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3,52

sur 1994 notes
C'est le seul livre dont je n'ai pas terminé la lecture avec une certaine fierté. C'est vraiment n'importe quoi et ceux qui me connaissent savent que j'arrive difficilement à dire entièrement du mal d'une «oeuvre» littéraire. Je suis presque toujours en mesure de reconnaître un certain mérite à une oeuvre, ne serait-ce que d'avoir été publié. Mais le livre d'Élizabeth Gilbert, ce n'est rien de moins qu'une accumulation de névroses maladroitement dissimulées sous les mots. Un chagrin d'amour déployé aux yeux de tous avec provocation. Élizabeth Gilbert est intolérable, narcissique, hystérique, imbue d'elle-même et j'en passe! Elle est à mes yeux tout ce qui s'éloigne de l'authenticité. Son voyage n'est pas crédible, j'ai soupiré à chaque page, toujours en me disant, après avoir lu les deux premiers volets sur l'Italie et l'Inde, «c'est maintenant en Indonésie que je serai touchée». Et j'ai fait le tour de la République en deux pages, c'en était vraiment trop. C'en était d'ailleurs déjà trop quand elle se prenait pour un guide spirituel après quelques jours dans un ashram de l'Inde. Bon, c'est assez, j'en ai déjà trop dit...

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Après un divorce désastreux, Elisabeth décide de s'accorder une pause d'un an pour retrouver la paix. Pendant cette année, elle passera successivement 4 mois en Italie, en Inde et en Indonésie. Ce voyage changera pour toujours sa vie et sa façon de voir le monde.

Parfois, quand on referme un livre, on se dit que c'est exactement le livre qu'on avait besoin de lire à ce moment précis. Et bien, c'est ce qui s'est passé avec Mange, prie, aime! J'étais pourtant très septique sur ce road-movie spirituel et seul l'envie de savoir où cela allait mener ne m'a pas fait abandonner au bout de 10 pages. le début est un peu long, mais une fois atteri en Italie, j'ai eu du mal à lacher le livre. J'ai suivi avec bonheur le cheminement gastronomique, intellectuel et spirituel de Liz et j'ai totalement adhérée à son mode de pensée. L'écriture est très douce et apporte un sentiment de zénitude complet. J'ai ADORE et je serai vraiment curieuse de savoir ce que devient l'auteur (puisque c'est de son histoire qu'il s'agit) et comment s'est passé son retour aux Etats-Unis.
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Il est très difficile de comprendre pourquoi ce roman a eu un tel succès. C'est un récit initiatique empreint de psycho-pop et de clichés. En plus, il est interminable!
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C'est très rare, mais j'ai abandonné au quart du bouquin. Pour moi, qui ne suis pas croyante, c'est trop de spiritualité. Je viens de voir que je ne suis pas la première à laisser tomber cette lecture... (j'aurai dû lire les critiques avant, mais j'évite, parce que le trop grand nombre de résumés finit par en dire trop) ... dommage, j'aimais bien l'écriture et l'humour... mais l'exaspération l'a emporté.
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Je vais faire simple.
En bref, Pour moi le livre comprend trois parties principales, lvivre en Italie, vivre dans un ashram, et vivre à Bali. C'est ma façon de partager ce roman autobiographique.
Pour la vie en Italie, c'est profiter de la vie, bien vivre pour son corps,s'amuser.
La vie dans l'ashram, c'est la méditation, le travail sur l'esprit,
Et pour Bali, c'est l'équilibre entre le corps et l'esprit, l'équilibre en général, l'équilibre dans la vie.

