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EAN : 9782764805190
Libre Expression (01/03/2012)
3.35/5   68 notes
Résumé :
Dans Volte-face et malaises, Geneviève Creighan, a 32 ans. Nègre de profession, elle est employée par un empire médiatique qui produit des émissions de téléréalité.

C'est une fille hypersensible qui essaie de cacher ses émotions… avec très peu de succès. Ses amis lisent en elle comme dans un livre ouvert et Geneviève, qui a un solide sens de l'autodérision, réussit à rire de cela aussi. Ayant été plutôt passive toute sa vie, elle attend le coup de pi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman de type "chick lit"...Je lui accorde la note de 3 pour différentes raisons... Tout d'abord, l'auteur nous fait rire beaucoup, il y a de bon passage, par contre, je n'ai pas aimé l'usage à répétition de certains termes du type : la-fille-pas-cool, etc...Je n'ai rien contre le langage québécois, au contraire... parfois elle les place très bien surtout quand sa soeur Audréanne utilise les termes comme :"genre, où les phrases qu'elle répond en interrogatif alors que ça devrait être plutôt en affirmatif (pour nous situer dans notre époque au niveau du langage des ados). L'histoire est bien fignolée cependant, il y a beaucoup de remplissage, des lignes en trop, autrement dit, qui n'ajoute rien à l'histoire...Brefs, un beau moment léger entre 2 romans, ça m'a fait rire, j'ai accrochée (à mon grand étonnement) mais je sens que Rafaël Germain est une auteur remplis de talent mais non exploitée... elle est un peu paresseuse dans son écriture, je suis sûr qu'elle pourrait faire mieux... J'attends quand même son prochain romain, j'espère qu'elle me surprendra ! ;-)
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Le déjà-vu le plus pathétique qui soit dans la "littérature pour filles". le manque de vocabulaire et d'idée est flagrant, les personnages sont totalement insignifiants en plus d'être très peu originaux par rapport aux romans précédents de l'auteure. Un véritable brouillon composé d'anecdotes ennuyantes, remâchées et complètement dépourvues d'intérêt littéraire. La seule raison pour laquelle je n'ai pas abandonné la lecture après les premiers chapitres, c'est que j'avais 30 heures d'autobus à tuer sans autre roman à portée de la main. Sans être des candidats aux prix littéraires, les deux autres romans de Rafaële Germain (Soutient-Gorge rose et Veston noir et Gin tonic et concombre) avaient au moins l'avantage d'être divertissants.

À éviter à tout prix, il y a tellement de bons livres en librairie...
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Oh !! Les critiques sont sévères, mais peut-être justes ! :)
C'est vrai qu'il y a un p'tit côté plutôt pathétique à cette histoire, c'est vrai qu'elle pleure, c'est vrai que ça joue du cliché... mais j'ai tout de même apprécié cette lecture !
Pas un très grand livre, je vous le concède... mais bon... c'était pas SI mal ! :)
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J'ai eu beaucoup de difficulté à lire ce livre...difficulté pour moi à embarquer rapidement dans l'histoire , probablement suis-je tombé sur des histoires plus enivrante...
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Si vous aimez les chagrins d'amour et les filles qui pleurnichent pendant 400 pages, ce livre vous plaira ... Ses amis ont bien de la patience !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
CHAPITRE 1

Ça n'allait pas bien. Il n'y avait plus de jus dans le frigo, toutes les oranges avaient été pressées, et par les grandes fenêtres de l'appartement, je pouvais voir de mauvaises giboulées de neige qui reflétaient parfaitement mon état intérieur. Pas question de sortir. Il n'avait d'ailleurs pas été question de sortir pendant presque dix jours, depuis que Florian m'avait annoncé qu'il me laissait pour une autre femme. Il avait quitté l'appartement, son appartement, où je vivais avec lui depuis quatre ans déjà, en me disant qu'il ne voulait surtout pas me bousculer et que je pouvais prendre le temps que je voulais pour partir. Brave type.
Mais il n'y avait plus de jus et il me fallait quelque chose pour allonger ce qui restait de la bouteille de vodka que Catherine m'avait charitablement apportée quatre jours plus tôt et qui avait été consommée dans un marathon d'apitoiement sur moi-même et de délectation morose. J'avais donc eu la brillante idée d'ajouter à la vodka un restant de sorbet à la mûre qui traînait dans le congélateur depuis des lustres. Le sorbet, c'est un peu comme du jus congelé, non ? m'étais-je dit dans un pathétique élan de justification. Sauf que la durée du séjour du sorbet en question dans le congélo et son contenant moyennement hermétique lui avaient donné un solide arrière-goût qui venait distinctement du paquet de crevettes voisin. Ma vodkamûre- crevette me navrait jusqu'aux larmes, mais je la buvais tout de même avec diligence, comme un enfant malade avale son sirop Buckley's. Non, vraiment, ça n'allait pas bien.

