Chiens de sang

Un petit moment que je n'avais pas lu de Karine Giebel, c'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé sa plume addictive et angoissante à travers, Chiens de sang, un de ses premiers romans.

Nous allons suivre plusieurs personnages pour deux histoires en parallèle. D'un côté, nous avons Diane, une jeune photographe qui vient d'arriver dans cette petite campagne. Son travail l'emmène dans les bois pour prendre en photo, la nature... Sur place, elle assiste à un meurtre et se doit d'être discrète malgré la panique immense qui la submerge, pour ne pas se faire remarquer et tuer à son tour ; malheureusement, Diane va vite regretter d'être venue dans cette forêt. Elle est un témoin gênant qu'il faut absolument éliminer avant qu'elle ne prévienne la police.

De l'autre côté, nous avons Rémy, qui, suite à une erreur, quand il était marié, se retrouve SDF. Il assiste à une tentative de vol et, avec son grand coeur, impossible de fermer les yeux, vient aider la personne. Un richissime homme d'affaires. Pour le remercier, celui-ci, lui propose un travail comme jardinier. Bien évidemment, il accepte ! Sauf qu'une fois arrivé, Rémy découvre la supercherie quand il se retrouve enfermé dans une cave avec d'autres personnes (immigrés, sans-papiers...) et que lendemain, lui et ses nouveaux amis, vont être l'objet d'un jeu macabre par un petit groupe de personnes fortunées, qui ont payé très cher pour une chasse à l'homme mortelle.

Courir pour ne pas mourir.

Dans ce livre, Karine Giebel fait ressortir le côté psychologique et le côté obscur des pourchassés. Oui, parce qu'à un moment donné, faut bien trouver une solution pour ne plus être le gibier. du coup, on retrouve très bien le style de l'auteure, même si, parfois, cela reste un peu brouillon. Il est clair que pour moi ce n'est pas le meilleur de l'auteure, mais, quoi qu'il en soit, l'histoire reste terrifiante pour les protagonistes, avec un rythme en place, soutenu, qui nous tient en haleine jusqu'au bout, même si la fin nous laisse sur la faim.

J'ai beaucoup aimé le pitch principal de cette histoire. D'un côté, on suit Rémy, un jeune homme devenu SDF après quelques événements fâcheux et de l'autre, Diane, une photographe se retrouvant au mauvais endroit au mauvais moment. L'auteur passe habilement de l'un à l'autre et nous tient longuement en haleine. le rythme est maintenu parfaitement tout au long de l'histoire, et nous fait lire le livre très rapidement. Il faut dire que le style de l'auteur est passionnant et ne s'encombre pas de longues descriptions. On est perpétuellement dans l'action, et c'est tant mieux.

La fin est percutante, nous glace le sang. Karine Giebel nous met face à la cruauté humaine et c'est toujours dégoûtée que je termine ce genre d'histoire…

Bref, un très bon roman et une excellente découverte.

C'est un livre court mais qui fait son effet , hyper addictif et angoissant.
Ca va à 100 à l'heure.
Deux personnages qui tour à tour vont devoir fuir, dans la nature, des hommes, des chasseurs plutôt, qui sont à leur trousse et qui n'ont qu'un seul but : les tuer.
Diane, photographe, surprend des chasseurs malmener un homme jusqu'au drame. Ils la voient, elle s'enfuit, ils partent à sa recherche.
Elle était au mauvais endroit au mauvais moment...
Rémy, SDF, qui a tout perdu, boulot, femme, fille, saisit une occasion en or. Un homme lui propose un emploi dans un chateau. Mais lui aussi était au mauvais endroit au mauvais moment car, arrivé sur place, la réalité est tout autre.
Des hommes, sélectionnés par leur statut social et leur argent, sont venus dans cette propriété pour une chasse à l'homme.
Cela m'a fait penser à Profanation de Jussi Adler Olsen.
A tour de rôle, graçe à des chapitres courts, nous suivons la course poursuite folle de ces personnages.
J'ai du lire plusieurs passages en apnée sans m'en rendre compte, l'auteure m'a embarquée dans l'horreur.
Thriller angoissant avec beaucoup de suspense

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Depuis le temps que je voulais lire ce livre voilà qui est fait un vrai coup de coeur comme tous les livres de cette auteure, je n'ai pas lâcher le livre du début à la fin tellement comme tous les autres il m'a tenu en haleine. Hâte de lire son dernier livre et j'aurais tout lu.

