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sur 1974 notes
Elizabeth Gilbert, perdue dans un mariage et dans une vie qui ne lui conviennent pas, décide d'arrêter de se voiler la face et de prendre son destin en mains. Pour cela, elle change totalement de vie, passe par un divorce douloureux, par une rupture qui ne vaut pas mieux et par une période où elle a besoin d'anti-dépresseurs pour tenir le coup.
Mais, un jour, elle décide de se poser LA bonne question: que désire-t-elle vraiment? La réponse l'emmène dans trois pays différents, l'Italie, l'Inde et l'Indonésie. Elle se donne un an pour visiter ces pays et y réparer sa vie et son âme.

J'attendais beaucoup de ce livre, mais, finalement, je ne l'ai pas trouvé exceptionnel. La première partie, consacrée à l'Italie, permet surtout de faire connaissance avec l'auteur et avec les déboires qui l'ont amenée dans ce pays. Mais certaines parties du texte m'ont aussi paru très répétitives (on revient beaucoup sur le fiasco du mariage et de la relation avec David). Les multiples interrogations de l'auteur quant à son droit au plaisir sont aussi fatigantes: pourquoi doit-elle tellement hésiter chaque fois qu'elle fait quelque chose pour elle-même et se demander si elle en a le droit? Tout le monde a le droit de se faire plaisir. Et une vie sentimentale catastrophique ou une éducation d'Américaine protestante (les deux excuses de l'auteur) ne change rien à cela. D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi Gilbert hésite à s'acheter de la jolie lingerie parce que son éducation d'Américaine protestante l'a rendue "coincée" en ce qui concerne la recherche de son propre plaisir; alors qu'une centaine de pages plus loin, elle clame avoir dragué de nombreux hommes depuis son adolescence... Cette conduite n'est-elle pas incompatible avec son éducation? Preuve qu'il s'agit juste d'une (mauvaise) excuse, afin de justifier le fait que l'auteur manque de confiance en elle et est totalement dépendante des autres pour survivre.

Heureusement, la partie consacrée à l'Inde est déjà un peu mieux. Même si Gilbert se retrouve "enfermée" pendant quatre mois dans un ashram (peu de rebondissements, donc), le récit permet au moins, à ce stade, de faire connaissance avec des personnages secondaires intéressants. Je pense par exemple à Richard du Texas qui n'hésite pas à se moquer gentiment de notre héroïne en lui demandant régulièrement des nouvelles de David. Toutefois, la quête spirituelle de l'auteur est parfois très longue à lire, surtout lorsqu'on n'est pas passionné par la religion hindoue.

La troisième partie, en Indonésie, reste ma préférée. Gilbert a (enfin!!) réussi à se débarasser de ses complexes quant à son mariage et à David. Les sujets de conversations sont donc un peu plus variés et les personnages plus nombreux.

Au final, "Mange, prie, aime" était un lecture que je qualifierais de "moyenne": agréable par moments, mais avec des passages réellement insupportables.
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la dolce vita d'Elisabeth Gilbert nous fait passer un moment inoubliable !
on mange ,très bien,surtout en Italie, on prie pour que le livre soit appétissant jusqu'au bout ,il l'est !On aime ce pur bonheur littéraire.
on ne rêve plus de changer de vie ,on change carrément de vie !
prenez vos billets et bouclez vos valises.
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J'avais essayé de lire ce roman il y a quelques années maintenant mais je m'étais arrêté après l'Italie ayant trop les images du film accrochées à mes rétines 🙈 Depuis j'ai revu le film un grand nombre de fois pourtant j'ai pris plaisir à retrouver ce voyage introspectif dans cette magnifique édition. Bien sûr la voix de Julia Roberts m'a accompagnée tout le long de ma lecture 😉 Je trouve que le film est vraiment réussi et fidèle au roman. Nous retrouvons donc Elizabeth qui, pour faire le deuil de son divorce, entreprend un voyage à travers trois pays L'Italie, l'Inde et Bali. Trois parties donc dans lesquelles cette trentenaire fait le bilan de son existence et cherche à trouver réponses à ses questions. Au delà de ces voyages, nous sommes spectateurs d'un bon nombre de réflexions de la narratrice sur sa vie et le monde qui l'entoure. Beaucoup de digressions donc que l'on peine parfois à suivre mais importantes pour comprendre le chemin spirituel qu'entreprend Elisabeth. Si en Italie elle cherche à oublier son divorce catastrophique, c'est en Inde qu'elle fera vraiment le deuil de cet échec. La dernière partie à Bali est celle que je trouve la plus agréable. Des paysages parcourus à la découverte de nouvelles cultures en passant par de nombreux personnages solaires et tellement attachants, c'est sans nul doute un voyage rafraichissant, plein de couleurs et de bonne humeur.
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Plus de 10 ans que je devais entamer ce livre, j'ai donc décidé de m'y mettre et mes inévitables endormissements devant le film auraient dû me donner la puce à l'oreille…

