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La saga du Soleil noir tome 5 sur 5
EAN : 9782253079354
544 pages
Le Livre de Poche (03/05/2023)
4.13/5   322 notes
Résumé :
« Il y a des nombres sacrés, il en existe aussi de diaboliques. »

À l’approche du débarquement, dans le Paris sombre de l’occupation, des meurtres étranges portent la signature 669.
Le signe de l’apocalypse ?
Face à un cercle de satanistes, les héros vont devoir plonger dans les ténèbres…
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 322 notes
Mars 1944. À Paris, Horst Gellen, un officier allemand, est sauvagement assassiné lors d'un rendez-vous avec une prostituée. Près du cadavre, la police trouve l'inscription "669". Un nombre également découvert, quelques jours plus tôt, près du corps d'une baronne elle aussi assassinée. L'affaire est confiée au commissaire Montalivet, surveillé de près par la Gestapo.
Mars 1944. Tristan a installé son commerce d'antiquité à Genève et savoure une vie tranquille. Laure vient bouleverser cette sérénité, rappelant à l'antiquaire son trouble passé et n'hésitant pas à le faire chanter pour obtenir sa complicité dans un coup commandité par la France libre du Général de Gaulle.

Giacometti et Ravenne auraient pu se contenter de situer leur roman dans la période trouble qui précède la débâcle allemande à la fin de la seconde guerre mondiale. Une époque qui a déjà inspiré de nombreux auteurs de romans, et qui autorise nombre d'audaces de scénario. Mais ils n'en sont pas rester là, ajoutant une dimension sataniste à leur série de romans. Dès lors, les péripéties les plus improbables sont permises, et ça devient trop pour moi...
Je reconnaîtrais cependant une qualité à l'intrigue : un dénouement surprenant, que rien ne laisse deviner.
Les personnages sont comme la trame du roman : trop improbables. Tristan, en James Bond français, sort indemne de trop d'actions mal engagées. Idem pour Laure, qui subit plus qu'elle n'agit, en apparence. Quant à ce balourd de commissaire Montalivet, pétainiste antinazi, gaulliste anticommuniste, il paraît tellement hors du coup... Mais c'est pourtant, peut-être, le plus vrai, le plus représentatif de l'état d'esprit de la population française du moment.
Quelques mots sur l'écriture. Elle est celle d'un thriller classique et ne laisse jamais deviner qu'il y a quatre mains. le roman se livre au lecteur avec aisance et facilité. Cerise sur la gâteau : il se lit sans difficulté même si l'on n'a pas lu les quatre premiers tomes.
Un roman noir facile, pour le lecteur et les auteurs.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Cinquième tome de la Saga du Soleil Noir qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale.

Nous sommes cette fois en l'année 1944, année où de plus en plus la rumeur d'un Débarquement des Alliés est imminente. Mais où ? A Calais ou en Normandie ? Les allemands cherchent coûte que coûte à obtenir cette information capitale qui sonnera comme un tournant de cette guerre infernale.

Un colonel SS assassiné et démembré dans la Tour Eiffel occupée par les allemands. Un cadavre d'une aristocrate énuclée retrouvée. Que se passe-t-il à Paris en ce moment ? Est-ce la Résistance ? les cocos ? la Gestapo ? un tueur en série ? le seul indice laissé au commissaire Montalivet du 36, Quai des Orfèvres est un numéro : 669. Si proche du 666 de l'Antéchrist…
Himmler, en représailles du meurtre sordide de son colonel, exige du commissaire de trouver le coupable et rapidement. Car en attente du coupable ce seront 669 citoyens français qui partiront au peloton d'exécution.

Éric Giacometti et Jacques Ravenne nous immergent cette fois dans le Paris occupé. Celui où chacun doute de l'autre. Différentes factions de la Résistance sont présentes, les communistes, les Collabos bref Paris est une ville meurtrie et meurtrière durant cette période.

