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Christian Sommer (Traducteur)
EAN : 978B08SQJ7T1M
575 pages
Gallimard (21/01/2021)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Arnold Gehlen (1904-1976) est l’un des protagonistes majeurs, à côté de Max Scheler et de Helmuth Plessner, de l’anthropologie philosophique, vaste courant encore méconnu qui a traversé le XXe siècle en dialoguant avec la plupart des écoles philosophiques et sociologiques allemandes, de la phénoménologie à l’école de Francfort.
Son maître-ouvrage L’Homme, paru en 1940, est considéré comme l’un des trois livres fondateurs de ce courant, à côté de La Situation ... >Voir plus
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critiques presse (1)
LeMonde
02 février 2021
Histoire d’un livre. Près de soixante ans après sa parution en Allemagne est enfin traduit le grand livre de l’un des fondateurs de l’« anthropologie philosophique ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Confronté aux faits réels, le comportement de l’homme varie fortement selon qu’il pense être une créature de Dieu ou un singe parvenu ; dans un cas comme dans l’autre, il réagira à des injonctions intérieures très différentes.
Les religions, les visions du monde et les sciences ne se réduisent pas aux réponses données à la question de l’essence de l’homme. Elles proposent cependant, par tradition, une réponse ou, au moins, certaines perspectives qui conduisent à une réponse. Une quelconque unanimité parmi les réponses est exclue, celles-ci pouvant s’exclure mutuellement, comme dans l’exemple évoqué à l’instant.
Il faudrait pourtant tenir compte de cette situation particulière pour déterminer l’essence de l’homme, en montrant qu’il existe un être vivant dont l’une des propriétés les plus importantes consiste à prendre position vis-à-vis de lui-même, prise de position qui requiert, justement, une « image », une formule interprétative. Prendre position vis-à-vis de soi-même signifie prendre position .
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Aujourd’hui encore, l’homme constitue un domaine de recherche où l’on peut constater un nombre encore indéterminé de phénomènes en attente d’être portés au regard et d’être nommés.
C’est le thème de l’« esprit » (Geist) qui suscite des prises de position métaphysiques. Les problèmes qui se pressent alors sont tellement complexes, stratifiés, difficiles que toute formule simplificatrice paraît naïve. Qui pourrait être persuadé par des thèses globales sur l’esprit ignorant, par exemple, le problème de l’idéologie ou le problème du relativisme ? Le présent ouvrage ne rencontre pas directement ces grandes questions sur son chemin ; les mettre entre parenthèses signifie aussi, positivement, les réserver pour une enquête ultérieure. La dernière partie de cet ouvrage exposera cependant ces questions fondamentales, si tant est que je sois en mesure d’en donner une vue d’ensemble.
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S’il est question d’une position spécifique de l’homme, il faut indiquer de quoi l’homme se distingue. La comparaison des propriétés et des aptitudes humaines avec les propriétés et les aptitudes animales occupe dès lors une place non négligeable. Or, contrairement à ce qui était presque toujours le cas auparavant, nous n’avons pas entrepris ces comparaisons avec l’intention préétablie de déduire les premières des secondes à l’aide du concept infiniment flexible d’« évolution », concept hypothétique qui bascule bien trop facilement dans la métaphysique.
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À l’instar de l’anatomie qui est une science générale de la structure du corps humain, une conception globale de l’homme doit, elle aussi, être possible, car, étant donné que nous ne doutons jamais de savoir si un être est humain ou non, et que, par ailleurs, l’homme forme réellement une véritable espèce, nous sommes en droit de nous attendre à ce qu’une anthropologie générale porte sur un objet clairement établi.
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Aussi longtemps qu’on ne possède pas une vision globale de l’homme, on en reste à la considération et à la comparaison de signes caractéristiques isolés, et aussi longtemps qu’on en reste là, il n’y aura pas d’anthropologie autonome, puisqu’il n’y a pas d’homme autonome.
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