Très enthousiaste au début du roman, j'ai apprécié les premiers moments où Elizabeth exprime ses doutes et surtout les raisons de son départ.
On va donc la suivre à travers trois pays pendant un an :
- La partie « Italie » est pour moi la plus aboutie et la plus intéressante. C'est un véritable concentré de gastronomie, de langue italienne et de rencontres. On la suit dans son périple, on aimerait être avec elle. Bref, on ne la sent pas encore 100% heureuse mais elle commence à être en bonne voie.
- La partie « Inde » a été compliquée. Que de longueurs… Cela exprime sûrement les difficultés qu'elle a pu rencontrer mais j'ai été tentée à de nombreuses reprises de sauter ces chapitres (finalement la raison m'a dicté de continuer). On suit Elizabeth dans un ashram et ses prières ne semblent pas être exaucées. Elle s'impatiente, trépigne et cela m'a agacé.
- La partie « Bali » a été plus agréable, plus rythmée. Ces différentes rencontres sont joyeuses, pleines de vie. Elle va même faire la rencontre de sa vie, avec l'homme qui deviendra son mari. Cet épisode est coloré et calme, comme le pays.

Je reste mitigée sur ce best-seller, qui a eu tant de retentissement. Est-ce que je n'ai pas su trouver les clés de ce roman ? Je m'interroge encore sur les raisons de ce succès planétaire. de mon côté, j'ai apprécié certains passages, j'ai surtout compris la quête de cette femme. N'est-ce pas le plus important ?
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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, j'ai dû m'y accrocher quand même ! le contenu est très enrichissant, varié et intelligent! Enfin un livre de développement personnel qui ne soit pas niais, basé sur la vraie vie. Bien que l'expérience de l'auteur ne soit pas réalisable par le quidam ordinaire, ses sentiments décrits, son avancée, ses réflexions sont universelles que l'on soit en France, en Italie ou partout ailleurs dans le monde!
C'est la partie Italie qui m'a le moins "emballée" mais la mise en place de sa métamorphose m'a beaucoup intéressée et j'ai bien relu pas mal de passages pour bien comprendre son message.
Ensuite, la retraite en Inde était franchement intéressante, surtout pour moi qui pratique le yoga ( à l'échelle 0 mais bon...) elle m'a décrit des perspectives qui me laissent songeuses...
La partie Bali, plus classique , a réussi à me tenir en haleine et je l'ai "avalé" en 2 jours!
Bref! J'ai lu ce livre en vacances, à l'étranger et que du bonheur!!!
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J'ai écouté la version audio de Mange, prie, aime. L'écoute a été très agréable, mais l'histoire ne m'a pas plus embarquée que cela. Un livre intéressant qui me laisse malgré tout assez mitigée.
Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2018/06/mange-prie-aime-ecrit-par-elizabeth.html
Mon blog : www.leslecturesdelily.com
Je vous attends pour papoter lecture !
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Ce qui m'a particulièrement marquée dans ce livre, c'est la vision d'Elisabeth Gilbert de la religion. Elle n'est ni bouddhiste ni catholique, et ne voit pas Dieu comme un vieux monsieur sur un nuage, mais plutôt comme une sorte d'entité immatérielle qui régit l'Univers et en lequel elle a besoin de croire. Ainsi, elle ne suit aucun rite et crée ses propres rituels, sa propre philosophie, ses propres croyances.