Et les allemands qui continuent leur projet fou du nazisme, d'une race supérieure avec leur Lebensborn (lieu de naissance de bébés aryens, mais pas forcément par des allemandes !).
Les auteurs mêlent une fois de plus véracité et fiction avec brio. J'ai fait la découverte de plusieurs personnages historiques de cette époque. Je pense notamment à la très forte Violette Moris, au docteur Petiot alias Dr Satan et à la naïve Marie Olinska.

Un bon roman historico-policier qui devrait j'imagine, encore accoucher d'une suite, au moment du Débarquement et de l'année 1945 pour suivre les prochaines péripéties de Tristan Marcas et de Laure d'Estillac.
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Cinquième volume (et oui déjà) de la série parallèle consacrée aux aventures de Tristan Marcas au cours de la Seconde guerre mondiale, 669, nécessite la lecture préalable des volumes précédents. Il est en effet difficile de commencer ici, car de nécessaires révélations sont faites et celles-ci gâcheront le plaisir.

Les révélations (ou plutôt ces rappels glissés en cours de lecture) seront appréciés des lecteurs, car le petit résumé en début d'ouvrage n'offrira pas grand-chose. Contrairement à Résurrection, ce roman n'intègre pas de contenu additionnel.

669 restera un roman très différent des précédents. Sans en révéler plus que nécessaire, il faudra savoir que celui-ci n'aura rien à voir, ni avec la trilogie originale, ni avec la recherche du saint suaire. Certes, nous nous plaçons dans la continuité mais ici le propos sera différent.

Les auteurs reviendront à leurs premiers amours et les lecteurs les plus anciens seront probablement ravis de cette pause bienvenue. Comme de coutume le duo parvient à nous balader de fausses pistes en surprises et rebondissements, et nous ont concocté une intrigue complexe.

Celle-ci est l'un des points forts de l'ouvrage. Comment ne pas adhérer dès la première page ? Tout cela est d'autant plus passionnant qu'une grande partie de l'intrigue se déroule dans le Paris occupé qui sent arriver le débarquement. le talent est ici indéniable pour avoir réussi à construire quelque chose d'original, d'intriguant tout en respectant une ambiance.

Comme de coutume le style efficace des auteurs est une autre valeur sûre. Il sera impossible de lâcher cette lecture avant la dernière page. Il s'agit d'un thriller redoutable (surtout pour les heures de sommeil qui seront une victime toute désignée).

Comment, enfin, ne pas parler des personnages ? Ceux-ci qu'ils soient bons ou dans l'autre camp, voir entre les deux, ne peuvent que nous inciter à développer des sentiments et à s'y attacher, d'une manière ou d'une autre. Quelques surprises seront à noter, même si les figures historiques se feront moins présentes que d'habitude.

Seul bémol et de taille : la conclusion. Celle-ci se déroule en deux temps et cet effet est hélas trop rapidement éventé pour le lecteur attentif qui se doutera de quelque chose. Dommage car il s'en serait fallu d'une seule référence pour éviter cela. Si la deuxième partie des révélations ouvre la porte sur des perspectives intéressantes, la première partie manque cruellement de panache. Tout cela pour en arriver là…

Même si le final n'est pas aussi spectaculaire qu'attendu, s'il reste même (osons le mot) un poil décevant, le roman en lui-même (comprendre tout ce qui précède) est agréable, captivant et impossible à lâcher. Difficile donc d'en vouloir aux auteurs qui nous ont habitués à un fort niveau d'exigence.
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« le cycle du Soleil Noir » est une saga qui se déroule avec en toile de fond la Seconde Guerre Mondiale et qui nous raconte l'histoire de Tristan Marcas, héros récurrent ayant « plusieurs vies ».
Dans ce Cinquième opus de la saga, le couple Giacometti et Ravenne nous entraine, dans une course folle, dans le milieu des sociétés secrètes où sorcellerie et satanisme se disputent la première place.
Les années de guerre avancent et c'est dans un climat tendu par la rumeur d'un prochain débarquement anglo-américains que Himmler et ses sbires se démènent pour trouver le lieu de celui-ci et résoudre des assassinats horribles signés par un sigle : 669.
Laure d'Estillac gaulliste convaincue et Tristan Marcas reconverti antiquaire se retrouvent embarqués malgré eux.