On y retrouve ici deux protagonistes Rémy et Diane.

Rémy est SDF, il a tout perdu sauf son courage et son sens de l'honneur sauf qu'en se précipitant au secours d'un homme agressé en pleine rue, il ne s'attendais pas à tomber dans un piège, se retrouver traquer avec d'autres hommes par des chasseurs d'humains en pleine propriété protégée, leur seule issue sera leur mort.

Quant à Diane, elle est photographe, elle est envoyé en reportage en pleine Lozère. Sauf qu'elle va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, témoin d'un meurtre et repérée par les meurtriers elle va prendre la fuite qui ne sera pas de tout repos. Elle va devoir fuir très vite pour s'en sortir.

Un livre lu d'une traite tellement j'adore la plume de l'auteure si addictive.

Ce que j'ai adoré dans ce livre :

- la plume de l'auteure si addictive,

- les personnages toujours aussi attachants,

- le suspens, l'action, les rebondissements.

Si vous aimez ce genre de livres où les personnages sont traqués par des humains avec de l'action, du suspens, des rebondissements tout au long du livre c'est ce livre qu'il faut absolument lire.
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Après la lecture fastidieuse d'un roman d'un autre auteur, rien de mieux que de se plonger dans un Karine Giebel dont on sait que l'écriture est fluide et percutante.
Ce livre ne fait pas exception. L'histoire alterne très rapidement entre les deux protagonistes, on parle de quelques paragraphes à chaque fois. Ça donne un rythme encore plus soutenu à un récit qui l'est déjà.

Comme d'habitude, on se prend d'affection pour les personnages mais toujours en gardant à l'esprit qu'avec Karine Giebel, il ne faut pas se faire de grandes illusions.

C'est un roman court, environ 250 pages, qu'il est difficile de lâcher. Une fois que vous êtes entré(e) dans la chasse, il est difficile d'en sortir...

Cinglant. Détonant. Claquant, comme une gifle reçue en plein visage... Court. Court comme le style de l'écrivain, petites phrases qui percutent l'âme par leur justesse. Court, trop court ce roman de la déesse K. Giebel... on en redemanderais bien encore un peu, juste un tout petit peu... vous l'aurez compris j'ai adoré ce livre. J'attends donc le 4 novembre prochain avec une impatience grandissante pour lire de nouveau cette plume qui ensorcelle. Karine Giebel ne laisse jamais, jamais indifférent.
Chiens de sang est un roman qui se traduit par 2 histoires en parallèle: celle d'une chasse à l'homme d'un côté: jeu morbide de richissimes humains qui démontre que tout s'achète, que la vie n'a pas de valeur pour certains; celle de la poursuite d'une femme d'un autre côté, là au mauvais endroit au mauvais moment, témoin d'un meurtre... Il est impossible de ne pas vivre ce qu'on lit.... une pure merveille ce livre.

Pourtant, j'avais vraiment adoré « Meurtres pour rédemption », un pavé qui m'avait complètement bluffée ! J'avais plutôt bien aimé également « Toutes blessent, la dernière tue ». Mais là, ce tout petit livre de 253 pages, j'ai eu beaucoup de mal à la digérer, tant sa violence et sa cruauté sont d'une gratuité à couper le souffle !