Le livres est aussi riche en enseignements, puisqu'au fil de son parcours, Elizabeth Gilbert distille quelques informations sur les endroits qu'elle visite, partage ce qu'elle a appris au cours de ses voyages. Ainsi, on en apprend sur l'origine de la langue italienne, sur la pratique de la méditation, mais aussi sur la nature humaine.
Je pense que faire un film d'un tel livre n'avait pas beaucoup de sens, car l'écrivain raconte avant tout son voyage intérieur, ce que ne peut retranscrire une caméra. Il n'est certes pas désagréable à regarder, mais le livre m'a bien plus apporté !
Lien : https://elise-et-rapha.weebl..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mange, Prie, Aime ?
"J'avoue, l'approche de la quarantaine aidant sûrement, je m'intéresse de plus en plus à des questions existentielles, la recherche d'un bonheur simple, le développement personnel. Alors forcément, quand Audible m'a proposé de lire Mange, Prie, Aime, je ne pouvais pas dire non."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Elizabeth se lève toutes les nuits pour s'enfermer dans sa salle de bain et pleurer à chaudes larmes. Une évidence s'impose à elle, elle ne veut plus de sa vie actuelle et plus de son mariage. Après un divorce long et difficile, elle décide d'entamer un périple pour se retrouver en commençant par l'Italie et ses plaisirs culinaires, puis elle se rend dans un ashram en Inde et enfin, suis les enseignements d'un guérisseur à Bali."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Comme il s'agit d'un livre audio, il me faut vous parler de cet aspect-là. J'avais beaucoup aimé mes expériences précédentes, et la personne qui lit est un élément clé de la réussite ou non de l'aventure. Ici, Catherine Creux a une voix agréable, un accent parfait dans plusieurs langues et lit de façon tout à fait limpide. Pourtant, et vraiment, ça n'engage que moi, plusieurs choses m'ont gênées : des passages un peu surjoués, de nombreuses liaisons manquantes et une façon particulière d'interpréter la ponctuation qui, à chaque fin de chapitre, me donnait l'impression qu'elle allait encore dire quelque chose, puis non... du coup, j'étais parfois un peu déroutée et cela a contribué au fait qu'il m'a fallu un train long moment pour m'attacher à l'héroïne, qui n'est autre que l'auteur Elizabeth Gilbert.

Bien sûr, ce n'est pas la seule raison, et de loin. D'abord, il ne se passe pas grand chose dans ce livre. Ensuite, on en a tellement entendu parler que forcément, nos attentes sont élevées. J'avais projeté des choses aussi, induites par la publicité et les phrases d'accroche : une femme qui plaque tout, change de vie et se découvre. C'est d'ailleurs ce que l'on pourrait continuer à penser et ce que l'auteur elle-même nous raconte. Pourtant, petit à petit, on la découvre et on se rend compte qu'elle a déjà énormément voyagé, qu'elle a déjà fait ce genre de choses, qu'elle a déjà changé d'orientation dans sa vie à de nombreuses reprises, qu'elle a déjà fait des retraites spirituelles... Et là où, sûrement, on espérait être inspiré par elle et avoir envie de faire la même chose, on se rend compte qu'elle a quand même une stabilité professionnelle lui permettant de partir à l'aventure et même, qu'elle est payée pour effectuer ce voyage. Cela n'enlève rien à son courage, à sa réflexion profonde, aux choses qu'elle va apprendre sur la vie bien sûr. Il y a de nombreuses pensées qui m'ont plues, touchées même mais disons seulement que ce livre n'est pas ce à quoi je m'attendais.

