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3,67

sur 320 notes
Après avoir lu toute la série (17) des romans d'Elizabeth GEORGE dans l'ordre de parution, romans qui m'avaient passionnée, j'avais un peu laissé "reposer" cette auteure. Je n'ai pas lu son avant-dernier "Juste une mauvaise action", ce que je ferai prochainement.

Je ne suis pas déçue de celui-ci, qui se maintient à la hauteur de la série, mais je n'ai pas retrouvé le souffle des premiers, disons que les personnages principaux ( Lynley et Havers) ont évolué, c'est normal sur une vingtaine d'années. L'intrigue est aussi tordue et bien résolue que toutes les autres et passionnante à suivre jusqu'au bout.

Un suicide inexplicable suivi d'un décès qui se révèle être un crime maquillé en accident vont mettre à rude épreuve l'inspecteur et ses deux fidèles sergents.

De très sombres secrets de famille seront découverts peu à peu, sur fond de décor superbe et tourmenté du Dorset.

Une fois de plus, l'auteure nous fait découvrir une partie de l'Angleterre qu'on croit connaître pour y placer une histoire éprouvante et complexe.
Son style n'a rien perdu de sa précision et de son brillant. le récit est cohérent d'un bout à l'autre et la fin est fignolée comme à son habitude.

Une toute grande 'dame du crime" qui n'a pas peur des mots et des situations ambiguës qu'elle traite avec tout le recul nécessaire et néanmoins une grande empathie.
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Je suis ravie de lire si vite la suite des aventures de Havers et Lynley, après le précédent qui m'avait moins plu.
Il est question de féminisme , ici, les femmes sont dépeintes comme des viragos haïssables, à commencer par la chef de la police qui fait montre d'abus de pouvoir sur Barbara Havers rien que par haine personnelle. Mais je suis moins d'accord sur le féminisme à l'anglaise, pour moi cela n'empêche pas d'avoir des relations avec des hommes, d'être même "chaude-lapine", alors que là cela semble honteux, une bonne féministe doit les détester.
La principale suspecte du crime est une mère de famille abusive , et l'on peut découvrir un intéressant trouble de la personnalité border-line , je cite "leur peur de l'abandon n'est pas feinte. Elle est directement liée à leur peur panique de la solitude D'une par l'incapacité de faire face à soi-même et le besoin maladif d'être prise en charge par l'autre. (...) Cette tendance à l'instabilité des relations interpersonnelles d'une intensité inappropriée peut être caractérisée par l'invasion de l'objet par peur panique de le perdre."
Je découvre une pathologie qui semble ordinaire et qui surtout pourrit la vie des proches par un constant chantage affectif. Ce qui peut provoquer une envie de meurtre?
Hélas, à moins d'agresser directement sa victime, les chances de réussite sont moindre quand on s'y prend par personne interposée, et l'on manque sa cible, comme dans le précédent roman, celui qui meurt n'est pas le bon!!!

