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3,67

sur 320 notes
En bref :
Une avalanche de conséquences de Elizabeth George est un thriller super bien construit. Malgré de nombreuses longueurs, j'ai pris plaisir à découvrir les secrets de famille dévoilés dans ce roman mais aussi à faire connaissance avec les nombreux personnages de cette histoire.

Le moins :
Il y a beaucoup de longueurs.

Le plus :
Un thriller très bien construit.
Lien : https://mabiblio1988.wordpre..
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Je précise tout d'abord que ma précédente lecture d'un roman d'Elizabeth George ne date pas d'hier, n'ayant lu que quelques-unes de ses premières parutions. Je ne suis donc pas le mieux placé pour faire une comparaison avec les opus précédents.

Dans celui-ci, on retrouve semble-t-il les habituels enquêteurs de l'auteure : Thomas Lynley, Barbara Havers et Winston Nkata. le sergent Havers, qui tient une place importante, est dans le collimateur de sa supérieure, la commissaire Isabelle Ardery, qu'elle a fortement indisposée lors de l'enquête précédente, au point d'avoir au-dessus de sa tête une terrible épée de Damoclès, une mutation dans le nord du pays, à Berwick-upon-Tweed.

Le récit débute comme l'évoque la quatrième de couverture par un événement tragique et incompréhensible, que l'on suppose être l'élément initiateur de l'avalanche de conséquences promise par le titre. Il faut cependant patienter de nombreuses pages peu enthousiasmantes - à moins de se passionner pour les aventures shopping de Barbara et sa collègue Dorothea -, avant qu'un meurtre vienne sortir le lecteur de la torpeur dans laquelle il s'enfonçait doucement.

C'est l'occasion pour Barbara qui connaissait un peu la victime, l'écrivaine féministe Clare Abbot, de prouver à sa chef - personnage assez désagréable au demeurant - qu'elle est toujours compétente, et surtout capable de mener une enquête sans sortir du droit chemin et se faire remarquer par des initiatives douteuses, étroitement encadrée cependant par Winston, chargé de lui éviter Berwick-upon-Tweed.

Je dois avouer qu'après un premier tiers qui n'a de véritable intérêt que d'évoquer un élément important de l'histoire et de présenter très longuement une partie des protagonistes, la suite prend une tout autre allure dans laquelle on sent que l'auteure maîtrise parfaitement les codes et les ficelles du roman policier. Elle met en scène des personnages à la psychologie particulièrement fouillée, dévoilant de façon judicieuse et progressive des personnalités troubles, voire toxiques, brouillant malicieusement les pistes pour un lecteur cette fois bien éveillé et attentif. L'intrigue est plutôt bien construite et le suspense, si on excepte les passages concernant les états d'âme d'ordre privé de l'inspecteur Lynley, va crescendo jusqu'à une explication finale que j'ai trouvée assez déroutante.

N'étant pas, comme indiqué en début de chronique, un lecteur régulier d'Elizabeth George, je n'ai été ni déçu ni totalement emballé par ce roman. C'est pour moi un bon polar, un peu trop long en raison de digressions superflues à mon goût, mais que je reconnais avoir lu avec un certain plaisir, grâce à une intrigue qui présente d'indéniables qualités et une intéressante galerie de personnages.
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J'ai lu de très nombreux romans d'Elizabeth George et pour la seconde fois consécutive, je n'ai pas du tout aimé. Il y a de très nombreux personnages secondaires qui n'ont pas d'utilité si ce n'est – ce n'est que mon avis – de multiplier le nombre de protagonistes.
J'avais hâte de retrouver Lynley et Havers mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. J'ai lu la quatrième de couverture qui m'avait donné envie de le lire pourtant : on y parle d'un suicide et d'une mort suspecte. le suicide arrive rapidement (relativement hein) tandis que la mort suspecte, véritable point de départ arrive à la page 180 ! Et entre les deux hé bien, je n'ai pas accroché. Et après ? Je me suis attachée à Arlo le chien… Il faut dire que le livre fait 610 pages et que j'en ai rapidement trouvé la fin. le style est celui d'Elizabeth George : Clair, précis et efficace.
J'avais un avis mitigé à la lecture du roman précédent : Juste une mauvaise action. Je pense que je laisserai passer quelques années avant de relire cette auteure que j'affectionnais tout particulièrement.
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Pour cette 19ème enquête, Elizabeth George ramène ses héros en Angleterre. Après son échappée en Toscane qui lui a valu le courroux de sa hiérarchie, Barbara Havers est bien décidée à se tenir à carreau : devenue l'ombre d'elle-même, elle évite de prendre toute initiative dans son travail afin d'échapper à une mutation à Berwick-upon-Tweed, cette épée de Damoclès dont la menace la commissaire Isabelle Ardery, malgré les multiples tentatives de Linley pour apitoyer Isabelle. Heureusement une nouvelle enquête sur le meurtre d'une écrivaine féministe va lui redonner un peu de latitude d'action, même si elle devra la mener sous l'étroite surveillance de l'élégant Winston Nkata, dans le Dorset, tandis que Linley reste à Londres.