Florian était parti. C'était un fait accompli, qui avait eu lieu à 20 h 17 précises le mardi de la semaine précédente mais qui, me semblait-il, ne cessait d'arriver depuis.
À 4 h 42 du matin, alors que je me réveillais dans la nuit et que pendant quelques secondes suspendues je retrouvais la tendre innocence des semaines d'avant, jusqu'à ce que celle-ci vienne se fracasser contre l'absence de Florian à mes côtés.
À 11 h 31, quand je me traînais péniblement hors du lit et que j'éprouvais un véritable vertige en réalisant que l'homme qui partageait ma vie depuis bientôt six ans était parti pour ne jamais revenir.
À 14 h 03, alors que j'appelais Catherine en larmes pour lui répéter la dernière conversation que j'avais eue avec Florian ¿ conversation qu'elle connaissait déjà par coeur puisque je la lui redisais dans son entièreté au moins une fois par jour, dans l'espoir ridicule qu'une de nous deux y découvre soudain l'antidote à mon malheur (« Quand il a dit ¿mais¿, il a vraiment dit ¿mais¿, mais il avait l'air de dire ¿et¿... qu'est-ce que tu penses que ça veut dire ? »).
Vers 16 heures, lorsque l'ivresse des premiers verres de vodka-pamplemousse (il y avait encore du jus dans le frigo à cette glorieuse époque) se faisait sentir et que pendant un bref moment je parvenais à me convaincre que c'était mieux ainsi, pour m'effondrer en larmes quelques minutes plus tard.
À 19 h 24, alors que dans un cercle vicieux totalement absurde le simple son de mes sanglots suffisait à me faire sangloter de plus belle.
Autour de 21 heures, heure à laquelle Catherine tentait de me faire avaler quelque chose avant de retourner chez elle, non sans avoir pris soin de nourrir mes deux chats qui étaient devenus de véritables petits mouchoirs ambulants tellement je pleurais sur eux.
À 23 h 58, alors que le générique d'un épisode de Grey's Anatomy me laissait dans un bain de larmes qui n'avait rien à voir avec la mort tragique d'un petit garçon qui avait courageusement combattu un cancer rarissime mais plutôt avec le fait que, pendant un instant, j'avais littéralement envié le petit garçon courageux, ajoutant à mon désespoir de femme délaissée un sincère dégoût de moi-même qui était aussi désolant que prévisible.
...
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Elle avait entendu mes sanglots, essuyé mes larmes, écouté mes doléances, mes excès de rage, mes remises en question et mes professions de désespoir éternel.

J’étais depuis passée par toutes les étapes de la perte de dignité qui suit inévitablement une rupture amoureuse qu’on n’a pas désirée. J’avais appelé mille fois mon ex – parce que c’était ce qu’il était maintenant, un «ex», petit mot triste et banal que je n’allais plus jamais pouvoir faire au Scrabble pour me sortir d’un mauvais pas sans ressentir un douloureux coup au cœur. J’avais laissé des messages lamentables et avinés dans sa boîte vocale. J’avais mis tous ses vêtements dans des sacs-poubelle que j’avais pris la peine de sortir dehors puis que j’étais retournée chercher dans un élan de culpabilité, d’amour et d’espoir (et s’il revenait? Il serait certainement déçu de ne plus retrouver ses chaussettes et ses maillots de bain, ainsi que le ridicule chandail bavarois que sa tante lui a envoyé pour Noël).
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Il a levé sa bière et nous avons trinqué. Les hot dogs étaient délicieux, autant sinon plus que la poutine, et j'en étais rendue à me demander si j'avais déjà savouré un meilleur repas. « Et tu fais ça comment? s'est enquis Maxime.
- Quoi?
- En quoi tu te donnes un break?
- Ben .... » Je me tortillais sur mon bac. « C'est comme gênant.
- Tu te masturbes plusieurs fois par jour?
- Pardon? » J'étais presque offensée.
« Tu me dis que c'est gênant ...
- C'est gênant parce que ... parce que t'es tellement Joe Équilibré que tu vas trouver ça complètement ridicule.
- Essaye-toi donc avant de décider que je vais trouver ça ridicule.
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- (…) Ça me tente souvent de mettre une croix sur toutes les osties d’auditions puis…je sais pas, ouvrir ma boutique de cupcakes ou n’importe quelle autre niaiserie du genre dont on n’a pas besoin.
- Personne aime les cupcakes, a dit Nicolas
- J’hais les cupcakes, ai-je ajouté.
- J’ai jamais compris qui achetait assez de cupcakes pour justifier toutes ces boutiques-là, a spécifié Maxime. (…)
- D’une certaines manières, ai-je fait valoir, ce que j’écris pour vivre, mes autobiographies, c’est comme l’équivalent littéraire des cupcakes. C’est pas vraiment bon, on comprend pas qui lit ça mais ils continuent d’en vendre.
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J’avais pourtant accumulé au cours des années tant de preuves de notre amour! Souvenirs de voyages et de fous rires, séjours dans sa famille et dans la mienne, partys s’étirant jusqu’aux petites heures du matin et soirées en amoureux, confessions intimes et conversations stimulantes… nous nous étions bâti un quotidien aux strates innombrables, aussi précieuses que banales.
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