Ces messieurs, Giacometti et Ravenne ont l'art de m'emmener dès les premières lignes.
Le rythme des évènements est marqué par des chapitres courts. Chaque chapitre relatant un partie des intrigues. Ceux-ci s'entrecroisent gardant ainsi une tension continue. Ce faisant, je quittais le livre avec regrets et cela m'incitait à y revenir au plus vite.
Maniant avec beaucoup de subtilités fiction et réalité (personnages et faits), la lecture de cette saga a été très enrichissante.
Un petit bémol cependant : dans les tomes précédents les évènements historiques étaient rassemblés et expliqués en fin de livre. Ce qui permettait de séparer le vrai du faux après avoir fini l'histoire. Je regrette que dans ce livre, ce supplément ait disparu et sois remplacé par des notes de bas de page.
En effet, chaque note interrompt le fil de la lecture. Dommage…
Mais que cela ne vous arrête pas, courrez découvrir cette saga.
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Dans ce cinquième opus de la Saga du soleil noir dont l'action se situe au printemps 1944, le pacte de lecture entre les auteurs Giacometti & Ravenne et leurs lecteurs est toujours bien respecté à l'aide d'ingrédients narratifs qui, chaque fois, font mouche : la quête d'un objet ou d'un pouvoir ésotérique destiné à garantir à la race supérieure des nazis de dominer le monde ; des faits historiques documentés et relatés avec précision ; des personnalités historiques (Hitler, Himmler, Goering, Goebbels...et autres afficionados) dont la mégalomanie, la folie, les élucubrations mystiques, le cynisme, la cruauté sont décrits avec précision ; des personnages toujours à la hauteur des enjeux (Tristan Marcas l'agent double qui navigue entre nazis et les services secrets anglais, Laure d'Estillac agent du SEO, Montalivet le commissaire parisien qui navigue entre milice et résistance...) ; des allers-retours dans l'espace (l'Allemagne, la France, la Suisse, l'Angleterre) ; des allers-retours aussi dans le temps (entre XVe et XXe siècle) ; des points de vues différents sur la religion (Dieu, Satan, Sorcières et leurs pouvoirs occultes).

Après Milan et la quête de Saint-Saire, Tristan qui pensait avoir retrouvé sa liberté et la paix dans ce pays neutre qu'était la Suisse, se retrouve contraint et forcé par les nazis de se mettre en quête du sens caché du mystérieux nombre 669 qui se retrouve inscrit sur le corps de personnes assassinées à Paris, dont un officier allemand de premier rang, le colonel Horst Gellen. Dans le même temps, Laure semble vouloir lui imposer également une mission manifestement d'importance pour le général De Gaulle : celle de retrouver certaines collections de tableaux volés.

Comme à chaque fois, les choses ne se dérouleront pas comme prévu (et ce, pour notre plus grand plaisir de lecteur). de nombreux obstacles se dresseront sur la route de Tristan pour mener à bien cette mission plurielle qui s'avèrera vitale (on le verra notamment au tome 6) puisque, entre-temps, Laure a été enlevée et séquestrée dans un lebensborn allemand où l'on teste une nouvelle forme de pureté génétique de la race allemande (issue de connaissances très anciennes transmises de sorcières en sorcières) sur des femmes volontaires ou prisonnières.

Un opus que je trouve, pour ma part, particulièrement réussi où il sera donc question d'ésotérisme ancien, de codes à déchiffrer, de meurtres particulièrement gore. Mais aussi une occasion d'évoquer le Paris occupé, les liens obscurs entre bourgeoisie et nazisme, les milieux satanistes et ésotériques conduits par des personnes ayant réellement existé, les milieux de la milice et de la résistance, le rôle ambigu de la police française, les expériences menées dans les lebensborn, la spoliation des juifs.

