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sur 1974 notes
Dans ce récit, Elizabeth Gilbert nous raconte son voyage mystique à la recherche d'elle-même, pour se remettre d'une rupture difficile en trois étapes : la recherche du plaisir en Italie, la quête de Dieu en Inde et enfin la recherche de l'équilibre parfait en Indonésie.
Cette autofiction qui nous fait voyager de New York à Rome, d'un ashram au fin fond de l'inde aux plages de Bali, a la qualité des textes simples et efficaces dans lesquels on se reconnaît volontiers ; je me souviens d'avoir ressenti la même chose en lisant du Paul Coehlo ou du Werber il y a quelques années.
Je me suis intéressée à ce livre parce que je recherchais un récit d'expérience mystique sans être religieux et par curiosité pour sa recette de best-seller. Je n'ai pas été déçue de ces deux points de vue. L'approche du divin, qui devient ici une quête de l'acceptation de soi, est originale et donne envie d'en savoir plus sur les spiritualités orientales. Elle fait de ce livre un moment résolument optimiste, une sorte de "feel-good book" avec une touche de spiritualité à la mode (à base de yoga et de méditation), qui donne l'impression qu'un bonheur facile est à portée de main de chacun et explique probablement son succès. Quelques longueurs mais sa forme, en chapitres courts qui ne s'interdisent pas de se répéter, rend facile le fait de l'abandonner quelques semaines sur la table de nuit avant de le reprendre.
Bref je ne le qualifierais pas de génial ou inoubliable pour autant mais je ne regrette pas de l'avoir lu.
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Un style léger, très agréable à lire pour ce livre qui est plus une autobiographie qu'un carnet de voyage...
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J'ai beaucoup entendu parler de ce livre en raison de son succès. J'ai commencé à le lire en le prenant tel qu'il est : le récit d'une vie d'une femme qui, à un tournant douloureux de sa vie, a décidé de mener une quête personnelle en vue de trouver son équilibre.
Son parcours se fait en 3 étapes : l'Italie (où elle re-découvre les plaisirs de la bonne chère), l'Inde (où elle médite et pratique du yoga longuement, pour retrouver un apaisement spirituel) et l'Indonésie (où elle achève de trouver son équilibre intérieur, avant de trouver l'amour - ça peut paraître cliché mais, à mon sens, être en paix avec soi aide considérablement dans ses relations avec les autres).
Il faut bien garder à l'esprit que ce qui a fonctionné pour l'auteur ne fonctionnera pas forcément sur tout le monde, comme elle le dit elle-même lors d'un passage sur sa religion. Chacun doit trouver son chemin vers son équilibre. Cependant, en tant que pratiquante de yoga la partie indienne m'a beaucoup intéressée et j'en ai tiré quelques conseils pour mes propres évolutions.
Par ailleurs, ce cheminement est intéressant dans le sens où l'auteur envoie valser certains travers de nos sociétés occidentales. Ainsi, elle s'affranchit de la dictature du temps qui passe, passe un an à son rythme, sans horaires de travail harassants, mange ce qui lui plaît sans céder aux sirènes des magazines-lavages de cerveau-féminins qui appellent sans cesse au régime, se contente de ce qu'elle a amené dans ses valises (faisant ainsi fi du consumérisme frénétique) pour mieux se concentrer sur ses aspirations spirituelles et sur les plaisirs gustatifs.
Certes, tout le monde n'a pas les moyens ni le temps de prendre une année sabbatique et de voyager dans le monde, mais ce témoignage rappelle au moins une chose précieuse : notre bonheur, c'est nous qui le construisons puis veillons à le conserver. Dans une société du tout paraître et tout posséder, il est toujours bon de rappeler que pour être heureux, être en paix avec soi-même est déjà l'une des clés. Et pas la moindre.
Elizabeth Gilbert a trouvé la route qui menait à cette clé et nous invite, par son récit, à se mettre en route nous aussi sur notre propre chemin.
Un joli (et positif) témoignage, qui fait du bien en ces temps moroses.
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J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Elizabeth Gilbert, c'est vraiment bien écrit et agréable.
Pour l'histoire je suis un peu plus mitigée,iIl y a des passages un peu longs (le récit de la dépression et du marasme dans lequel elle nage en permanence) et de manière générale, c'est un peu trop mystique pour moi. Je m'attendais un peu plus à un journal/ carnet de voyage.
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RÉCIT INITIATIQUE

Elisabeth Gilbert traverse un divorce aussi conflictuel que coûteux, enchaîne les déconvenues avec une nouvelle relation sentimentale calamiteuse, elle sombre dans la dépression.
L'Italie lui tend alors les bras et surtout l'idée saugrenue d'apprendre l'italien sans ne jamais vouloir si installer, pour cette Américaine pure souche.

Elle cherche à faire l'expérience du plaisir à l'état pur, qui est loin d'être inscrit dans son paradigme culturel et vit une dolce vita italienne.

