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4,13

sur 322 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mars 1944. À Paris, Horst Gellen, un officier allemand, est sauvagement assassiné lors d'un rendez-vous avec une prostituée. Près du cadavre, la police trouve l'inscription "669". Un nombre également découvert, quelques jours plus tôt, près du corps d'une baronne elle aussi assassinée. L'affaire est confiée au commissaire Montalivet, surveillé de près par la Gestapo.
Mars 1944. Tristan a installé son commerce d'antiquité à Genève et savoure une vie tranquille. Laure vient bouleverser cette sérénité, rappelant à l'antiquaire son trouble passé et n'hésitant pas à le faire chanter pour obtenir sa complicité dans un coup commandité par la France libre du Général de Gaulle.

Giacometti et Ravenne auraient pu se contenter de situer leur roman dans la période trouble qui précède la débâcle allemande à la fin de la seconde guerre mondiale. Une époque qui a déjà inspiré de nombreux auteurs de romans, et qui autorise nombre d'audaces de scénario. Mais ils n'en sont pas rester là, ajoutant une dimension sataniste à leur série de romans. Dès lors, les péripéties les plus improbables sont permises, et ça devient trop pour moi...
Je reconnaîtrais cependant une qualité à l'intrigue : un dénouement surprenant, que rien ne laisse deviner.
Les personnages sont comme la trame du roman : trop improbables. Tristan, en James Bond français, sort indemne de trop d'actions mal engagées. Idem pour Laure, qui subit plus qu'elle n'agit, en apparence. Quant à ce balourd de commissaire Montalivet, pétainiste antinazi, gaulliste anticommuniste, il paraît tellement hors du coup... Mais c'est pourtant, peut-être, le plus vrai, le plus représentatif de l'état d'esprit de la population française du moment.
Quelques mots sur l'écriture. Elle est celle d'un thriller classique et ne laisse jamais deviner qu'il y a quatre mains. le roman se livre au lecteur avec aisance et facilité. Cerise sur la gâteau : il se lit sans difficulté même si l'on n'a pas lu les quatre premiers tomes.
Un roman noir facile, pour le lecteur et les auteurs.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Pas De surprises avec ce cinquième tome dans les affres de la seconde guerre mondiale, au contact direct des espions en tout genre, de la Gestapo, des SS, et ici de quelques personnages peu recommandables de l'époque. Comme toujours basé sur une recherche qu'on devine sérieuse, ce livre est à l'image des précédents. On ne s'ennuie jamais. Une mention particulière pour le personnage du commissaire, plus profond et torturé qu'on ne le croit. Un très bon passe-temps, comme très souvent avec notre duo d'écrivains.
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Sur le coup, je ne me suis pas aperçu qu'il s'agit du dernier tome de la saga du soleil noir, saga que je n'ai pas lu, ceci étant mon 1er Giacometti Ravenne. Cependant, c'est une histoire qui peut se lire de manière indépendante sans problème.

Ce roman se passe en 1944, vers la fin de la 2nd guerre mondiale. Ce côté historique est vraiment très bien documenté et maîtrisé, c'est la principale qualité de ce roman.

Cela se passe en 2 temps, d'un côté Tristan Marcas et Laure et de l'autre le commissaire Montalivet à Paris. Avec ce dernier, nous suivons l'enquête sur la mort d'un général "ennemi", tué d'une manière barbare à la tour Eiffel. J'ai aimé suivre ce commissaire que j'ai fini par apprécier, obligé de mener son enquête au milieu à la fois de la gestapo et des résistants beaucoup trop investi.
Par contre, le duo Tristan/Laure je ne l'ai pas du tout aimé. Ni leur façon de penser, ni leurs méthodes, ni ce qu'ils sont, pas même leur aventure dans ce roman.

Nous sommes vraiment plongé au milieu de cette 2nd guerre entre gestapo, SS et résistants, où il ne fait pas bon mener une enquête et encore moins être policier.

Je déplore que le côté occultisme ait été à la fois si peu exploité et si mal documenté. Il y a beaucoup de clichés et de bêtises sur les cercles satanique, ce qui m'a vraiment agacé.

Tout ça pour que, au final, la résolution n'ai rien se satanique, d'occulte, rien de tout ça. Rien de transcendant, c'est au contraire très classique.

En bref, malgré le côté historique de la 2nd guerre mondiale maîtrisé, ce roman ne tient, à mon sens, pas ses promesses occultes et satanique. L'enquête est sauvé par le commissaire Montalivet auquel je me suis attaché car sinon elle n'était pas top non plus. Un avis en demi-teinte, au goût de déception.
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Je vous retrouve aujourd'hui avec le cinquième tome de la saga du Soleil Noir, de Eric Giacometti et Jacques Ravenne, le duo au héros policier franc-maçon bien connu, Antoine Marcas. Ici, on retrouve un Marcas, mais il s'agit de Tristan, en 1944. Exilé à Genève où il espère bien se faire oublier des Allemands et des Anglais, il s'est reconverti en antiquaire. Mais alors qu'il pensait avoir tiré un trait sur son passé, ce dernier revient au galop en la personne de Laure d'Estillac. Elle a besoin de lui pour récupérer quelque chose chez un receleur. Or, rien ne va se passer comme prévu et Tristan va se faire embarquer malgré lui dans une enquête nébuleuse. Laure, quant à elle, se fera capturée par les Allemands qui espèrent bien découvrir quelle était sa véritable mission.

Les auteurs se sont concentrés cette fois-ci sur le culte de Satan et sur la notion de Mal. Qu'est-il vraiment ? Dans une guerre comme celle-ci, qui peut-on réellement accuser de faire le mal ? Il y a des notions de vengeance, de conscience et de féminisme dans ce roman. L'enquête est, comme toujours, bien menée, avec une petite touche d'ésotérisme et la fin aborde un sujet assez horrifiant quand on pense à cette guerre. Tout était bien ficelé, bien amené, c'était une lecture plaisante mais malheureusement, sans plus, je l'oublierai assez rapidement je pense. Peut-être que cette saga commence à s'essouffler, et je pense qu'il y aura une suite car la route de certains personnages n'est pas encore terminée, mais j'avoue espérer que ce sera le dernier, ou bien que les auteurs sauront se renouveler.
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