Voici deux histoires un peu similaires mais bien distinctes : d'une part vous avez Diane, une photographe, qui assiste à une scène horrible (qu'elle n'aurait jamais dû voir) et qui va le payer cher dans des conditions particulièrement terrifiantes … D'autre part vous avez Rémy, un SDF (qui a tout perdu après une infidélité) et qui croit enfin voir la chance tourner : il va très vite déchanter dans des circonstances abominables, en compagnie de trois émigrés, pris au piège tout comme lui …

Bref, vous l'aurez vite compris, Karine Giebel a fait dans l'horreur la plus crasse sur ce coup-là ! Et lorsque la méchanceté est à ce point gratuite, sur les plus faibles de surcroît, c'est un peu « too much » pour moi ! J »ai donc avalé ce roman en me bouchant le nez, vu qu'il faisait partie d'un challenge de lecture pour un café littéraire et je m'en suis éloignée le plus rapidement possible ! Les frissons : oui ! L'envie de vomir : non !

Deux destins parallèles, deux destins qui pourtant se sont croisés, au fil du hasard. Deux destins brisés, deux destins qu'on a envie de changer. Deux histoires dans lequel l' auteur, nous effraye, nous écoeure, ,nous désespère, nous rassure, nous abat. Deux chasses à l Homme horrifiante. Aux issues fatales ? Un terrible réussite.

Je n'avais jamais lu Karine Giebel, mais j'ai beaucoup entendu parler de cette auteure dont les avis sont partagés. Soit on aime, soit on déteste. Pour me faire mon idée, je me suis aventurée au hasard dans le premier livre que j'ai trouvé (et le plus court aussi) : Chiens de sang.

De quoi ça parle ? On suit 2 personnages, Diane, photographe en mission quelque part dans la Sologne, et Rémy, SDF qui a la bonne idée de secourir un homme qui se fait voler sa voiture. Les deux se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment et deviennent chacun à sa façon, la cible d'une chasse à l'homme.

Mon avis ? C'est un Thriller efficace ! Je n'en ressors pas fan de Giebel (youpi), mais j'avoue que j'ai passé un agréable moment de lecture. On s'attache aux personnages, à tous ! Les méchants sont très méchants mais ne deviennent pas des caricatures. Ils sont attachants, comme le Lord, qui mériterait un roman à lui seul.

J'ai aimé sa façon d'explorer le passé, les pensées et la personnalité de chacun. Même si j'ai un esprit malade, j'ai trouvé que Giebel abuse dans le sadisme. Par exemple, si dans son récit quelqu'un écrase un scarabée, elle y reviendra 5 chapitres plus loin vous dire que le scarabée n'est pas tout à fait mort, mais ce sera l'occasion de connaître son histoire, sa famille, ses rêves et paf ! le scarabée meurt pour de bon 2 chapitres plus tard. Bien sûr, j'exagère, mais c'est un peu le ressenti que j'ai eu, comme si elle voulait faire de tonnes pour créer le malaise.

Concernant le style de Giebel, j'avoue que ça ne m'a pas trop gênée, je peux comprendre que ces petites phrases courtes, sans sujet ni verbe, sont là pour ajouter une ambiance empreinte de désolation. Puisque je n'ai pas lu ses autres romans, donc je ne saurais pas dire si sur la longueur cela devient agaçant.

Deuxième roman de Karine Giebel que je lis, je n'ai pas plus accroché que ça, je sais par différents réseaux que cette auteure est vraiment très appréciée des amateurs de thriller et que ce livre n'est pas celui-ci mis au sommet de ses meilleurs oeuvres, beaucoup de monde est unanime sur son livre Meurtre pour rédemption que j'ai la chance d'avoir dédicacé, il n'y a plus qu'à s'y plonger.
Mais revenons à Chiens de sang, ce livre, sans être barbant, est, je trouve assez répétitif.
Nous suivons deux histoires parallèles et complètement différentes, pas les mêmes personnages, pas les mêmes motivations, aucun lien entre les protagonistes... ayant seulement la traque pour point commun. Karine Giebel nous entraîne au travers de ces deux histoires à nous interroger et à chercher le fil conducteur entre les deux histoires, car tout bon lecteur amateur du genre cherche à découvrir ce que l'auteur veut nous cacher.