J'ai vraiment bien aimé, c'est la deuxième fois que je le lis, c'est vrai que j'ai trouvé , cette fois-ci des passages un peu plus longs, mais, j'ai toutjours eu envie d'aller en Italie comme la première fois, j'ai eu envie de méditer,ET JE LE FAIS, c'est reparti...
Pour la troisième paertie je reviendrai quand j'aurai terminé le livre?
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j'ai pas voulu manger, j'ai pas voulu prier, j'ai pas voulu aimer... du coup j'ai laissé ce livre indigeste.
Écriture correcte. Mais alors les petites confidences sur la sexualité, sur les états d'âme d'une New-yorkaise, on en a vite soupé. Dommage, la structure du roman et l'introduction, l'idée même m'avait semblé être la promesse de quelques bon de moment de lecture. Je n'ai pas fini mon repas, commencé sans prière et sans avoir commencé à aimé...
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Le 4ème de couverture nous annonce un voyage vers l'inconnu, riche en émotions et expériences culturelles. Malheureusement, le seul voyage ici consiste à visiter encore et toujours le nombril d'Elizabeth Gilbert qui nous pond 453 pages dévolues à sa petite personne. Ce pseudo récit de voyage qui ressemble à un roman de plage s'articule autour de 3 parties : l'Italie où l'auteure nous détaille ses gargantuesques agapes comme compensation au désert de sa vie sexuelle; la 2ème partie sur son expérience dans un ashram en Inde nous donne le mince espoir de la voir évoluer vers davantage de maturité. Hélas, là encore du mot jeûne, Elizabeth Gilbert ne retient que les 2 premières lettres! J'ai néanmoins persévéré avec la 3ème partie consacrée à l'Indonésie, plus précisément Bali, qui m'intéressait pour avoir eu l'occasion de m'y rendre. J'ai trouvé cette 3ème partie un peu plus intéressante que les autres, laissant cette fois une (petite) place aux coutumes et rituels propres aux autochtones. Mais en toute honnêteté, cela ne rattrape pas ce roman qui s'apparente davantage à un journal intime et c'est bien connu les journaux intimes sont rarement des monuments littéraires et se gardent pour soi.
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J'ai déjà lu beaucoup d'inepties dans ma vie mais ce livre vient de franchir un cap jamais atteint dans l'imbécillité humaine. Oui, il est rare que je mette une note aussi catastrophique mais là, je me suis forcée à le terminer afin de partager mon avis sur ce blog.
La narratrice est peu satisfaite de sa vie : oh comme elle est terriblement malheureuse d'avoir une grande maison, un mari et une belle carrière alors ¾ de la population terrestre est touchée par la famine, les guerres, la pauvreté, la maladie et les injustices ! Et voilà, du jour au lendemain, elle plaque tout pour rechercher un hypothétique bonheur dans le monde en choisissant des pays commençant par I (« Je » en anglais : je n'ai jamais entendu une explication aussi ridicule. Pourquoi ne pas avoir pris dans ce cas l'Irlande, l'Irak et l'Iran?).
Je n'ai jamais rencontré une personne aussi vaine, superficielle, aussi vide qu'un puits sans fond, pétrie de contradictions et de narcissisme. Elle ressemble à une enfant de deux ans qui raisonne par Je veux/Je veux pas. Tout le livre tournera autour de ces deux expressions. Je ne donnerai qu'un exemple pour illustrer mes propos. « Je veux aller dans un ashram en Inde » : mais arrivée là-bas, nous subirons ces jérémiades sur son incapacité à méditer, sur certaines leçons qui ne lui plaisent pas et qui lui pourrissent sa matinée, sur ses expériences mystiques ratées (en gros, elle a divorcé pour apercevoir une lumière bleue en Inde lors d'une séance de méditation). Après le guide du routard en Italie, elle nous copie/colle offre, un cours sur l'histoire du yoga, les techniques de méditation etc. Et en Indonésie, nous aurons droit à un cours sur l'histoire du pays depuis le XIVème siècle, de quoi remplir quelques pages facilement !
Je vous épargne ces petits problèmes existentiels sur son divorce, son amour fou pour David, son rejet du mariage et de l'arrivée d'un bébé (mais elle estime que c'est intolérable de passer Noël toute seule ou de se balader à Venise toute seule !).
Il n' y a que du consumérisme à outrance dans ce livre, un usage détourné des doctrines orientales et religieuses, une morale basée sur l'individualisme, l'égoïsme, la satisfaction éphémère des désirs au mépris des autres, l'irresponsabilité face aux conséquences de ces actes et beaucoup de préjugés sur les autres cultures.
Evitez à tout prix ce livre !

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Dans l'idée ce livre avait tout pour me plaire, une introspection sur sa vie, des voyages, de la cuisine et des rencontres, voilà tout ce que j'aime. Mais je dois avouer que mis à part le premier chapitre où il est question de cuisine italienne, de gourmandises, d'amitiés et de douceur de vivre, le livre est un peu long. le deuxième chapitre abordé la spiritualité avec beaucoup d'énumérations, d'anecdotes historiques théologiques. Je me disais que ce serait peut être une façon d'aborder la méditation que je trouve soporifique d'une autre façon, mais en fait pas du tout, je n'ai pas été touchée au contraire. Au bout de quelques chapitres j'ai lu en diagonale ce qui m'arrive rarement. C'est donc toute déçue que j'ai fermé ce livre, mais au moins il m'a donné plein d'idées de cuisine !
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Après un divorce éprouvant, suivi d'une dépression sévère, l'auteur décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde pendant une année et tenter de se reconstruire.

Elle passera ainsi 3 mois en Italie où elle goûtera aux délices de la Dolce Vita et prendra les "douze kilos les plus heureux de sa vie", ensuite elle ira en Inde, où ashram et rigueur ascétique l'aideront à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et enfin, elle terminera son voyage en Indonésie, où elle cherchera à réconcilier son corps et son âme pour trouver l'équilibre qu'on appelle le bonheur...

Ce récit est tiré de la vie de l'auteur. Ses précédents livres lui ayant conféré une certaine renommée, elle a pu entreprendre ce périple grâce à son éditeur, lequel lui a fait une avance conséquente sur ce livre.

Ce roman, composé de 108 paragraphes (comme les 108 noeuds du chapelet que l'on égraine lorsque l'on médite), est une pure bouffée d'optimisme.

Nous suivons Elizabeth à travers ses errements qu'elle nous raconte avec beaucoup d'humour.

Un roman à lire absolument pour relativiser nos problèmes, se détendre, reprendre confiance en soi, rire aux éclats....
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