et les Fanars. Comme je suis sympa je vous explique, Les fanams sont FANatiques Militaires, des gros bills sans cervelle qui dirigent des communautés de moutons en les asservissant par la peur et la force. Ben les Fanars c'est pareil, c'est également des FANatiques mais Religieux peut être un peu moins crétins, la menace, elle, est souvent divine. Enfin divine, hein, on s'entend …
La suite sur le blog ...
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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Livre de SF dans une France post-apocalyptique.
Les Alone sont des personnages isolés, mobiles et élevé par des mentor qui les initient aux arts martiaux et dont ils tombent parfois amoureux. Ils ont un grand sens de l'honneur.
D'autres groupes gravitent autour d'eux, tels les Rasses, cannibales et les Arkeos, archéolologues nomades collectant les traces d'un passé révolu.
De petites et grande batailles sont livrées, avec des alliances hors normes.
Alone l'intégrale comprend deux histoires principales : A comme Alone et Alone contre Alone.
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Ce livre, publié en 2014 par les éditions Critic, contient 2 romans et 2 nouvelles se déroulant dans le même univers. A comme Alone était paru en 2005 aux Éditions Rivière Blanche tout comme sa suite Alone contre Alone en 2008. Pour la parution chez Critic, les teux tomes ont été révisés par Thomas Geha et deux nouvelles intitulées L'Ère du Tambalacoque et l'inédite le Silence est d'or ont été ajoutées. La très belle illustration de couverture est signée François Baranger.

L'univers dans lequel se déroule ce livre est un hommage à une trilogie post-apocalyptique de Gilles Thomas ou Julia Verlanger composée de L'Autoroute Sauvage, La Mort en Billes et L'Île Brûlée. Cela m'a d'ailleurs donné envie de lire ces romans car j'ai beaucoup aimé le monde esquissé par l'auteur. Une catastrophe mondiale a eu lieu changeant le monde à jamais. Elle a été causée par des robots nanotechnologiques appelés nadrones. On sait assez peu de choses sur ce cataclysme, quelques éléments sont distillés dans le récit. Il faut dire que l'on se situe assez longtemps après (2 ou 3 générations après) et que la majorité des gens qui sont en vie ne l'étaient pas au moment de la catastrophe. Il reste très peu de témoignages de cette période ou de ce qu'a été l'histoire avant. Nous sommes ainsi dans un monde post-apocalyptique où la survie est essentielle, la vie très difficile, où la loi du plus fort règne et le monde toujours marqué par ce qui s'est produit, où des mutants ont vu le jour.

Dans ce monde, il y a 2 grandes catégories de personnes: ceux qui vivent en groupe, les Rass, et ceux qui vivent seuls sillonnant le monde, les Alone. Pépé est un Alone, il trace sa route un peu partout dans une France dévastée mais surtout en Bretagne. Les communautés qui tentent de se reformer sont souvent guidés par des fanatiques (Fanar pour fanatiques religieux et les Fanam fanatiques militaires) ce qui donnent à Pépé une autre raison de les fuir. Les Alone ont des codes et des traditions en commun, sont des combattants hors pair, ils vivent parfois en groupe réduit comme ce fut le cas pour Pépé quand il rencontra Grise qui fut son mentor et son amoureuse. Mais Grise a disparu lors d'une mauvaise rencontre et Pépé, la croyant morte, a continué sa route.

C'est à ce moment là de sa vie que nous découvrons Pépé (je vous laisse la surprise de son nom qui n'a rien à voir avec son âge bien entendu). Pépé est le narrateur de l'histoire et il a un vocabulaire bien à lui, parfois châtié et une manière bien particulière de penser. le roman nous plonge très vite dans son monde grâce à une scène introductive très immersive. le rythme des 2 romans est soutenu, on découvre peu à peu cette France dévastée, sa manière de fonctionner, les groupes de personnes aux idéaux étranges pour certains. Les personnages secondaires gravitent autour de Pépé de belle manière, ils sont tous intéressants.

Alone contre alone poursuit l'aventure du premier tome et permet de retrouver les personnages. L'aventure est toujours au rendez vous, tout comme un humour grinçant, le rythme, l'action et la peur des autres dans un monde dévasté. Certaines scènes sont d'ailleurs assez difficiles, mais heureusement l'humour de Pépé est là! D'ailleurs, cet ouvrage permet de découvrir une autre facette de Thomas Geha, différente de ses autres livres mais vraiment très agréable à lire.

Les deux nouvelles sont assez différente l'une de l'autre mais complètent à merveille l'univers. L'Ère du Tambalacoque introduit l'histoire de Alone contre alone avec le récit de la rencontre entre un alone et un étrange arbre pensant. le Silence est d'or conclue l'ouvrage avec un préquelle qui permet d'éclairer la relation entre Grise et Pépé.

Ainsi, l'intégrale Alone de Thomas Geha est à la fois un bel objet et un excellent livre très immersif. Les fans de post-apo seront ravis, ceux qui goutent moins ce genre seront bluffés par le personnage principal qui vaut à lui seul le détour, par l'aventure proposée, par les combats, par le rythme et aussi par la couverture de François Baranger qui envoie du lourd!
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Résumé
Dans une France post-apocalyptique, nous suivons des survivants. Ils survivent seuls ou en petits groupes.
Ils errent dans un monde qui retourne à l’état sauvage. Ce sont les Alones.
D’autres restent rassemblés derrière un chef tyrannique, un culte … Ce sont les rasses.
La nature reprend ses droits, mais pas seulement.
L’effondrement de la civilisation voit quelque chose d’autre se lever, quelque chose qui n’est plus vraiment humain.

Avis

J’avais aimé la première partie (A comme Alone (Alone, n°1)). 3 ans et demi après, je profite de la sortie de l’intégrale en eBook pour replonger.

Ce que j’ai aimé :

l’aspect saga : dans un récit de longue durée, nous avons de temps de croiser / recroiser les personnages à de multiples reprises.
Les personnages évoluent, mûrissent.
Les confrontations connaissent des rebondissements.
on croise de nombreux groupes différents :
des dingues qui suivent un culte factice,
des pirates,
des plus tout à fait humains
d’autres alones,
et même un groupe qui veut préserver les artéfacts de la civilisation disparue
C’est du vrai post apocalyptique : survie, civilisation disparue Certains veulent “reconstruire” la civilisation sur de nouvelles bases. Bases presque tout le temps malsaines, souvent malsaines en fait
Quelque chose de nouveau émerge. Je ne vais pas spoiler, mais l’homme lors sa chute a supprimé certaines frontières entre l’humanité et la Nature.

Ce que j’ai moins aimé :

Les alones vivent en marge de tout groupe humain. Cela n’encourage pas à l’usage d’un vocabulaire subtil. Leurs attitudes reflètent ce manque de subtilité. L’action prime sur la réflexion.
Et comme le narrateur est lui-même un alone, ce côté “brut” a fini par me peser.

Conclusion

Pour ceux qui aiment le post-apocalyptique et qui veulent trouver un long récit avec de multiples personnages cette intégrale est faite pour vous.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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