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EAN : 9781534921009
160 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (26/06/2016)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Charles Gill, proche d'Emile Nelligan et d'Arthur de Bussières, peintre avant tout, sans doute, influencé en tout cas par Baudelaire et Verlaine, livre ici un recueil où se mêlent images sombres, mélancolie, narration, privilégiant le ton lyrique et pathétique pour célébrer une forme d'aventure onirique, de voyage intérieur.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le goéland (extrait)

Dans le grand air du large et dans la paix des bois,
Dans les calmes matins et les soirs pleins d’effrois,
Dans la nuit où le cœur abandonné frissonne,
Dans le libre inconnu je fuyais Babylone…
Celle où la pauvreté du juste est un défaut ;
Celle où les écus d’or sauvent de l’échafaud ;
Où maint gredin puissant, respecté par la foule,

Est un vivant outrage au vieil honneur qu’il foule,
La ville où la façade à l’atroce ornement
Cache mal la ruelle où traîne l’excrément ;
Celle où ce qui digère écrase ce qui pense ;
Où se meurent les arts, où languit la science ;
Où des empoisonneurs l’effréné péculat
Des petits innocents trame l’assassinat ;
Où ton nom dans les cœurs s’oublie, ô Maisonneuve !
Celle où l’on voit de loin, sur les bords du grand fleuve.
Les temples du dollar affliger le ciel bleu,
En s’élevant plus haut que les temples de Dieu !
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Le cap éternité (extrait)

Des reptiles ailés parcouraient ses versants
Longtemps avant que l’homme eût paru sur la terre ;
Longtemps avant sa voix, leurs cris retentissants
Troublaient le vierge écho des bois pleins de mystère.
Enfin, dans la forêt où régnait l’animal,
Il a vu dominer l’être à l’âme immortelle,
Celui que ses instincts entraînent vers le mal,
Et qui conserve en lui la divine étincelle.
Sur le globe, bientôt, cette race nouvelle
Domina tout, devint innombrable et grandit ;
Mais ses iniquités grandirent avec elle,
Et Dieu qu’elle affligea dans son cœur, la maudit.
Alors les océans de l’abîme jaillirent ;
Les écluses du ciel toutes grandes s’ouvrirent,
Et la pluie en torrents effroyables tomba.
Pendant quarante jours, l’onde diluvienne
Tomba, submergeant tout, montagne comme plaine ;
Et tout être qui vit sur terre, succomba.
Le Cap fut submergé : sa cime souveraine,
Sa cime habituée aux rayons fulgurants,
Vit tout un monde mort passer dans la pénombre :
Mammouth géant qui lutte et trouble au loin l’eau sombre,
Hommes qu’entre deux eaux emportent les courants,
Aigles dont l’aile lasse en sombrant bat encore...
La cime d’où montaient des chansons dans l’aurore,
La cime humiliée a vu, sous ses grands pins,
Se fermer la mâchoire affreuse des requins.
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Ave maria (extrait)

Ave ! Je vous salue, ô Vierge immaculée !…

Mais j’ai perdu le droit de contempler le ciel,
Et je suis trop méchant pour prier, Vierge Sainte ;
J’hésite à vous parler ; je m’approche avec crainte
De ce vertigineux et formidable autel,

Car j’ai perdu le droit de contempler le ciel.
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Le silence et l'oubli

Mon cœur a murmuré tout bas dans ma poitrine :
— Bons esprits qui venez des grands cieux inconnus,
Dans ma nuit sans repos soyez les bienvenus ;
Au malheureux errant versez la paix divine !
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