J'ai bien aimé ce roman, je l'ai lu d'une traite, enfin en 24 h , tellement l'intrigue était palpitante. Je le recommande vivement!
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On retrouve avec plaisir tous les personnages. Il n'y a pas de mauvaises surprises, l'écriture est toujours aussi agréable à lire. On souffre avec la pauvre Barbara qui est en disgrâce mais qui sait si bien contourner cet état.
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Trèèèèèèèès long ... et chute prévisible.
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Un nouveau roman d'Elisabeth Georges mettant en scène son duo fétiche d'enquêteurs, l'aristocratique inspecteur Lynley et la rugueuse Barbara Havers, équipiers que tout oppose mais qu'une complémentarité amicale réunit pour traquer le crime, cela ne se refuse pas.
Depuis le premier opus de la série "Enquête dans le brouillard" qui m'avait appris qu'un bon (très bon) roman policier se devait d'explorer la psychologie des personnages sans oublier de définir le contexte sociologique dans lequel ils évoluent, mon intérêt n'a jamais faibli.
Bien qu'américaine, Elisabeth Georges se révèle une très fine observatrice de la société britannique contemporaine à laquelle elle accorde toujours une place de premier plan dans ses intrigues, et au fil des années elle a témoigné des profonds changements qui ont affecté nos voisins d'outre-manche tout en nous permettant de développer une familiarité affective avec ses héros récurrents dont nous avons connu les drames intimes.
Ce dernier volume me parait quand même nettement moins bon que certains titres précédents et j'ai peu apprécié la psychologie "à coup de serpe" de certains personnages, notamment celui d'Isabel Ardery qui est présentée comme une "patronne" particulièrement obtuse ...Barbara ne se livre que bien peu et on aurait aimé quelques développements sur le traumatisme affectif qu'elle a connu précédemment. L'inspecteur Lynley quant à lui, il ne fait que passer... tant le roman reste centré sur la personne de Caroline Goldacre, suspectée du meurtre de son amie et employeur, l'écrivain féministe Clare Abbot.
Il est bien vrai que Caroline "crève l'écran"dans tous les sens du terme. Mère trop aimante dévastée par le suicide de son plus jeune fils, mère abusive aussi qui investit totalement le couple de son fils ainé, épouse trop exigeante qui finit par décourager le plus patient des maris...
Fascinante Caroline qui laisse sur le bord du chemin tous les autres et offre un splendide personnage de femme qui restera dans les annales.
Bien entendu, le roman se lit d'une traite et la pirouette finale, même si elle n'apparait pas totalement surprenante, clôt magistralement le récit.
C'est vrai que la profondeur littéraire à laquelle l'auteur nous avait habitués n'était pas vraiment au rendez-vous mais il n'en demeure pas moins qu'on a bien du mal à lâcher le livre une fois qu'on l'a entamé et après tout, n'est-ce pas ce que l'on demande à un polar ? de nous extraire totalement de la vie quotidienne pendant le temps de la lecture et de susciter notre curiosité insatiable ?
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Cela faisait un moment que j'attendais ce nouvel opus des aventures des inspecteurs Lynley et Havers. Je trouve que les personnages sont toujours aussi attachants. J'étais très en colère il y a de cela quelques années contre l'auteur car j'ai beaucoup "pleuré" le décès d'un personnage. Mais je ne peux lui en tenir rigueur car elle a bien su rebondir et rendre ses personnages encore plus intéressants.

J'aime suivre les personnages au fil des histoires mais j'avoue que cette histoire était très prédictible. On va juste dire que je connais trop Elizabeth George pour être surprise. C'est dommage mais je me suis tout de même laissée porter par ce roman. J'aime le style, l'atmosphère et l'impression de connaitre les personnages.

Donc, à lire mais pour le plaisir !
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Un peu déçue, il faut l'avouer. J'ai trouvé que l'etincelle n'y était pas : l' intrigue se traine et il n'y a pas vraiment de rebondissement. La chute est un peu grosse et on n'y croit pas vraiment. Comme toujours, tous les personnages qui gravitent autour sont fouillés et ont une vraie vie mais pour ce qui est du suspens et d'etre tenu en haleine, j'ai trouvé que le livre manquait beaucoup de ryhtme et d'inspiration.
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C'est toujours avec plaisir qu'on retrouve le sergent Barbara Havers, électron libre toujours en bisbille avec sa chef Isabelle, et l'inspecteur Thomas Linley englué dans une histoire d'amour un peu gnangnan avec sa vétérinaire.
Tout commence par le suicide de William devant sa compagne. Souffrant de coprolalie (tic qui consiste à proférer involontairement des mots grossiers et qui serait l'un des symptômes de la maladie de Gilles de la Tourette), le garçon est le fils de Caroline, une perverse narcissique. Ce personnage toxique semble être la responsable toute désignée de la mort de Clare, sa patronne, écrivain féministe à succès.
Malgré quelques longueurs, « Une avalanche de conséquences », qui fait la part belle à la psychologie des protagonistes et à la description de la perversité de la nature humaine, se lit d'une traite.


Lien : http://papivore.net/litterat..
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Intrigue trop longue pour moi, pas assez d'action, je n'ai pas accrochée au personnages mise à part le premier Will mais il disparaît dès le début .... lecture pour moi trop plate
j'ai tournée les pages de ce livre car le suspense est tout de même bien présent, l'envie de connaitre le mystère de cette histoire
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Une femme, puis une seconde sont empoisonnées. Laquelle des deux était vraiment visée ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une tragique erreur ? Quels sont les secrets de la famille Goldacre ?

Comme à son habitude Elizabeth George nous emmène à sa suite au-delà des apparences et ce voyage dans la psyché humaine est passionnant. Le couple (tous les couples) est au centre de ses préoccupations et l'écrivain plante ses personnages de façon magistrale : un joli travail de dissection.

On retrouve avec grand plaisir l'indomptable Barbara Havers (dont l'un des tee-shirts proclame : "Et le 8ème jour, Dieu créa le bacon!") et le guindé Thomas Linley dans une enquête comme on les aime, avec un arrière goût de "clotted cream and scones".

Un opus réjouissant car captivant mais une fin qui n'en finit pas de poser questions.
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