Un livre dont la lecture se fait à un rythme effréné tant on a hâte de voir ce qu'il résultera des enquêtes en cours, mais aussi de Tristan et de Laure confrontés à la folie du monde et à l'impossibilité de vivre sereinement leur amour.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La poupée était maudite. Elle avait été offerte par Raspoutine a Anastasia. Après son assassinat, les malheurs se sont abattus sur la famille impériale. On pense que la poupee a transmis la malédiction. Elle serait possédée par l'esprit du moine fou, Mon ami ma dit que tous ceux qui lont eue entre les mains ont étéé tués ou se sont suicidés, sauf s'ils arrivaient à la vendre. Vous l'avez achetée? J'ai bien failli, sa valeur était inestimable et je suis un esprit fort... Le lendemain, j'ai vu apparaître la cliente sur le trottoir en face de ma boutique, la poupée à la main. Au moment où elle traversait la rue, un camion dont les freins avaient lâché l'a fauchée en un éclair. Elle est morte sur le coup, son corps projeté à une dizaine de mètres. Et la poupée? Quand je suis sorti de ma boutique pour lui porte secours, j'ai vu une gamine la ramasser pour lemporter. Un tram est passé devant moi et la fillette avait disparu. Je me souviens encore du prénom de cette poupée : Annabelle.
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Le SS qu'il avait sous les yeux le désarçonnait. Il était aimable, presque enjoué. Il ne dégageait rien de menaçant. N'eût été son sinistre uniforme, il aurait pu être un Allemand sympathique et chaleureux. Tristan conclut que, dans le panier de serpents de l'ordre noir, il devait faire partie des plus venimeux.
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— Seigneur, je suis innocente ! Ce sont elles qui m’ont entraînée pour me perdre et me damner. Des sorcières, ce sont des sorcières !

À ce mot, la plupart des habitants tombèrent à genoux, multipliant les signes de croix. Des sorcières ! Le malheur et la mort venaient de s’abattre sur leur village. En un instant, Magda et Brunhild furent conduites sans ménagement devant l’Inquisiteur.
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Ce n'était pas le cas de Himmler qui, dès qu'il le pouvait, fuyait la capitale du Reich. Il ressemblait à ses princes itinérants du Moyen-Âge, qui se déplaçaient de forteresses en châteaux. Lui naviguait de camps d'entraînement en camps de déportés, d'industries de guerre en domaines agricoles. Car la SS était un royaume dans l'état. Elle n'était plus seulement la grande prétorienne de Hitler, mais l'armée d'élite du régime : des centaines de milliers de volontaires combattaient sous ces deux runes d'argent. Elle contrôlait aussi la police et le renseignement en Allemagne, comme dans les pays occupés. La gestapo régnait partout en Europe. Mais Himmler ne s'était pas arrêté en si bon chemin, il avait étendu partout l'empire de son organisation. Telle une pieuvre secrète , on ne pouvait faire un pas dans l'Allemagne nazi sans découvrir une de ses tentacules. Depuis le début de la guerre, la SS avait investi dans l'industrie de l'armement, mais aussi dans le système bancaire et ont retrouvé des proches du Reichführer dans la plupart des transactions économiques clandestines destinées à fournir des devises au Reich. Mais plus que l'argent, c'était l'avenir qui fascinait Himmler. Un futur ou le Reich vainqueur imposerait sa loi de l'Atlantique à l'Oural. Les Russes avaient beau enfoncé tous les fronts, les Alliés s'approcher des Alpes, Himmler continuait son rêve fou d'une Europe transformée en royaume SS.
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- 669 otages… Que Dieu nous vienne en aide, murmura le flic.
- Dieu est aux abonnés absents depuis le début de cette guerre, mieux vaut compter sur notre intelligence.
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Vidéo de Éric Giacometti
Aujourd'hui dans #ÀLaDernièreMinute Julien nous parle de , d'Eric Giacometti et de Jacques Ravenne. Et si vous aviez le pouvoir de réaliser tous vos rêves ? Entre le Paris napoléonien et l'Italie des sociétés secrètes, une nouvelle enquête implacable du plus grand commissaire franc-maçon, Antoine Marcas. #JacquesRavenne #EricGiacometti #thriller #JCLattès #Marcas #bookstagram #giacomettiravenne #histoire #laclefetlacroix
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