oui alors ...je suis un peu gênée au moment d'écrire car, ayant enchaîné en peu de temps 4 de ses romans, j'ai peur d'être en pleine overdose de
Karine Giebel et que ma critique en subisse les conséquences. mais allons y
Trois étoiles donc car c'est efficace: malgré le dégoût devant tant de violence, on tourne les pages inexorablement et (vacances aidant peut être) on s'enquille les presque mille pages en 3 jours.
l'histoire a déjà été archi résumée dans d'autres critiques (dithyrambiques pour certaines) et son propos tiens dans les quelques lignes de la 4eme de couverture: Marianne de Greville, orpheline mal aimée à l'avenir contrarié bascule très jeune dans la délinquance et la drogue et est condamnée à perpète à peine majeure après un double meurtre presqu'accidentel. Son salut et sa liberté pourraient être rachetés si elle accepte un "contrat" sont les termes sont donnés dans le titre du bouquin : en gros tue encore un coup et tu es libre.
une énooorme première partie sur la vie de Marianne en prison : violence violence violence, un peu de compassion et d'empathie par ci par là (très peu), une coïncidence bienheureuse, un amour passionnel "inattendu", viol et violence
Une énorme seconde partie sur Marianne dehors
mais jamais libre: violence violence violence, un amour-haine qu'on sent venir à des kilomètres, et bien sûr, compte tenu du titre, un prix à la rédemption extrêmement élevé.
j'ai failli arrêter plusieurs fois d'ecoeurement et de ras le bol de cette "complaisance" dans le sordide et la violence, de ces rapports hommes/femmes malsains où les hommes sont menées à la braguette et les femmes folles amoureuses de leurs prédateurs (cf. "
Ce que tu as fait de moi" de la même autrice)et puis, voyeurisme morbide, et parce que Marianne, malgré tout, est attachante, j'ai poursuivi.
Parce qu'on n'abandonne pas une môme.