L'enquête s'avère compliquée par de nombreux secrets de famille, dont l'un très lourd et réellement scabreux... Permettra-t-elle à Barbara de rentrer en grâce auprès de la commissaire ? Rien n'est moins sûr... Sans faire partie des meilleurs romans de la série, celui-ci est tout de même un bon cru (j'avais beaucoup moins aimé "le cortège de la mort" et "le rouge du passé") mais je regrette qu'on en sache toujours aussi peu sur Winston Nkata, qui reste confiné dans son rôle de plante décorative et de faire-valoir de Barbara.

Enfin, cerise sur le gâteau, Elizabeth George se livre à une petite pirouette lors de la résolution de l'énigme qu'on ne rencontre pas souvent dans le genre et que j'ai beaucoup appréciée.

Challenge multi-défis 2020
Challenge plumes féminines 2020
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Voilà longtemps que je ne m'étais plus plongée dans l'univers de Barbara et Thomas. Ce fut donc avec enthousiasme que je me suis ruée sur ce roman apparu sur les étagères de ma bibliothèque communale. Première constatation : où sont Barbara et Thomas ? Thomas est très peu présent, trop peu à mon goût. Peu ou pas d'interactions entre mes deux personnages préférés, quel dommage.
Cette petite déception est toutefois tempérée par l'histoire elle-même, tout est bien expliqué, posé, déroulé. Je finis même par me dire que mes deux chouchous n'étaient pas indispensables à l'histoire.
N'empêche, ils m'ont manqué.
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soyons francs , j'ai lu ce pavé d'une je l'ai reçu en cadeau et de deux un challenge a fait que cette auteure soit de la partie. Donc ni une ni deux, je sors ce bouquin pour l'abattre. Mais que ce fut long, longggggggggg, longggggggggg que de longueurs et lenteurs....... que je me suis ennuyée, quelques points positifs malgré tout. le côté British j'ai bien aimé, les directions diverses et variées que l'auteure s'est amusée à nous emmener pour nous semer dans des conclusions opposées. C'est cela que j'apprécie dans la lecture d'un polar de chercher le coupable, retrouver les indices, croire puis s'apercevoir que non au final, on s'est complètement trompé. Et j'apprécie la touche final, la tombée du rideau qui nous laisse surpris.