Puis d'un ashram en Inde à la spiritualité Indonésienne, elle part en quête d'elle même, pour retrouver la joie de vivre et se construire l'existence qu'elle s'est choisie.

Un récit initiatique à la plume captivante et digressive, ce roman a été un best-seller lors de sa sortie il y a une quinzaine d'années. Il a été adapté au cinéma avec Julia Roberts comme rôle principal.
Les thèmes abordés n'ont jamais été autant d'actualité et résonnent en nous.
Une ode à l'amour, au voyage et à la résilience !
Une lecture incontournable à lire et à transmettre !

@doresixtine
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Trentenaire, mariée et avec une bonne situation, Elizabeth a tout pour être heureuse. Et pourtant ... Elle se sent vide, déprimée. Elizabeth finit par divorcer et par tout plaquer pour voyager seule. de l'Italie en Indonésie, en passant par l'Inde, Elizabeth va tenter de se reconstruire.

Avant tout, je tiens à remercier Audible et Angèle pour cette proposition de lecture, ou plutôt d'écoute, puisque j'ai découvert "Mange, prie, aime" en livre audio. Si vous ne connaissez pas le principe, il est très simple. A l'aide de l'application Audible, vous pouvez écouter votre livre sur smartphone, tablette ou ordinateur.

"Mange, prie, aime" a été adapté au cinéma en 2010. Bien que je n'en garde qu'un lointain souvenir, j'avais bien aimé ce film avec Julia Roberts. La beauté des paysages de Bali m'avait émerveillée. Je souhaitais également lire l'histoire d'Elizabeth Gilbert, mais je ne trouvais jamais le bon moment. A l'approche de l'été et des balades, le format audio m'a paru idéal. 14 heures et 37 minutes plus tard, me voici arrivée au bout de ce voyage à travers le monde avec Liz. Il est temps de poser ma valise mon téléphone et de vous donner mon avis.

Sans surprise, le livre est beaucoup plus complet que le film. Divisé en trois parties, pour trois destinations de voyage, le livre se compose de 108 chapitres, rappelant les 108 perles du Japa Mala, chapelet bouddhique utilisé pour la récitation des mantras.

Le voyage de Liz débute en Italie. Cette partie du livre, "Mange", est essentiellement portée sur la quête du bonheur. Et cette quête du bonheur passe par la bonne nourriture italienne ! Elizabeth a d'ailleurs pris douze kilos durant son séjour, mais est en paix avec son corps. J'ai beaucoup apprécié cette partie, notamment son séjour à Bologne, puisque c'est une ville que j'ai visité il y a deux ans et que j'ai beaucoup aimé .. et où j'ai délicieusement bien mangé !

Sa quête du bonheur se poursuit en Inde, où Elizabeth va vivre dans un ashram. Pour information, un ashram est un lieu isolé situé dans la montage ou la forêt. Cette partie, "Prie", est plus centrée sur la discipline et le recueil. Liz va faire la rencontre bénéfique de Ketut Liyer, un homme lisant dans les lignes de la main.

Enfin, le voyage de Liz se termine en Indonésie, et plus précisément à Bali. "Aime". Liz termine sa quête du bonheur dans ce cadre presque paradisiaque, se trouve enfin, se libère et, comme l'indique le titre, trouve l'amour.

Sur la forme, l'écoute de ce livre mi autobiographique mi développement personnel a été très agréable. En effet, Catherine Creux a su narrer les états d'esprit d'Elizabeth Gilbert d'une façon fluide, s'imprégnant complètement du personnage. Je n'ai eu aucun mal à imaginer Liz se régaler en Italie, méditer en Inde et ouvrir de nouveau son coeur en Indonésie.

Sur le fond, dans l'ensemble, c'est une lecture qui m'a plu. Certains passages m'ont paru longuets, notamment ceux traitant de la religion lors de son séjour en Inde. Je pense que j'aurais moins apprécié "Mange, prie, aime" si je l'avais lu et non écouté.

Ce livre a rencontré un grand succès lors de sa sortie. Me concernant, cela a été une lecture agréable, mais pas révolutionnaire. En effet, je n'ai pas pu m'identifier à Elizabeth, et ne me suis pas sentie proche d'elle. Néanmoins, ce roman autobiographique peut être intéressant pour une personne qui se reconstruit. Je l'ai d'ailleurs conseillé à une amie qui se reconnaître si elle par là ♡.