Et comment cela s'est-il fini?
"Attention, spoiler ! Ne lisez pas ce qui suit si vous ne voulez pas connaître la fin. Donc, après un an de voyage, Elizabeth se trouve et trouve l'amour qui plus est, se marie, happy end. Sauf que, plusieurs années après la fin de ce livre, l'auteur a divorcé parce qu'elle s'est rendue compte qu'elle était amoureuse de sa meilleure amie... Ce qui me gêne ici, ce n'est absolument pas qu'elle ait finalement découvert qu'elle aimait une femme mais qu'on nous présente ce livre presque comme une solution, comme l'exemple à suivre pour être heureux. Il y a une tendance au développement personnel qui est à la fois très marqué et très critiqué et je trouve que ce livre ne lui fait pas forcément du bien, me laissant avec un avis sur l'héroïne qui est à l'opposé de ce que j'aimerais avoir. Personnellement, je pense qu'il est essentiel de se remettre en cause sans arrêt et d'expérimenter, d'évoluer. Mais c'est un chemin de vie, progressif et infini et tomber dans l'excès de ce raisonnement n'est pas plus un signe d'équilibre que de ne jamais se poser la moindre question."
Lien : http://booksaremywonderland...
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"Mange, prie, aime" ou le voyage d'une reconstruction.

Elisabeth est une femme qui a tout : un mari, un travail, une grande maison, une famille aimante, des amis fidèles. Mais ce tout n'est qu'une enveloppe, une bulle qu'elle ne supporte plus, une vie maritale qui ne la comble plus et dans laquelle elle ne se sent plus à sa place. Un soir, alors qu'elle se retrouve pour la énième fois sur le sol de sa salle de bain, en pleure, elle fait appelle à Dieu, qui s'apparente ici comme étant son moi profond qui lui intime d'aller ... se coucher ! le lendemain, sa décision est prise : elle va quitter son mari et demander le divorce. Va s'ensuivre une procédure plus compliqué que prévu et une rencontre amoureuse avec David qui va la chambouler. C'est à ce moment là qu'elle décide de se prendre en main et de se retrouver avec elle-même, d'apprendre à se connaître, d'apprendre à savoir ce qu'elle souhaite vraiment.

On va donc suivre notre héroïne en Italie, en Inde puis en Indonésie. J'ai particulièrement apprécié son premier voyage en Italie, où l'auteur nous fait découvrir la langue italienne, son histoire, ses us et coutumes, sa cuisine et son architecture. Moi qui ne suit pas particulièrement attirée par ce pays, elle m'a donné l'envie de m'y rendre, de déambuler dans les rues.
En ce qui concerne ses deux autres expéditions, elles sont davantage orientées vers la quête du soi, vers la compréhension du monde et de Dieu, vers l'accomplissement personnel et l'atteinte en quelque sorte du Nirvana. Malheureusement ce deux dernières étapes, bien que superbement documentées sur l'Inde et l'Indonésie, ont apporté une certaine lourdeur au récit. Trop de descriptions, trop de zen-attitude. J'ai parfois lu certaines pages en diagonale malgré la qualité du l'introspection. Heureusement que l'auteur a su ajouter une pointe d'humour et une note décalée à son personnage (à elle en l'occurrence), ce qui a apporté une légèreté bienvenue à ces 506 pages.

En conclusion, un petit roman autobiographique qui nous rappelle à tous qu'il faut savoir apprécier les petites choses, prendre le temps de trouver la personne qui nous convient, assumer ses besoins et ses choix, aider son prochain. L'auteur se livre à coeur ouvert sur une période de sa vie qui a duré deux ans, deux ans qui peuvent sembler long pour certain mais qui s'avère nécessaire lorsqu'une brisure est apparue au plus profond de son âme.
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Je n'ai pas terminé ce livre, après avoir insisté une bonne moitié. Ce livre est autobiographique et en 3 temps. Chaque temps dans un pays.
Le premier temps en Italie est de mon point de vue une alternance entre la psychanalyse de Liz et des poncifs sur l'Italie (compte-rendu de guides touristiques et statistiques hasardeuses).
J'ai persisté pour la moitié de la deuxième partie, l'Inde. On reste englué dans les mêmes névroses non évoluées de l'auteur, saupoudrées de ce que l'auteur a compris de la recherche de l'éveil...
Comme j'ai trouvé que l'on pataugeait dans la glue égotique qui emprisonne Liz sans que j'arrive à rire de son humour, j'ai laissé tombé.
Bien sur c'est divertissant parce que coloré, et j'aurai pu le finir ; mais ma PAL me faisait du pied avec quelques titres qui me font hâte...
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