Olivier et Héloïse, sont deux amis qui ont une passion en commun, la passion de l'histoire et de la photo.
Un matin, ils prennent le métro ensemble, c'est ce matin là que dans la rame où ils se trouvaient une explosion se produit.
Héloïse est gravement blessée contrairement à Olivier qui lui, oublie sa douleur et réussit à la dégager des décombres.
Au moment de leur évacuation, ils sont photographiés alors qu'ils se trouvent tous deux dans un état de vulnérabilité.
Cette image violente qui montre leurs corps abimés est diffusée sur internet et dans les journaux.
Héloïse et Olivier, hospitalisés ne se doute pas une seconde que cette photographie fera basculer leur vie.
Ces deux personnes sont submergées de honte, de désarroi et de tristesse.
Tout d'abord, j'ai beaucoup apprécié ce livre d'
Hélène Gestern.
J'ai été envoutée par l'histoire du début à la fin.
Cet auteur s'interroge sur le pouvoir dévastateur de l'image et les conséquences qu'il peut causer.
Elle nous parle aussi du droit à l'image, d'une presse qui est prête à tout pour vendre du papier sans se soucier du traumatisme que cela peut causer à la vie des victimes.
Ensuite, je trouve que l'alternance des points de vue nous plonge dans les faits, j'ai ressenti, vécu le calvaire de ces deux victimes.
D'autre part ce contexte m'a poussé à réfléchir et à prendre du recul sur les images qu'on voit sans les voir vraiment.
Pour finir, je trouve que ce roman, illustre la réalité de la place de l'image dans la société de l'information d'aujourd'hui, à internet et aux réseaux sociaux.