Je retenterai bientôt l'expérience audio avec un livre de développement personnel, et ne manquerait pas de vous en parler dans un prochain article !
Lien : http://louloutediary.blogspo..
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Lu en anglais, et pourtant je suis bien rentré dans l'ambiance de ce livre. Je ne suis pas un adepte de la méditation et du yoga (trop dur...) mais ce voyage à la recherche de ses angoisses, de ses peurs, de ses tristesses, pour les apprivoiser et les intégrer me parle bien. Bien sûr je ne ferai pas le même mais savoir que l'amour finit toujours par triompher, même si cela fait un peu trop beau pour être vrai... Et puis l'humour, les belles rencontres, les expériences décalées, c'est une invitation à croquer la vie sans s'oublier soi-même.
Si l'expérience n'est pas reproductible par tous, cela nous appelle à inventer notre propre voyage.
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Je n'aime pas du tout faire cela, mais là : abandon par ko (je n'en étais même pas à la fin du périple italien).
Et je ne comprends décidément pas comment ce livre peut avoir autant de succès. Il y a tellement de bon romans à lire. Et là, j'ai vraiment eu le sentiment de perdre mon temps....
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Un livre pas si facile que cela à critiquer avec tact et mesure. L'histoire est connue, une femme écrivain à succès en proie à des problèmes existentiels notamment en raison d'un divorce laborieux, s'offre une année sabbatique en Italie, Inde et Indonésie.

D'un point de vue strictement formel, ce roman est plutôt agréable à lire, le style est vivant, plein de finesse et d'humour.

Sur le fond, les fausses notes apparaissent et disons le brutalement le propos manque de crédibilité. En premier le titre il fallait oser..

Une romancière à succès qui s'offre la dolce vita, des séances de méditation un sorcier protecteur perso.... .Est-ce cela changer de vie? Des millions de personnes en souffrance matétrielle et spirituelle aimeraient vivre cette souffrance.
L'héroïne n'est pas David Alexandra Neel qui entre clandestinement à Lhassa au prix de mille périls, elle est censée après son séjour en Inde avoir trouvé la sagesse et à la première fête mondaine à Bali ellle se comporte comme une jet setteuse mondaine...et que dire de ses relations avec son gentil sorcier, elle s'inscruste pour le confort de son petit ego et abuse à l'évidence. Où est la sagesse là-dedans ?

Une appréciation très contrastée par conséquent
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J'ai lu Mange, Prie, Aime à une période de ma vie où ça n'allait pas du tout avec mon chéri, et le récit d'Elisabeth Gilbert m'a énormément touché. J'aime beaucoup la façon dont son livre est structuré, entre gastronomie, spiritualité et réflexions sur l'autre et sur soi, avec en prime la découverte d'autres cultures et la richesse de nombreuses rencontres.

Contrairement à Elizabeth, je n'ai pas pu partir passer du temps dans d'autres pays, même si cette partie de son récit résonne fortement en moi parce que j'aurais adoré. Bien qu'attirée par les religions et les philosophies orientales, je ne me suis pas non plus attachée à suivre l'enseignement d'une seule personne, même si là encore passer quelques mois dans un ashram en Inde ne me déplairait pas.

Mais, comme Elizabeth, j'ai effectué une plongée, une retraite, à l'intérieur de moi. J'ai fait le bilan de ma relation à l'autre, ainsi que de mes peurs et de mes doutes. Je me suis rendue compte que j'aimais mon homme et que je ne voulais pas le quitter. Comme Elizabeth à la fin de son livre, j'ai compris que pour ça, il fallait que j'accepte d'être vulnérable et de souffrir le cas échéant.

On ne pense pas forcément, au début d'une relation, surtout quand on a 21 ans, à son éventuelle fin. On ne pense pas forcément non plus, quand on se marie à 23 ans, que ce n'est peut-être pas pour la vie. A ce moment-là, je n'ai pas réfléchi, j'ai juste agi et suivi les élans de mon coeur. 7 ans plus tard, à l'aube de la trentaine et à l'heure de dresser le bilan, j'étais tout à coup paralysée par la peur de souffrir et d'être blessée. Lasse des disputes et des tensions, générées, entre autres, par nos métiers respectifs, très prenants, et le fait d'élever deux enfants en bas âge, j'étais presque prête à jeter l'éponge. Mais je l'aimais. Et tout d'un coup, après toutes ces années, je découvrais la peur de l'engagement, la peur de souffrir ? Ridicule, non ?

Alors, oui, sans doute. Mais je ne m'imaginais pas, en le rencontrant, qu'il y en aurait autant, des disputes et des déchirements. Il a fallu qu'on apprenne à se connaître, qu'on apprenne à apprivoiser l'autre et aussi qu'on s'apprivoise soi-même, parce qu'on ne réagit pas de la même manière quand on est seul et quand on est en couple. A la fin de son récit, Elizabeth parle de ses doutes, si grands qu'ils lui feraient presque renoncer à sa relation à Felipe, et ça m'a énormément aidé. Je me suis reconnue dans ses interrogations, ses questionnements. Je suis restée.

Ce livre est donc sans doute mon deuxième livre préféré de tous les temps, de par l'impact qu'il a eu sur moi.

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Lien : http://www.aufildisa.com/201..
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