Bien c'était une réelle découverte, je ne dirais pas que j'ai détesté mais je ne dirais pas non plus que je poursuivrai ma lecture de cette auteure. Trop de blabla pour par grand chose. Malgré tout aucun regret, ça fait du bien aussi de sortir de sa zone de confort, lire autre chose et s'apercevoir qu'au final, il y en a pour tous les goûts et les couleurs mais on ne sait jamais comment on peut aimer tant ce genre de lecture, alors vite on retourne dans ses pénates, se réconforter avec un bon Bobin (un clin d'oeil à Sylvaine).
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L'intérêt du roman n'est pas tant l'identité du meurtrier mais plutôt le mobile et l'enchaînement des événements qui précèdent le meurtre. Tout paraît si illogique au départ.
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Je pense avoir lu dans l'ordre presque tous les romans de cette auteure en commençant par le premier Enquête dans le brouillard qui m'avait vraiment beaucoup plu à l'époque. Les sujets ensuite m'ont plus ou moins intéressée. J'ai débuté celui-ci il y a quelques mois puis l'ai repris récemment pour le terminer, c'est dire que ma lecture fut décousue (j'ai privilégié d'autres romans à lire plus rapidement car je devais les rendre). Comme de coutume j'ai apprécié le duo Barbara/Linley ou plutôt Barbara/Winston et même les tentatives de Dorothea - la secrétaire d'Isabelle Ardery, la commissaire et aussi la supérieure de Linley, Barbara et Winston - pour transformer l'apparence un peu rebutante de Barbara et aussi de lui trouver une âme soeur par l'intermédiaire malhabile d'un speed dating londonien. C'est cette trame qui perdure dans le coeur de ses romans et qui fait qu'on devient addict ! Quant à l'enquête, je l'ai trouvée un peu compliquée : un suicide, une mort suspecte, une tentative avortée d'empoisonnement et une coupable/victime en l'occurrence la peu sympathique Caroline Goldacre. L'auteure explore les tréfonds de l'âme humaine pour en sortir à chaque fois un peu plus de noirceur et là, je trouve qu'elle s'est surpassée. le mobile du crime, je l'espère, est rarissime dans la vie réelle. En tout cas, cela m'a fait froid dans le dos.
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J'ai trouvé le démarrage de ce roman un peu mou jusqu'au second meurtre et en fait, jusqu'à l'entrée en scène de Barbara Havers. Il faut avouer que c'est un sacré personnage et qu'elle est drôle. L'humour est systématiquement présent chaque fois qu'elle apparaît.
Mais elle n'est pas que drôle, elle est aussi efficace: c'est grâce à elle, malgré ou grâce à son tempérament, et à son coéquipier Winston Nkata, que l'enquête progresse.
Les pistes sont nombreuses et enchevêtrées; il faut donc de l'imagination - et Barbara en a - pour démêler cet écheveau. Le lecteur aussi s'interroge , peut même aller jusqu'à concevoir l'invraisemblable et finit par soupçonner tout le monde. Les personnages aussi se soupçonnent les uns les autres, ceux qui se haïssent mais aussi ceux qui s'aiment. Le doute s'insinue partout, tous se sentent menacés et coupables.
Quelques personnages sont un peu outrés à mon goût mais bon, un roman d'E. George se laisse toujours lire,non?
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Elizabeth George, la reine du crime, nous entraîne dans une enquête encore bien complexe qui lie le suicide d'un jeune homme, William Goldacre, à la mort suspecte d'une auteure féministe célèbre, Clare Abbott.
L'énigme est très élaborée et le suspense bien mené. Les fils se démêlent les uns après les autres, sans temps mort, jusqu'aux révélations finales qui laissent le lecteur abasourdi.
C'est toujours avec plaisir que je retrouve mon enquêtrice préférée, Barbara Havers, qui, cette fois, fait des efforts démesurés pour rester bien dans le cadre de la légalité et éviter la menace d'une mutation qui pèse sur elle. C'est donc accompagnée de son collègue Winston Nkata qu'elle va enquêter dans le Dorset sur la mort de l'écrivaine. L'inspecteur Thomas Linley mène l'enquête de son côté et plaide la cause de Barbara en essayant d'arrondir les angles avec l'inflexible commissaire Isabelle Ardery.
Dans ce roman, j'ai beaucoup apprécié le duo improbable Barbara et Dorothea, les scènes et les dialogues ... mais il ne faudrait pas quand même qu'Elizabeth George rabote et lisse trop son personnage dans le futur : Barbara doit rester Barbara !

Une très bonne lecture !
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